mercredi 3 août 2011

Ezra Levant invite Mark Steyn au sujet de son nouveau livre After America

Deux délinquants canadiens anglophones, selon les commissions des droits de la personne du Canada, à l’œuvre.

Mark Steyn parle de son nouveau livre After America et de l'européanisation croissante des États-Unis d'Amérique, et ce n'est pas un compliment dans sa bouche.




Mark Steyn aborde la conformité des zélotes de la « diversité », le prêt-à-penser des élites, la dangereuse centralisation croissante, la surdiplômanie et les mille milliards de dettes universitaires aux États-Unis, le million de $ investis dans l'éducation d'Obama (Occidental College, Columbia University, Harvard University), Anders Breivik et de nombreux autres sujets. Ezra Levant termine l'émission par un extrait du livre de Mark Steyn (pages 132 & 133) dont nous vous présentons ci-dessous un extrait traduit.


Notre traduction :

Que pensez-vous de l'immigration illégale ?

Célébrer la diversité.

Que pensez-vous des mariages homos ?

Célébrer la diversité.

Que pensez-vous de l'islam ?

Célébrer la diversité.

Que pensez-vous de la burka, des crimes d'honneur, de la mutilation génitale des femmes, de la lapidation pour adultère, de la peine capitale pour les homosexuels ?

Célébrer la diversité.

Que pensez-vous de la guerre ?

La guerre n'est jamais la réponse.

Qu'en est-il si la question est « Comment les États-Unis sont devenus indépendants ? »

Nous disons juste « donnez une chance à la paix ».

Est-ce tout ce que vous dites ?

Avons-nous déjà parlé de « célébrer la diversité » ?

Dans Fahrenheit 451, Ray Bradbury a écrit : « Si vous ne voulez pas qu'un homme se rende malheureux avec la politique, n'allez pas lui casser la tête en lui proposant deux points de vue sur une question ; proposez-lui-en un seul. Mieux encore, ne lui en proposez aucun. Qu'il oublie jusqu'à l'existence de la guerre. Si le gouvernement est inefficace, pesant, gourmand en matière d'impôt, cela vaut mieux que d'embêter les gens avec ça. La paix, Montag. »

Changement climatique ? Il n'y pas lieu de poser des questions, il n'y a pas deux camps : il y a le camp de « l'environnement » et il y a les « négationnistes ». L'immigration illégale ? Il y a le camp de la « diversité » et il y a les racistes. Depuis le jardin d'enfants, les « éducateurs » américains enseignent aux enfants qui leur sont confiés les mots du prêt-à-penser qui n'admet qu'un camp : La paix, Montag. La paix séduisante du confort et du contentement de soi.

After America
"Get ready for Armageddon"
par  Mark Steyn
chez Regnery Publishing
août 2011
400 pages

ISBN-10 : 1596981008

Lire aussi 

Mark Steyn dans After America sur l'éducation américaine (long extrait traduit en exclusivité!)




Allemagne — 2 millions d’enfants mineurs en moins en dix ans

L’Allemagne, pays le plus peuplé de l’Union européenne, a perdu 2,1 millions d’enfants de moins de 18 ans en dix ans, selon des statistiques de l’Office fédéral publiées mercredi.

En 2010, le pays comptait 13,1 millions d’enfants mineurs sur une population totale de 81,7 millions, contre 15,2 millions en 2000, selon un communiqué de Destatis. Un nombre croissant de ces jeunes enfants sont les enfants d'immigrés. L'indice synthétique de fécondité allemand était de 1,36 enfant par femme en 2009.

Destatis s’attend en outre à ce que la population allemande, passée sous la barre des 82 millions fin 2009, chute encore pour s’établir entre 65 et 70 millions d’ici à 2060.

Certains auteurs considèrent que l'État-Providence tend à éliminer toute utilité économique tangible aux enfants et pousse les gens à se dire qu'il vaut mieux dépenser son argent à ses vacances, à sa carrière, à son confort ; les autres faisant les enfants qui financeront les retraites, qui soutiendront l'économie à l'avenir.

Paradoxalement, le taux de fécondité à long terme allemand a diminué alors que la prospérité économique s'améliorait : depuis le début des années 1970, ce taux est resté constamment faible et n'a guère été affecté par les fluctuations économiques. Le démographe Herwig Birg parle d'un « paradoxe démo-économique » : plus une famille peut se permettre des enfants moins elle a d'enfants en moyenne. Seules les familles très aisées font exception à cette règle : elles ont un peu plus d'enfants que la moyenne.

Plus de programmes, moins d'enfants

Selon le rapport sur la famille 2009 (Familienreport 2009), l'État allemand offre 156 services aux familles. Tout a commencé avec la prestation pour enfants, introduite en 1955, qui s'élevait à 25 marks pour le troisième enfant. Prestation offerte dès le premier enfant depuis 1975. S'y sont ajoutées les déductions fiscales et des allocations familiales pour les assistés sociaux, les allocations de naissance pour les hauts revenus, la prise en compte du temps passé à éduquer ses enfants pour le calcul des retraites, la gratuité de l'assurance-santé des enfants dans le fonds statutaire. Aux États-Unis, le taux de natalité est de 2,1, et il n'y aucune politique de soutien à la natalité. Selon le démographe Herwig Birg, « Les gens en Allemagne sont endormis par une confiance injustifiée dans la protection sociale » qu'offre l'État-providence.

« L'État paie, les naissances baissent »
À gauche, la ligne rouge représente les naissances qui passent de 767 000 en 2000 à 665 000 en 2009. Sur le même graphique les barres représentent les dépenses liées à l'allocation à la naissance introduite en 2007 : 1,71 milliard en 2007, 4,48 milliards en 2010. En bas à droite, le montant moyen de l'allocation à la naissance : 1168 € pour un père, 856 € pour une mère par mois pendant un maximum de 14 mois.

À la défense de la politique d'allocation à la naissance, il faut préciser que si les naissances baissent en Allemagne c'est aussi que le nombre de femmes en âge d'enfanter diminue sans cesse en Allemagne.

Fécondité des immigrants

En 2008, selon l'Office fédéral de la statistique Destatis, parmi les femmes nées de 1959 à 1973 en Allemagne, la fécondité était en moyenne de 1,44 enfant, parmi les immigrantes cette fécondité était de 1,95 enfant par femme, les femmes de nationalité turque de cette cohorte ayant en moyenne 2,60 enfants. Les femmes allemandes nées en Allemagne entre 1974-1992 avaient le moins d'enfants (0,33 enfant/femme), alors que celles qui en avaient le plus étaient les femmes turques nées de 1933 à 1958 (3,59 enfants/femme).

Pour 2004, l'Office fédéral de la statistique a déterminé la religion des parents d'enfants nés cette année. Sur les près de 706.000 naissances en 2004, environ 125.000 — soit environ 18 % — venaient d'une famille catholique et 101.000 de parents protestants. En outre, 64.000 enfants nés cette année-là en Allemagne avaient deux parents musulmans.





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Toronto — 4.000 élèves coptes pourraient quitter écoles « catholiques » au sujet de nouvelles politiques « d'ouverture »

Les églises coptes orthodoxes de Toronto menacent de retirer les enfants de 4 000 familles des écoles appartenant au Toronto Catholic School Board District (le conseil scolaire public anglophone catholique de Toronto), si ce conseil scolaire ne modifie pas sa controversée politique « anti-hétérosexiste » et ne prodigue plus en conséquence un enseignement catholique dans ses écoles. Si la menace devait se concrétiser, le conseil pourrait perdre plus de 40.000.000 $ en subventions publiques par an et plus de 150 enseignants.

Si le conseil devait mettre en œuvre sa politique, d'écrire le Père Jérémie Attaalla le 22 juin, « nous n'hésiterons pas à retirer immédiatement nos enfants de toutes les écoles catholiques à Toronto ou de [la région du Grand Toronto]. »

La politique qui porte le nom officiel « d'équité », adoptée plus tôt cette année dans le cadre des politiques radicales du gouvernement de gauche ontarien  sur l'« équité et l'éducation inclusive » a suscité une mobilisation sans précédent de la part des parents qui craignent que celle-ci donnera une occasion supplémentaire à des militants et lobbies pro-homosexuels d'influencer l'éducation sexuelle des écoles du TCSBD déjà peu respectueuse, pour de nombreux parents, de la doctrine catholique.

Le plan pour « l'équité et l'éducation inclusive » définit l'homophobie comme une « attitude désobligeante ou hostile, ou parti pris négatif à l’encontre des lesbiennes et des homosexuels et des personnes bisexuelles ou transgenres (LGBT). L’homophobie peut être manifeste ou tacite et exister tant au niveau individuel que systémique. »  Bref, ne pas trouver la pratique homosexuelle « normale », comme tant de personnes de par le monde le font, pourrait être considéré comme de l'homophobie, tacite si « l'homophobe » se tait.

En outre, ce programme insiste sur le fait que l’identité fondée sur le genre ne doit pas être confondue avec l’orientation sexuelle, et peut différer du sexe biologique déterminé à la naissance. Ce n'est d'ailleurs qu'une application aux écoles de la Politique sur le harcèlement sexuel et les remarques et conduites inconvenantes liées au sexe pondues par la Commission ontarienne des droits de la personneCommission qui a fait l'objet de critiques vives en commission parlementaire il y a près de deux ans.

La politique proposée par le gouvernement de gauche ontarien et par le TCDSB comprend une déclaration vague qui oblige les écoles à tisser des liens avec des groupes communautaires externes aux écoles. Les parents craignent l'absence de critères stricts qui obligent ces groupes à respecter le magistère catholique lors de leurs interventions dans les écoles catholiques. La politique imposée par le gouvernement oblige également les écoles à favoriser la participation active des élèves « à l’élaboration et à la mise en œuvre d’initiatives visant à soutenir et à promouvoir l’équité et l’éducation inclusive ». Pour des conseillères scolaires catholiques comme Jean Del Grande, il faudrait s'assurer que dans les écoles catholiques ces initiatives « soient en accord avec la foi catholique et l'enseignement moral de l'Église catholique ».

En août, le conseil scolaire catholique se penchera sur une série d'amendements à la politique promue par les conseillères Jean Del Grande et Angela Kennedy pour s'assurer que cette politique « d'équité et d'inclusion » est interprétée de manière conforme à l'enseignement catholique.

Fr. Attaalla a précisé dans sa lettre adressée à la directrice de l'éducation Ann Perron que les Coptes retireront leurs enfants si les modifications demandées ne sont pas mises en œuvre. Il ajoute que ces amendements sont « fidèles aux enseignements du Catéchisme de l'Église catholique. »

La commission scolaire recevrait environ 10.000 dollars de subventions par enfant et il faut environ 19 enfants pour justifier l'embauche d'un enseignant supplémentaire.

Les parents catholiques pas plus que les parents coptes n'ont indiqué ce qu'ils feraient si le conseil scolaire catholique ne mettait pas ses directives « d'équité et d'ouverture » en conformité avec la doctrine catholique. L'école publique « neutre » ontarienne est également tenue d'appliquer cette politique imposée par le gouvernement de gauche ontarien.






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