dimanche 19 février 2023

Excellents résultats des îles de la Madeleine : peu d'immigration, confinement court, petites classes, beaucoup d'effort en écriture et lecture au primaire

Alors que la majorité des centres de services scolaires du Québec ont vu le taux de réussite des élèves à l’épreuve ministérielle de français diminuer, aux Îles-de-la-Madeleine (dans le Golfe du Saint-Laurent, à plus de 200 km à l'est de la Gaspésie), il a augmenté.

Les élèves du secondaire des Îles-de-la-Madeleine ont obtenu des résultats pour le moins surprenants aux derniers examens ministériels, tant en français qu’en mathématiques. La somme de plusieurs facteurs qui, mis ensemble, ont bien servi les élèves.

« Qu’est-ce qu’il y a dans leurs gènes pour qu’ils obtiennent de tels résultats ? » Lancée par une spécialiste du français, la boutade exprime bien la surprise qu’ont eue plusieurs en voyant que 95,5 % des élèves des Îles-de-la-Madeleine avaient réussi l’épreuve ministérielle de français en 5e secondaire l’an dernier.

Alors que la majorité des centres de services scolaires du Québec ont vu le taux de réussite des élèves diminuer à cet examen, aux Îles-de-la-Madeleine, il a augmenté.

Comment expliquer un tel succès ? D’entrée de jeu, la directrice générale du centre de services scolaire des Îles rappelle que le nombre d’élèves en 5e secondaire est peu élevé.

« On a des petits groupes, environ une soixantaine d’élèves. Donc un élève vaut plus que 1 %. À la baisse ou à la hausse, nos taux [de réussite] sont très volatils. Si on était médiocres, ça paraîtrait très rapidement aussi », dit Brigitte Aucoin.

La Polyvalente des Îles-de-la-Madeleine compte cette année 424 élèves.

« Comme on a moins de jeunes, c’est peut-être plus facile d’aller voir les cas problématiques », abonde Nathaël Ouellet-Miousse, professeur de français au secondaire. « Je les compte sur les doigts de ma main : je peux dire : “Toi, toi et toi, je veux que vous veniez en récupération et qu’on travaille les conjugaisons de verbe” », dit-il.

L’enseignant insiste sur un point : on ne peut pas comparer les résultats des Îles-de-la-Madeleine à ceux de Montréal, par exemple, où on accueille beaucoup d’élèves issus de l’immigration.

On a un bassin d’élèves qui ont été élevés dans la langue française. Ça joue certainement sur le pourcentage de réussite.

Paysage des îles de la Madeleine

Nathaël Ouellet-Miousse, professeur de français au secondaire

Autre facteur qui a pu contribuer à ce succès : les écoles n’ont pas été fermées très longtemps aux Îles en raison de la COVID-19. « On était comme dans une bulle », illustre Mme Aucoin.

Les écoles des Îles, dit-elle aussi, travaillent « beaucoup » l’écriture et la lecture au primaire. L’idée : aller « au-delà du programme, pour qu’à la fin de chaque cycle, [les] élèves deviennent des lecteurs de haut niveau », poursuit Brigitte Aucoin.

Le professeur de français Nathaël Ouellet-Miousse dit lui aussi que ce n’est pas sa seule classe de 5e secondaire qui fait la différence. « Ça part du préscolaire, avec des habitudes en lecture et en littératie », explique-t-il. 


Source : La Presse

Le Canada veut étendre l'euthanasie aux mineurs

La loi canadienne sur l'aide médicale à mourir devrait être élargie pour inclure les mineurs et les personnes atteintes de maladie mentale, a recommandé un comité parlementaire dans un rapport déposé à la Chambre des communes.

Si cette loi passait, le Canada aurait la loi sur l'euthanasie la plus laxiste au monde.

On ne parle JAMAIS de natalité en politique canadienne ou québécoise, aucune aide à ceux qui veulent avoir des enfants. Rien. On y parle plutôt de la nécessité d'importer des gens d'ailleurs et faciliter le suicide des vieux blancs.


Voir aussi

Gouvernement propose à paralympienne de l'euthanasier lorsqu'elle se plaint du retard pour installer un monte-escalier chez elle

Hôpital pour enfants de Toronto : politique pour aide médicale à mourir destinée aux enfants sans autorisation préalable des parents

Ontario — l'euthanasie pour éviter la pauvreté et l'itinérance 

Pulsion de mort — Konbini promeut une vidéo d'une jeune femme de 23 ans qui s'est fait stériliser  

Québec — Nombre de naissances continue de baisser et les décès sont repartis à la hausse 

DPJ — acharnement et impunité de la DPJ. Qui protège les parents contre la DPJ ?

Le gouvernement a donné l’impression d’agir en nommant une directrice nationale de la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ), Catherine Lemay, un bien discret chien de garde.

Pas un mot sur l’imputabilité que la DPJ devrait assumer dans ses décisions dans la nouvelle loi sur la Protection de la jeunesse pilotée par le ministre Lionel Carmant, dans laquelle on assume toujours que toutes les décisions prises le sont de bonne foi, même si ce n’est pas le cas. Comme l’exposait lundi le collègue du Nouvelliste Sébastien Houle, il arrive que des intervenantes modifient des rapports et noircissent à dessein le portrait de certains parents.

Ça arrive trop souvent.
 
C’est arrivé à François et Sylvie [Prénoms fictifs], deux parents qui se sont retrouvés avec leurs deux filles dans l’engrenage de la DPJ pour un désaccord sur l’enseignement à la maison. L’affaire a débouché sur un diagnostic d’autisme effectué par une clinique « très bonne cliente de la DPJ », selon la journaliste Mylène Moisan du Soleil. Diagnostic monté en épingle. Les parents se sont sentis attaqués par la DPJ, la DPJ n’a pas voulu lâcher le morceau et a placé les filles dans un centre de réadaptation.

C’était en 2015, elles avaient sept et huit ans. 

Presque huit ans plus tard, François et Sylvie se battent encore pour retrouver leurs filles envoyées à 7 et 8 ans en centre de réadaptation, lieu réservé habituellement pour les cas lourds. Elles en sont sorties uniquement à l’automne dernier. Depuis, elles en sont à leur deuxième famille d’accueil, les parents ne savent pas où elles sont, ni si elles ont dû changer d’école.

À chaque visite supervisée, la plus jeune, qui est maintenant âgée de 14 ans, supplie de revenir à la maison.

Une des filles a été victime d’agressions sexuelles dans une des familles d’accueil par un jeune connu pour ce genre de méfaits… On a ensuite déplacé ce jeune. L’intervenante n’a pas été sanctionnée pour manque de surveillance, déclare Mylène Moisan. Au contraire, dans les notes consultées par la journaliste, on notait que l’intervenante avait, somme toute, bien surveillé la situation.



François et Sylvie ont rué dans tous les brancards, mais rien n’y a fait, ils ont plutôt eu droit à des représailles, à une diminution de leurs heures de visite. Même si les jugements rendus depuis le début maintiennent qu’ils sont des parents aimants et que leurs enfants sont en sécurité avec eux, la DPJ s’entête. 

Et, aujourd’hui, François a décidé de dénoncer l’absence de recours contre les intervenantes qui s’acharnent, qui ne sont jamais imputables.

Il est parti à pied de l’Assomption dans Lanaudière il y a une semaine, par un matin sibérien, après avoir fait approuver son itinéraire par les autorités. Il marche entre 6 et 26 kilomètres par jour avec un dossard orange pour être bien visible, s’arrêtant dans des cafés et des restaurants pour rallier des personnes à sa cause.

Pour donner écho à son cri du cœur.

Après 226 kilomètres de marche, il prévoit arriver le dimanche 19 février, devant le parlement, où un rassemblement serait en préparation. 

Il veut s’attaquer à l’article 35 de la Loi sur la protection de la jeunesse, celui où on dit tenir pour acquis que tout le monde est de bonne foi, à moins de prouver le contraire. L’article en question : « Le directeur et toute personne qui agit en vertu des articles 32 ou 33 [ceux qui procèdent à l’évaluation et à l’orientation des dossiers] ne peuvent être poursuivis en justice pour des actes accomplis de bonne foi dans l’exercice de leurs fonctions. »

Ce qui peut sembler être du bon sens prend parfois des allures d’immunité.

D’impunité.

Cet après-midi, François s’arrêtera « à Trois-Rivières devant le bureau de circonscription de Jean Boulet », en espérant qu’il sorte lui parler. « Je marche chaque jour pour mes filles, mais aussi pour tous les enfants, parents, grands-parents, familles au Québec qui sont prises avec la DPJ, mais qui ne devraient pas. Cette marche a pour but que la DPJ soit imputable de ses actes. »

Elle devrait l’être depuis longtemps.

 
 

Voir aussi

Projet de loi 15 du Québec — les parents de plus en plus évincés par l’État comme protecteur de l’intérêt de l’enfant  

DPJ utilisée pour harceler les parents-éducateurs à la maison

 Ce n’est pas aux législateurs de décider ce qui est bon pour les enfants, c’est aux parents  

« Il faut démanteler la DPJ », déclare l’ex-juge Andrée Ruffo

Syndicats : « Adapter l’école aux garçons nuirait à leur réussite »

DPJ retire deux filles à leurs parents sur fond d’instruction à la maison 

Abus par la DPJ et par le personnel de l’hôpital pour enfants Sainte-Justine  

Mort d’une fillette à Granby : « Les institutions payées pour protéger la petite, elles n’ont pas fait leur devoir », affirme l’ex-juge Ruffo

DPJ — Un juge parle d’« un manquement important [aux] devoirs » de la direction

Le projet de loi S-206 empêcherait d’utiliser la force raisonnable pour corriger un élève ou un enfant

La CAQ veut que la DPJ puisse sévir contre les parents rétifs au Monopole de l’Éducation du Québec

Québec projet de loi 144 et son impact sur l’instruction à domicile (la DPJ pourra être impliquée !)

Tribunal reconnaît deux intervenantes de la DPJ coupables, mais la DPJ échappe à toute condamnation, car une clause d’immunité la protège

Abus par la DPJ et par le personnel de l’hôpital pour enfants Sainte-Justine

Droits parentaux amoindris — Des parents en furie contre la DPJ

Menacée par l’école de faire appel à la DPJ, la mère renvoie sa fille à l’école où elle vit le martyre, la fille se suicide

La DPJ intervient, dans l’intérêt supérieur de l’enfant, vraiment ?

Cour suprême : Enfant envoyé par un juge en garderie pour le « socialiser » après que seuls les experts de la DPJ ont pu témoigner

Ne pas trop parler des dysfonctionnements de la DPJ afin de garder la foi dans le système

La DPJ recule après plus 3 ans d’interrogatoires, de tests et de procès : une famille recouvre sa liberté

Euthanasie — le Québec et son culte du consensus froissés

Comment Québec a privé les parents et les élèves d’un choix de cours de morale ou de religion à l’unanimité, encore une fois...