lundi 22 février 2010

Zut ! Malgré le cours ECR, les élèves reproduisent les stéréotypes non accommodants de leurs aînés

Article intéressant en faveur du programme ECR dans lequel il est question des recherches de Sébastien Legros sur le cours ÉCR. L'article indique que cet étudiant à la maîtrise cherchait à « comprendre comment l’articulation des volets éthique et culture religieuse au deuxième cycle du secondaire contribue à une gestion pluraliste de la diversité identitaire ».

En termes de compréhension scientifique et désincarnée, M. Legros ne peut s'empêcher de se désoler du fait que les élèves n’ont pas pris une « distance critique face aux opinions émises dans différents articles de journaux » mis à leur disposition. Selon l'auteur, ce serait par un manque d'information : les élèves ne comprenaient pas bien que les demandes étaient d'origine religieuse ou parce qu'ils auraient confondu islam et sikhisme. La simple connaissance aurait dû leur faire accepter ces accommodements ?

Devant cette déception de M. Legros, on comprend en filigrane un des objectifs du programme ECR : favoriser l'acceptation des accommodements raisonnables, instiller la philosophie multiculturaliste aux jeunes Québécois.

Comme le dit le texte de l'article, « Les jeunes devaient travailler en équipe sur le thème de la tolérance en préparant une présentation sur la question des accommodements raisonnables. » On comprend tout de suite que critiquer ces accommodements serait faire montre d'intolérance.

Le mémoire de maîtrise de M. Legros s'intitule Le pluralisme religieux à l’heure de la laïcité scolaire : une analyse du programme Éthique et culture religieuse à la lumière de la pensée de Raimon Panikkar.






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Zemmour et la destruction de l'histoire de France




Extrait du programme de seconde (notre secondaire IV) que les multiculturalistes français trouvent trop européocentrique, pas assez ouverts sur la « diversité ».

Cette liste est tirée du programme officiel :

I - Un exemple de citoyenneté dans l'Antiquité : le citoyen à Athènes au Ve siècle avant J.-C.
- Être citoyen à Athènes
- Une conception restrictive de la citoyenneté

II - Naissance et diffusion du christianisme
- Le contexte religieux et historique de la naissance du christianisme
- La diffusion du christianisme jusqu'à la fin du IVe siècle

III - La Méditerranée au XIIe siècle : carrefour de trois civilisations
- Les espaces de l'Occident chrétien, de l'Empire byzantin et du monde musulman
- Différents contacts entre ces trois civilisations : guerres, échanges commerciaux, influences culturelles

IV - Humanisme et Renaissance
- Une nouvelle vision de l'homme et du monde
- La Renaissance artistique

V - La Révolution et les expériences politiques en France jusqu'en 1851
- Ruptures avec l'Ancien Régime
- Mise en œuvre des principes révolutionnaires
- Héritages conservés, héritages remis en cause

VI - L'Europe en mutation dans la première moitié du XIXe siècle
- Les transformations économiques et sociales
- Les aspirations libérales et nationales jusqu'aux révolutions de 1848
- Un tableau de l'Europe au milieu du XIXe siècle



Nous reproduisons ci-dessous de nombreuses pages d'un manuel d'histoire de seconde, cliquez sur les vignettes pour accéder à des versions plus grandes des images.

 
Sommaire La Bible et la Torah
 
La vie de Jésus Épisodes de la vie de Jésus
  
Le message de Jésus Bon Samaritain 
 
Saint Paul Calendrier & CredoRévision Byzance-Islam-Occident
 
Le Coran Civilisation musulmane


Au Québec, aucune trace de l'histoire de France (ou des Européens d'ailleurs) avant la Nouvelle-France, mais de longs développements sur la présence autochtone y compris les Incas (Pérou), les Aztèques (Mexique), les Maoris (Nouvelle-Zélande) ou les Haïdas (Colombie-Britannique).



Lire aussi
L'historien Ch.-Ph. Courtois critique sévèrement le nouveau programme d’histoire québécois au secondaire






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Révolution tranquille : Entre imaginaire et réalité

Texte de la conférence prononcée le 18 février par Jean-Luc Migué à l’occasion de sa nomination à titre de professeur émérite à l’École nationale d’administration publique (ENAP).

Les paroles de notre directeur général à mon égard signifient à mes yeux que mon enseignement cherchait à susciter chez l’étudiant l’esprit critique vis-à-vis des idées reçues toujours répandues dans toutes les sociétés. C’est le plus bel hommage qu’on puisse me rendre, puisqu’à mes yeux c’est ça le sens de la carrière universitaire. Mon enseignement n’a pas toujours reproduit la vision, je dirais traditionnelle et professionnelle, que transmet une école d’administration publique sur la place de l’État dans la société. Qu’en dépit de ce contraste, on m’accorde le titre d’émérite est tout à l’honneur de notre institution. J’en tire une grande satisfaction et je l’en remercie sincèrement. Je remercie aussi les deux maîtres d’œuvre du début de l’Énap, soit Roland Parenteau et André Gélinas qui ont, sagement ou pas, pris l’initiative de me recruter en 1970. Mes remerciements s’adressent aussi à mes collègues qui ont pris et poursuivi l’initiative qui nous réunit aujourd’hui.

Je vous remercie en même temps, Monsieur le Directeur général, de m’offrir l’occasion de rester fidèle à moi-même, et de contester l’interprétation courante sur le sens de la révolution tranquille au Québec. L’idée originale que je vous propose est énoncée dans un texte plus élaboré que j’ai rédigé avec Gérard Bélanger dans un recueil récemment publié à l’Énap sous la direction de notre collègue Robert Bernier.

Québec, province de faible croissance

La plupart des économistes canadiens concluent, à la lumière des données observables, que le Québec décline depuis les années 1960. Au Québec, au contraire, la révolution tranquille est associée à rien de moins qu’à la naissance de la culture québécoise. Comme le Canada français n’existe plus, ayant été évacué par la nation québécoise, rien de ce que la tradition canadienne et surtout la tradition religieuse nous ont légué n’est digne de mention. La survie de la culture française largement associée à un fort taux de natalité est pourtant un objet d’orgueil, de même que le niveau de scolarisation généralisée atteint en 1960, sans omettre l’esprit du « coureur des bois » et le régime de soins de santé qui rivalisait facilement avec ceux de nos voisins et à une fraction infime du coût actuel. Au strict plan économique, vous serez sans doute surpris d’apprendre que l’après-guerre, qualifiée de grande noirceur par la pensée conventionnelle est la seule période de l’histoire du Canada où le revenu nominal par habitant du Québec a gagné sur le reste du pays.

Mais à partir de 1960 s’est implanté un consensus naïf sur le rôle de la révolution tranquille dans l’évolution de l’économie québécoise. Selon cette « idée reçue », non seulement le Québec n’a pas perdu de terrain depuis le grand soir que fut la révolution tranquille, il a amélioré sa position en matière de niveau de vie vis-à-vis du reste du Canada. Je n’avais pas l’intention de l’avouer publiquement, mais mon objectivité m’oblige à reconnaître que j’ai adhéré moi-même à ce mythe, dans la naïveté de ma jeunesse, il y très longtemps.

Or que nous enseignent les faits historiques ? Une réalité incontestable, soit le recul marqué du Québec par rapport au reste du Canada depuis précisément la révolution tranquille. Si on mesure l’écart grandissant entre le Québec et le reste du Canada depuis un demi-siècle en matière de croissance économique globale, de population, d’investissement et d’emploi, le recul relatif du Québec est incontestable. De 1951 à 1966, la population québécoise s’était maintenue à environ 29 % de la population canadienne.

Mais voici que depuis 1966, elle est passée de 29 % donc à 23,2 %.
Le taux de natalité s’est effondré. Ce n’est pas tout à fait la désertification, mais le tableau est sombre. Seulement depuis le début des années 1980, la part du Québec dans le PIB national est tombée de 24 % à 20 % en 2008 (j’arrondis les chiffres). De 1981 à 1997, l’emploi a gagné 28 % dans le reste du Canada, seulement 19 % au Québec. Les compagnies sous contrôle étranger comptent pour moins de 17 % des sociétés privées chez nous, contre 28 % dans le reste du Canada. À peine plus de 12 % des immigrants choisissent le Québec comme destination finale. Le nombre d’employés des sièges sociaux à Montréal, à peu près égal à celui de Toronto en 1960, est tombé à la moitié du niveau torontois aujourd’hui.

Mais de revenu moyen comparable

Le paradoxe est que, malgré cette évolution déprimante, le revenu réel par habitant s’inscrit chez nous au niveau du reste du Canada. Pourquoi ce contraste entre la croissance globale de l’économie québécoise et la hausse du niveau de vie ? Pour une raison simple : Lorsque le revenu relatif par habitant baisse dans une province, les gens quittent cette région et les immigrants y affluent en moins grand nombre. Près d’un million de Québécois ont quitté la province depuis le début de la révolution tranquille. Et ce processus de migration se poursuit jusqu'à ce que le revenu réel par habitant converge dans toutes les régions.

Cette conclusion s'avère valide dans toutes les économies nationales intégrées étudiées, dont les États-Unis, l'Angleterre, la France et le Canada. Ainsi, bien que le PIB nominal par habitant au Québec soit inférieur d'environ 15 % à celui de l'Ontario, le coût de la vie s'inscrit en 2006 à Montréal à 14,6 % en dessous de celui de Toronto. Les Montréalais gagnent moins, mais ça leur coûte moins cher de se loger et dans les mêmes proportions. C’est donc malgré la révolution tranquille que le niveau de vie des Québécois s’est aligné sur celui du Canada, non pas en conséquence de ce mouvement.

Peut-on renverser la tendance du dernier demi-siècle ? L’évolution récente n’est guère encourageante. Aux yeux de l’économiste, les obstacles à la liberté de commercer découlant de la lourdeur du fisc et des régulations s’avèrent toujours fatales à la prospérité, à la croissance économique. Le Québec s’inscrit déjà au dernier rang des 10 provinces et des 50 États américains en matière de fiscalité et de régulations . En 2008, le gouvernement québécois dépensait 28 % du PIB provincial, l’Ontario, environ 20 % et l’ensemble des provinces, 18 %. À près de 40 % du PIB, le fardeau fiscal québécois se hissait au plus haut niveau, non seulement du Canada, mais de tous les pays de l’OCDE en 2006. Le Québec reste aujourd’hui handicapé par la lourdeur d’une dette parmi les plus élevées au Canada (69 % de son PIB, 14 000 $ par tête, soit 5 000 $ de plus que la moyenne des provinces); sa population vieillit et augmente à peine par suite de l’émigration vers les provinces plus prospères; dans quelques années, la baisse du nombre de travailleurs lui interdira d’assumer le poids des programmes sociaux; sa productivité est faible.

Même au-delà des libertés strictement économiques, nos libertés ont souffert depuis les années 1960…à l’exception des libertés sexuelles. Pour ne mentionner que quelques illustrations marquantes : la fiscalité nous écrase; caractéristique unique dans le monde libre, l’accès aux soins de santé à nos frais et adaptés à nos besoins est devenue illégale; le droit de produire du lait ou des billets de loterie est circonscrit et le droit de travailler sans appartenir à un monopole syndicale est refusé à près de 40 % de la population. Dans une société héritière de la tradition britannique et française, le fait d’exprimer une opinion sur des sujets controversés comme l’homosexualité, l’avortement ou les cultures ethniques qui nous entourent nous rend passibles de poursuites judiciaires. Ceux qui doutent des dangers de l’évolution récente reliront en frissonnant le programme pédagogique obligatoire imposé par le ministère de l’éducation en 2008, intitulé Éthique et culture religieuse. Dans la nouvelle religion d’État proposée, et par souci de relativisme culturel et de rectitude politique, les superstitions, la sorcellerie et les religions personnelles y sont proposées à notre admiration au même titre que les religions authentiques, la langue ou les valeurs collectives.


La Grande Noirceur et les fruits de la Révolution tranquille dans un cahier d'activité ECR

Page 56 — cahier-manuel d'éthique et de culture religieuse Entretiens II pour la 1re  secondaire des éditions La Pensée (autres pages ici)


Il se trouve qu’au Québec les francophones s’avèrent moins mobiles. Ils seraient prêts à sacrifier un part de revenu pour bénéficier d’un environnement francophone. Le paradoxe est que, grâce à la mobilité des autres résidents, ils n’ont même pas à faire ce sacrifice, puisque leur revenu réel converge vers le niveau national. Grâce à la mobilité de ses voisins, le Québécois moyen non mobile ne se rend pas compte du piètre état de notre économie, parce son revenu personnel réel n’en est pas affecté. En conséquence, sa résistance aux politiques qui ont entraîné notre recul ne s’exprime pas. C’est ainsi qu’est né chez nous le protectionnisme culturel qui incarne le vrai sens de la révolution tranquille. Le nationalisme peut devenir une idéologie rentable dans une économie intégrée.

Conséquences ultimes

La piètre croissance du Québec est la recette infaillible pour garantir l’émigration de sa population, l’étiolement progressif du français et sa marginalisation ultime. Si le français est menacé, c’est parce que le milieu où s’exprime cette langue languit depuis les années 60 et qu’il offre moins d’opportunités aux Québécois. Peut-on vraiment espérer que le français progresse dans une économie où, faute de dynamisme, la population stagne, où le marché de l’emploi est anémique et où la croissance s’inscrit en-dessous des territoires qui nous entourent ? Toute tentative de balkaniser une société de petite taille au nom de l’identité culturelle ou du multiculturalisme est une menace à la culture qu’on prétend assister. Le fétiche souverainiste est l’expression ultime de cette vision protectionniste de la culture. Le salut et le rayonnement du français chez nous ne passent ni par l’État québécois, ni par l’État canadien. C’est vous et moi qui ferons l’essor de la culture, non pas la panacée étatiste.






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5 % des cégépiens suivent un cours sur l’histoire du Québec

Depuis 15 ans, les cours portant que le Québec en général et son histoire ont connu un net déclin au niveau collégial, autant dans la formation générale que dans les programmes de sciences humaines.

Dans le cadre de sa tournée québécoise, la Coalition pour l’histoire était dans la région de Lanaudière pour dénoncer, de concert avec la Société nationale des Québécoises et Québécois de Lanaudière (SNQL), la quasi absence de cours sur l’histoire du Québec ou la société québécoise dans les cégeps du Québec.

Pour le président de la SNQL, Yvon Blanchet, « nous risquons de donner raison à Lord Durham en devenant un peuple sans histoire si le ministère de l’Éducation ne procède pas à une réforme majeure ».

De son côté, Gilles Laporte, membre fondateur de la Coalition et directeur de l’Association des professeurs d’histoire des collèges du Québec « indique que depuis 15 ans, les cours portant que le Québec en général et son histoire ont connu un net déclin au niveau collégial, autant dans la formation générale que dans les programmes de sciences humaines. Cette situation est inacceptable. »

La Coalition dénonce cette mise au placard de l’histoire du Québec et propose des mesures susceptibles de hausser le niveau moyen des cours d’histoire dans tous les ordres d’enseignements et invite la population à l’appuyer au www.coalitionhistoire.org.

Après Montréal, Trois-Rivières et Joliette, la Coalition a poursuivi son offensive à Rimouski le 16 février dernier.






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Mme Marois sur le cours ECR : « Nous reconnaissons la pertinence d'un tel cours »

Sur Facebook, Mme Marois répond à une question sur la position de son parti quant au programme ECR :

Pauline Marois - Première ministre du Québec

« Le Parti Québécois n'a pas pris position contre le cours d'éthique et culture religieuse. Nous reconnaissons la pertinence d'un tel cours. Il a demandé une commission parlementaire afin de s'assurer que les principes qu'il enseigne soit conforme aux attentes de la population et à la nécessité d'affirmer l'identité québécois [sic] dans un contexte de diversité. Des éléments nous font craindre que cet objectif n'est pas atteint. Nous voulons donc faire la lumière là-dessus. »
N'hésitez pas à répondre poliment à Mme Marois ici http://www.facebook.com/paulinemarois/posts/278506766309 ou ici http://www.facebook.com/paulinemarois






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Web social : trois huit groupes Facebook contre le cours ECR

Original 27 octobre 2009, mis à jour ce 22 février 2010.

Trois Huit groupes Facebook contre le programme ECR existent :
1. FLECR(Front de Libération d'Éthique et Culture Religieuse) par de jeunes étudiants (162 413 membres)
2. Contre le cours d'éthique et de culture religieuse (101 185  membres)
3. Anti-Éthique et Culture Religieuse (260 550 membres)
4. L'éthique et culture religieuse c'est plate (189 membres)
5. Pétition pour se débarrasser de l'éthique et culture religieuse de nos écoles ! (691 membres)
6. Ceux qui trouvent que les cours d'éthique c'est de la c*** de m***e !!! [c'est le nom] (116 membres)
7. Pour le libre choix parental dans l'éducation morale/religieuse des enfants (14 membres)
8. Nos...droits...sont...sacrés — Our... rights...are...sacred (145 membres)






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