La police d’Ottawa bouscule et piétine les manifestants en février 2022 |
L’histoire commence en 2022, lorsque des médias affirment que la manifestation du Convoi de la liberté organisée par les camionneurs est un mouvement raciste, fasciste ou d’extrême droite. Le Premier ministre canadien Justin Trudeau qualifie le convoi de « petite minorité marginale aux opinions inacceptables » et accuse les députés conservateurs de soutenir la haine. « Les membres du Parti conservateur peuvent se tenir aux côtés de ceux qui brandissent des croix gammées. Ils peuvent se tenir aux côtés de ceux qui brandissent le drapeau confédéré », a déclaré M. Trudeau.
Le 14 février 2022, M. Trudeau a pris la mesure extraordinaire d’invoquer la « loi sur les situations d’urgence » pour la première fois dans l’histoire du Canada. Cette loi confère au gouvernement des pouvoirs étendus pour arrêter les manifestants, geler leurs comptes bancaires, saisir leurs biens et démanteler les barrages, ce que Trudeau a fait.
L’invocation de la loi par M. Trudeau reposait essentiellement sur la menace présumée de l’extrémisme de droite et de la violence.
Or, de nouveaux documents que le diffuseur Jeremy Mackenzie a obtenus grâce à la loi canadienne sur la liberté d’information montrent que cette mesure draconienne était fondée sur des renseignements fabriqués de toutes pièces.
Qui plus est, le Canada semble avoir partagé cette désinformation avec d’autres membres de l’alliance Five Eyes. Cette alliance comprend le Canada, les États-Unis, le Royaume-Uni, l’Australie et la Nouvelle-Zélande.
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