dimanche 7 janvier 2024

L'université Rice offre des cours d'afrochimie (qui met en œuvre des sensibilités afro-américaines pour analyser la chimie)

L'université Rice (en anglais : Rice University) est une université de recherche américaine privée, située à Houston (Texas). Elle fut fondée en 1891, son campus occupe plus de 120 hectares. Rice est membre de l'Association des universités américaines depuis 1985 et est classée parmi les "R1 : Doctoral Universities - Very high research activity" (universités doctorales - activité de recherche très élevée). Y enseignent  680 personnes à temps plein, le personnel administratif y est de 2.152 alors que le nombre d'étudiants en 2021 y étaient de 8 212.

Laboratoire de mécanique et centrale électrique de l'université de Rice

Parmi les cours offerts :

CHEM 125 - AFROCHIMIE
Titre long : AFROCHIMIE : L’ÉTUDE DE LA MATIÈRE NOIRE
Département : Chimie
Mode de notation : Lettre standard
Langue d'enseignement : Enseigné en anglais
Type de cours : Cours magistral
Heures de crédit : 3
Restrictions :
Doit être inscrit à l'un des niveaux suivants :
Premier cycle professionnel
Visiteur Premier cycle
Premier cycle
Description : Les étudiants utiliseront des outils et des analyses chimiques pour comprendre la vie des Noirs aux États-Unis et mettront en œuvre des sensibilités afro-américaines pour analyser la chimie. Divers scientifiques, intellectuels et découvertes chimiques historiques et contemporains alimenteront les réflexions personnelles et les propositions visant à remédier aux inégalités en chimie et dans l'enseignement de la chimie. Ce cours sera accessible aux étudiants issus de différents milieux, y compris les disciplines STIM et non STIM. Aucune connaissance préalable de la chimie ou des études afro-américaines n'est requise pour participer à ce cours.

Canada — Plaque commémorative enlevée par la ville sans qu'elle puisse expliquer pourquoi

Au Canada, la ville de Victoria (Colombie-Britannique) a retiré une plaque commémorative alors que personne ne semble savoir pourquoi il faudrait le faire.

La ville de Victoria semble avoir retiré d’abord la plaque signalétique près du sommet du parc de Beacon Hill (colline des Balises) avant de se demander pourquoi.

La plaque a été enlevée récemment par le personnel de la ville après qu’un résident s’en soit plaint, bien qu’un porte-parole de la ville n’ait pas pu préciser ce qui préoccupait exactement le plaignant.

Dans un communiqué, la ville a indiqué que la plaque avait été temporairement retirée pendant qu’elle évaluait le texte qui y figurait.

« Aucune décision n’a été prise quant à l’avenir de la plaque. »

Un porte-parole de la ville a déclaré que « le personnel a pris la décision de retirer la plaque et nous cherchons à savoir comment et pourquoi cette décision a été prise ».

La ville tente également de déterminer ce qui, sur la plaque, a déclenché la plainte.

Le texte de la plaque est le suivant : « Lorsque Victoria a été colonisée en 1843, cette zone était un parc naturel. En 1858, Sir James Douglas, gouverneur de la colonie de l’île de Vancouver, l’a réservé comme parc et la province de Colombie-Britannique l’a donné en fiducie à Victoria. En 1882, il a été nommé ainsi en raison de deux balises placées sur la colline en 1846 pour marquer la position de Brotchie Ledge [ici un récif submergé]. La superficie est de 154 acres ».

Le parc a été créé en 1882 grâce à une subvention de la Couronne de 75 hectares accordée à la ville de Victoria en vertu d’un contrat de fiducie prévoyant qu’il serait utilisé par le public pour ses loisirs et sa jouissance.

Source

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