dimanche 5 décembre 2021

Propositions d'Éric Zemmour en éducation : vidéo et extraits transcrits de son discours de Villepinte ce dimanche

Transcriptions

[Tout au long de cette campagne], je continuerai de rendre publiques les mesures que je propose pour la France. Notre projet politique s’inscrit dans la durée. Nous nous engageons pour les décennies suivantes et pour les prochaines générations et sur le long terme puissance rime avec éducation.

Pour l’école, nous serons du côté de l’excellence.

[Applaudissements]

Le modèle scolaire français doit revenir à ses fondamentaux avec une attention particulière pour les mathématiques et les humanités.

[Applaudissements]

Nous devons retrouver ce modèle qui a fait notre succès hier et qui fait aujourd’hui la réussite des pays asiatiques qui nous ont imités :

  • culture classique,
  • études scientifiques,
  • valorisation des savoir-faire manuel,
  • transmission des savoirs et
  • culte du mérite et de l’excellence.

[Applaudissements]

Dès la rentrée prochaine, nous referons de l’école l’instrument de l’assimilation à la française et nous chasserons des classes de nos enfants :

  • le pédagogisme,
  • l’islamo gauchisme et
  • l’idéologie LGBT.

[Applaudissements]

Nous redonnerons aux enseignants les moyens de travailler, nous rétablirons leurs autorités.

Nous interdirons

  •  l’usage de l’écriture inclusive et
  •  nous bannirons toute forme de discrimination positive.

[Applaudissements]

Oui, oui, je le promets, oui, je le promets : l’école ne sera plus laboratoire idéologique de la gauche et nos enfants ne seront plus ses cobayes.

L’école de la République l’école de la République doit redevenir le sanctuaire qu’elle fut et l’école libre, à qui nous devons tant, doit rester libre.

[Applaudissements]

L’école doit retrouver son objectif prioritaire : la transmission des savoirs, seule à même de réduire les inégalités elle ne doit plus chercher, elle ne doit plus chercher à toute force être la plus « inclusive » possible, mais au contraire rétablir le culte du mérite et de l’effort.

[Applaudissements]

Et, c’est parce qu’on transmettra de nouveau les savoirs, parce qu’on rétablira le culte de l’effort et du mérite qu’on luttera efficacement contre les inégalités sociales.

[Applaudissements]

Je veux, je veux en finir avec ce pédagogisme qui n’aura eu de cesse depuis quarante ans que de rabaisser le niveau scolaire. Au nom de l’égalité entre tous les élèves, ils les ont privés de culture.

Ils ont empêché les évaluations, ils ont banni les classements. Ils pensaient rendre service aux élèves, ils les ont privés d’excellence les empêchant de démontrer leur talent, leur intelligence et leur travail.

C’était l’école de mon enfance et, j’en suis sûr, celle de beaucoup d’entre vous ici. Cette école qui permettait en une génération de gravir les plus hauts échelons de la République. Souvenez-vous de Georges Pompidou, normalien agrégé de lettres, haut fonctionnaire, chef de l’État, dont les parents étaient enseignants et les grands-parents de modestes paysans. C’est ce type de destinée que je veux pour les prochaines générations de Français, quel que soit leur milieu social.

[Applaudissements]

Oui, oui, cette France oubliée, notre France oubliée, a le droit de retrouver une école de qualité. Cette France méprisée a le droit de retrouver des services publics. Cette France abandonnée qui manque de commissariats, qui manque de trains, qui manque de médecins, qui manque d’hôpitaux, on la prive aussi d’une école à la hauteur de ses rêves pour ses enfants. C’est injuste et c’est inadmissible.

[Applaudissements]

Mais, mais impossible n’est pas français. L’État peut partir à la reconquête de cette France abandonnée. Il doit revenir dans chaque village, dans chaque commune, dans chaque département pour proposer son modèle fondé sur l’excellence : l’excellence industrielle, l’excellence scientifique, l’excellence scolaire, l’excellence de nos services publics.

[Applaudissements]

Oui, notre combat est celui de l’excellence. Mais notre combat est avant tout celui pour la France, car face aux changements de peuples qui s’accélère, nous sommes les seuls qui osons dire la vérité les seuls à prononcer les mots qui fâchent et à proposer les mesures qui s’imposent.

Par ailleurs, dans ses priorités affichées sur son site internet, Éric Zemmour affirme:

L’apprentissage des savoir-faire fondamentaux à l’école primaire, la suppression du collège unique ou encore le relèvement du niveau du baccalauréat sont autant de mesures urgentes à mettre en œuvre pour redresser le niveau global.

Australie — Camps de « quarantaine » pour non-positifs, qui l'aurait cru il y a 2 ans ?

Vidéo à l’appui, une Australienne a livré un témoignage troublant de sa quarantaine dans un camp, où elle serait restée enfermée 14 jours malgré un test négatif. Elle se fait notamment réprimander pour avoir franchi de quelques pas son balcon sans son masque.

Hayley Hodgson, une jeune femme de 26 ans, a témoigné auprès du média Unherd News d’un séjour contraint qu’elle dit avoir subi 14 jours durant dans le centre de quarantaine australien de Howard Springs, où sont confinés des individus revenant de l’étranger, mais également des personnes ayant contracté la Covid-19 ou de simples cas contacts.


À l'intérieur d'un camp d'internement Covid australien. Vidéo sous-titrée en français (20 minutes)

Dans une vidéo qu’elle a diffusée alors qu’elle était encore enfermée dans le camp, on peut ainsi voir deux agents l’apostropher alors qu’elle se trouve sur le balcon de la chambre où elle est confinée. Lui donnant un « avertissement », il est reproché à Hayley Hodgson de ne pas avoir porté son masque allant laver son linge, mais surtout d’avoir voulu converser avec une autre personne à quelques pas de sa chambre, au-delà de son balcon. « Encore une fois, ça n’a pas à être sensé », lui a rétorqué un agent auprès duquel elle dénonçait l’absurdité des règles mises en place.

Lui faisant remarquer d’ailleurs que son test Covid était négatif, elle s’est vu opposer un simple : « Le risque reste tout de même très élevé ». 5 000 dollars d’amende en cas de récidive Prévenue qu’en cas de récidive elle risquait d’écoper d’une amende de 5 000 dollars australiens, elle a développé plus longuement l’atmosphère dystopique qui règne dans le camp lors d’une interview. « Vous avez l’impression d’être en prison. Vous avez l’impression d’avoir fait quelque chose de mal, c’est inhumain ce qu’ils font », a-t-elle ainsi confié à Unherd News le 2 décembre.

Elle a également dépeint le manque d’empathie des gardiens, qui ne se préoccuperaient que très peu des personnes en quarantaine : « Ces gens sont en combinaison de protection et tout. Ils ne veulent pas s’approcher de vous parce qu’ils pensent que vous êtes contagieux. Et ils vous déposent littéralement dans votre chambre. Et ils vous laissent. Ils ne viennent pas et ne disent rien, ils ne vérifient pas, ils ne font rien. » Le centre de Howard Springs, dans le Territoire du Nord de l’Australie, est l’un des camps dédiés à la quarantaine de personnes revenant au pays. 

D’après des informations de presse, il sert également depuis quelque temps à isoler des personnes contaminées ou simplement cas contacts — même présentant un test négatif, comme c’est le cas de Hayley Hodgson. Ainsi le 21 novembre, le site de la chaîne de télévision publique australienne ABC rapportait que « 38 cas contacts [avaient] été identifiés et étaient transférés à Howard Springs ». Le 1er décembre, le même média citait le ministre en chef du Territoire du Nord, Michael Gunner, qui déclarait que Howard Springs « n’était pas une prison, mais pas un terrain de jeux non plus ». « Les gens sont là soit parce qu’ils sont positifs au Covid, soit parce qu’ils ont un fort risque d’être positifs au Covid », expliquait-il également.

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  • Étude française. sur 27 000 personnes qui disaient souffrir de la "covid longue", seules 1 091 d'entre elles ont testées positives à un test sérologique. En d'autres mots, 96% de ces 27 000 personnes n'ont jamais eu la covid. Effet de l'hystérie autour de la Covid ? 


  • L'infection par le SRAS-CoV-2 fournit une immunité naturelle substantielle contre la réinfection. Des études récentes ont montré une forte diminution de l'immunité fournie par le vaccin BNT162b2 (Pfizer/BioNtech). Les auteurs d'une étude récente ont comparé les taux d'infection en fonction du temps écoulé depuis le dernier événement immunisant (c'est-à-dire une vaccination ou une infection). Les auteurs ont constaté que la protection contre une réinfection diminue avec le temps depuis l'infection précédente, mais la protection après infection est néanmoins supérieure à celle conférée par la vaccination avec deux doses à un moment similaire depuis le dernier événement conférant l'immunité. Une nouvelle fois l'immunité acquise naturellement est supérieure à celle acquise par la vaccination (même complète) à une même date. Recevoir le vaccin après s'être remis de Covid ne confère aucun avantage quant au risque de réinfection. Il vaut mieux avoir été infecté puis vacciné ("Récupéré-vacciné") que d'être d'abord été vacciné puis avoir infecté ("Vacciné-récupéré") à 6-8 mois, avec une séparation claire des intervalles de confiance. (Cela indique-t-il un péché originel antigénique dû à un vaccin trop étroit ?) Dans le graphique ci-dessous, une petite valeur indique un meilleur résultat (moins d'infections).