D’après les chiffres officiels, les hommes blancs ont très peu de chance d’être embauchés dans l’administration centrale publique du Canada. L’administration publique centrale (APC) comprend les ministères et les organismes figurant aux annexes I et IV de la Loi sur la gestion des finances publiques (LGFP) comme l’Agence des services frontaliers du Canada ou la Commission de l’immigration et du statut de réfugié L’APC compte environ 70 ministères, organismes et commissions, et le Conseil du Trésor est l’employeur de cette partie de la fonction publique. Il s’agit d’un sous-ensemble de la fonction publique fédérale (FPF) qui inclut également des organismes comme le Bureau du vérificateur général du Canada, Agence Parcs Canada, Agence du Revenu du Canada.
En date de mars 2023, la taille de l’APC avait augmenté de 17 278 pour atteindre un total de 253 411 employés. Le nombre d’employésNote en bas de page 5 qui s’identifient comme appartenant à un ou plusieurs groupes visés par l’équité en matière d’emploi avait augmenté de 14 792, ce qui représente un total de 176 441 employés et 69,6 % de l’effectif de l’APC.
La disponibilité au sein de la population active (DPA) est calculée d’après le Recensement de 2016 et l’Enquête canadienne sur l’incapacité de 2017.
Tous les groupes favorablement discriminés sont surreprésentés sauf les invalides. Pour les postes de cadres supérieurs, seul le groupe autochtone est « sous-représenté ».
Parmi les embauches en 2022-2023, 61 % étaient des femmes et 31,3 % de non blancs. Cela ne laisse plus grand-chose pour les hommes blancs…
Parmi les recommandations pour l’avenir : « créer de nouveaux groupes désignés pour les personnes noires et les membres de la communauté 2ELGBTQI+ dans le cadre de la Loi, de remplacer les termes “Aboriginal” par “Indigenous Peoples” dans la version anglaise de la Loi, et “minorités visibles” par “personnes racisées”, et de mettre à jour leurs définitions. »