samedi 20 mai 2023

Parcs Canada réécrira des centaines de plaques historiques sur ses sites

Moulées en bronze ou inscrites sur un panneau, les plaques historiques sont parfois la seule leçon d’histoire que beaucoup d’entre nous reçoivent. Et maintenant, Parcs Canada veut que des centaines soient changées.

« La façon dont bon nombre des désignations historiques nationales sont encadrées et positionnées ne rend pas justice à l’ampleur des impacts qu’elles ont eus sur la société canadienne », estime Patricia Kell, directrice du patrimoine culturel de l’organisme fédéral.

Parcs Canada déploie un programme de trois ans visant à réexaminer et à réécrire les plaques que la Commission des lieux et monuments historiques du Canada utilise pour signaler les lieux jugés importants pour comprendre le passé du Canada.

Parmi les sites dont les plaques seront réécrites, on retrouve des forts de traite des fourrures tels que Fort Langley en Colombie-Britannique et York Factory au Manitoba. Parc Canada revisitera aussi l’arrivée de Jacques Cartier dans la région de Gaspé, pour des raisons coloniales.

Plus de 200 sont considérées comme hautement prioritaires pour le changement.

Parmi les raisons évoquées, certaines plaques ignoraient les contributions autochtones ou utilisaient un langage désuet. Un autre problème concerne les croyances controversées des personnages historiques.

La raison la plus courante de la réécriture est des « suppositions coloniales ».

Accusations de « wokisme »

Ces plans ont suscité des accusations de présentisme — l’erreur de juger le passé selon les normes du présent. De telles accusations ont été portées par Larry Ostola, ancien vice-président de la conservation du patrimoine à Parcs Canada.

« Une nouvelle perspective “woke” est imposée à ce qui était auparavant un processus de désignation historique apolitique et fondé sur les faits », a-t-il déploré dans le National Post.


  Le cas de Jacques Cartier

Le fédéral ne fournit pas de détails sur ce qui justifie l’examen des plaques historiques. À l’heure actuelle, le texte de la plaque à la mémoire de Jacques Cartier vissée sur une croix à Gaspé fait une certaine économie de mentions colonialistes.
Plaque existante:  80, boulevard de Gaspé, Gaspé, Québec

Le 14 juillet 1534, deux navires commandés par Jacques Cartier, de Saint-Malo, se sont réfugiés dans la baie de Gaspé, où un groupe d'Iroquois de Stadaconé (aujourd'hui Québec) faisait la pêche. Cartier y établit des rapports amicaux avec eux. Le 24 juillet, il érigea sur le rivage de Gaspé une croix aux armes de François Ier. C'est sur ce geste que s'appuiera la France dans ses réclamations territoriales en Amérique. Le lendemain, Cartier reprit la mer, emmenant avec lui les deux fils du chef Donnacona, qui devaient lui servir de guides lors de son deuxième voyage au Canada.

*À noter : Cette désignation fera l’objet d’une revue. Une revue a lieu pour l’une des raisons suivantes : formulation ou termes désuets, absence d’un aspect important de l’histoire, erreurs factuelles, croyances et comportements controversés ou acquisition de nouvelles connaissances.

Cela en fait un cas de figure intéressant, estime le professeur Harold Bérubé.

« Dire qu’il a découvert ce qui est devenu la Nouvelle-France, fait le premier contact avec les Autochtones, ce n’est pas entièrement faux [en quoi est-ce faux?], mais ce n’est pas toute l’histoire. Il en manque une partie, soit que ça a ouvert la porte à l’occupation du territoire de ces Autochones-là, à leur marginalisation », a-t-il illustré.  Il va falloir culpabiliser.

Au cours des trois prochaines années, plus de 200 plaques historiques seront réexaminées et réécrites au Canada. La plaque d’Hochelaga (ci-dessus) en fait partie : « Près d’ici était le site de la ville fortifiée d’Hochelaga visitée par Jacques Cartier en 1535, abandonnée avant 1600. Elle renfermait cinquante grandes maisons logeant chacune plusieurs familles vivant de la culture du sol et de la pêche. »




Le révérend père Trudeau sermonne Meloni sur « les droits des 2ELGBTQI+ » lors du G7 au Japon

Le Premier ministre canadien Justin Trudeau a critiqué la position de la dirigeante italienne Giorgia Meloni sur les prétendus droits des LGBTQ+ lors d’une réunion vendredi en marge du sommet du G7 à Hiroshima, au Japon.


« Il est évident que le Canada est préoccupé par certaines des positions prises par l’Italie en matière de droits LGBT », a déclaré M. Trudeau fils à Mme Meloni, qui était visiblement agacée, selon plusieurs médias.

« Mais j’ai hâte d’en parler avec vous », a-t-il ajouté avant le début de la réunion.

Le dirigeant canadien a réaffirmé ce point dans la note officielle publiée à l’issue de sa rencontre bilatérale avec Mme Meloni.

« Les dirigeants ont également échangé leurs points de vue sur l’importance de protéger et de défendre les droits de la personne, y compris les droits des personnes 2ELGBTQI+ », peut-on lire dans la communication, qui fait référence à un acronyme utilisé par le gouvernement du Canada pour bispirituel, lesbien, gai, bisexuel, transgenre, intersexuel, asexuel.

Lors de sa rencontre avec M. Trudeau le Petit, Mme Meloni a déclaré que « son gouvernement suit les décisions des tribunaux et ne s’écarte pas des administrations précédentes », selon la note.

Les commentaires de M. Trudeau font écho aux critiques nationales de Mme Meloni, qui accusent son gouvernement de droite de s’emparer de questions telles que les demandes des personnes LGBTQ+ et l’immigration pour attiser « les divisions ».

En Italie, le gouvernement Meloni a comblé en janvier une lacune juridique qui permettait aux maires et aux fonctionnaires municipaux d’accorder la tutelle légale aux parents de même sexe.

Cette mesure a été prise à la suite d’un verdict de la Haute Cour, selon lequel la reconnaissance des parents de même sexe ne peut être garantie que si l’enfant est adopté.


Mme Meloni a ouvertement exprimé son opposition à l’endoctrinement des enfants en matière d’idéologie du genre et aux préjudices qui en découlent.

Avant d’être élue en octobre 2022, elle a prononcé plusieurs discours dans lesquels elle a dénoncé l’effondrement des valeurs et des structures familiales.

« Ils ont dit qu’il était scandaleux de défendre la famille naturelle fondée sur le mariage, de vouloir augmenter le taux de natalité, de vouloir donner une valeur correcte à la vie humaine, de soutenir la liberté dans l’éducation et de dire non à l’idéologie du genre », a déclaré Mme Meloni.

« Les personnes gênantes sont celles qui soutiennent des pratiques telles que la location d’un utérus pour un avortement à neuf mois et le blocage du développement des enfants par des médicaments à l’âge de onze ans », a ajouté Mme Meloni.

Mme Meloni a rejeté les allégations selon lesquelles elle serait transphobe et insiste sur le fait qu’elle se bat pour les droits des femmes.

Plusieurs  médias italiens ont tiré à boulets rouges contre Trudeau qui ose faire la leçon alors qu’il a gelé les comptes en banque d’opposants pacifiques.

Trudeau qui a réprimé les protestations au Canada attaque l’Italie. Cliquer sur l’image pour un reportage vidéo.

L’homme qui a saisi l’argent des Canadiens vient nous donner des leçons de liberté sur les homosexuels.

Le marchand d’utérus. Ce bouffon veut nous faire la leçon. Lui qui s’est travesti en nègre et qui permet les mères porteuses.