Selon le site Le Figaro, la Haute Autorité de Santé (HAS) a dévoilé un projet de recommandations controversé relatif à la transition de genre, visant à instaurer un service public dédié. Ce dispositif proposerait un parcours de transition gratuit et personnalisé pour les personnes trans, incluant traitements hormonaux, interventions chirurgicales de réassignation, ainsi qu’un suivi psychologique, tout en écartant toute évaluation psychiatrique. Les mineurs âgés de 16 à 18 ans pourraient également bénéficier de certaines interventions, tandis que les parents s’opposant à ces mesures risqueraient de perdre, partiellement ou totalement, leur autorité parentale.
S’inscrivant dans une logique transactiviste, ce projet préconise également le financement et l’intégration des associations trans dans les réseaux de soins. Une telle orientation, en décalage avec les démarches plus mesurées adoptées par d’autres pays européens, tels que la Suède ou le Royaume-Uni, alimente les préoccupations. En effet, de nombreuses recommandations reposent sur des « accords d’experts » et non sur des preuves scientifiques établies, renforçant les critiques quant au manque de recul et à la méthodologie de l’étude.
Ce projet suscite de vives inquiétudes, notamment sur la question de la prise en charge des mineurs et l’absence d’évaluation des regrets éventuels liés aux transitions. La transparence du comité d’experts ayant rédigé ces recommandations est, par ailleurs, mise en question.
Mathieu Bock-Côté a réagi à ce projet controversé (en deux parties).
«Vers une transition de genre gratuite dès 16 ans ?» : l'édito de Mathieu Bock-Côté (Partie 1) dans #Facealinfo pic.twitter.com/Z5WUNUOKwU
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«Vers une transition de genre gratuite dès 16 ans ?» : l'édito de Mathieu Bock-Côté (Partie 2) dans #Facealinfo pic.twitter.com/SRiyJ4poHL
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