vendredi 7 décembre 2012

Tous les Québécois doivent mettre l'épaule à la roue... sauf les étudiants ?


D'Yves Boisvert de la Presse

Former un vétérinaire coûte 30 000$ par année (c'est environ 4000$ pour un étudiant en sciences humaines). En 2007, on calculait que l'étudiant en médecine vétérinaire payait 6% de sa formation. Vu le gel des droits de scolarité et l'augmentation naturelle des coûts, cette proportion va baissant.
 [...]
En cette année de dures compressions, l'ironie est sublime. Les étudiants, qui seront les gens les mieux rémunérés du Québec de demain, contribuent de moins en moins, ont de plus en plus d'aide... Mais on n'attend pas pour comprimer les dépenses des universités.
La semaine dernière, l'Université de Montréal a lancé la plus grande campagne de financement de son histoire. On vise 500 millions de dollars en dons - la dernière, terminée en 2003, a rapporté 218 millions. Déjà près de 200 millions ont été recueillis en «pré-campagne». 
C'est bien. Mais on a du chemin à faire, question philanthropie. 
Pendant ce temps, UBC [Colombie-Britannique] lance une campagne de... 1,5 milliard. UofT [Toronto]... 2 milliards. 
Cet argent est utilisé pour des projets spéciaux, des bourses d'excellence, des chaires, des labos, souvent ce qui permet à un département de se distinguer. Ce n'est pas pour payer le chauffage. 
Quand on voit l'écart se creuser, comment ne pas craindre que les universités québécoises ne soient de plus en plus à la traîne? 
Quand on aura rendu les institutions de haut savoir québécoises un peu plus médiocres, et en particulier les seules grandes universités de recherche francophones, peut-être se souviendra-t-on de l'année où l'on a sacralisé le gel des droits de scolarité.
Tout le monde doit faire un effort, nous dit le ministre Duchesne. 
Tout le monde, sauf les étudiants.




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Loyola considère faire appel devant la Cour suprême

Le professeur Douglas Farrow de l'Université McGill, témoin expert pour le collège Loyola, a déclaré au site LifeSiteNews que Loyola envisageait de faire appel de la décision de la Cour d'appel du Québec devant la Cour suprême du Canada. Le professeur Farrow a également déclaré qu'« il n'y a actuellement au Canada aucune autre affaire en matière de liberté religieuse plus importante que celle-ci. » La demande d’autorisation d’appel doit être signifiée et déposée par les avocats de Loyola auprès de la Cour surprême « dans les 60 jours suivant la date du jugement porté en appel ».

Rappelons que, par son jugement rendu le 4 décembre 2012, la Cour d’appel avait renversé le jugement favorable de la Cour supérieure de Montréal, qui reconnaissait à l'école secondaire Loyola le droit d’enseigner un programme équivalent plutôt que le programme obligatoire Éthique et culture religieuse (ECR).

Ce jugement de la Cour d'appel conforte le ministère de l'Éducation dans son refus de considérer le programme de Religions du monde et de morale comme équivalent au controversé programme d'Éthique et de culture religieuse parce que le programme de Loyola adopte une approche catholique alors que le programme d'État est lui « laïque ». Les critiques du programme ECR ne le trouvent pas tant laïque que relativiste dans son apparente neutralité. Le juge Fournier de la Cour d'appel du Québec n'hésite à déclarer que la déconfessionnalisation des écoles au Québec permet l'imposition d'un programme neutre comme ECR dans une école catholique privée.

Dans le même article, le secrétaire de la Coalition pour la liberté en éducation (CLÉ) affirme être étonné que les juges de la Cour d'appel trouvent « parfaitement raisonnable de laïciser l'enseignement dispensé dans une école privée catholique. » Il a souligné que cette décision « est au mieux un oxymore », c'est-à-dire au mieux une formule en apparence contradictoire.

Voir aussi

Texte du jugement en appel Loyola contre le Monopole de l'Éducation

ECR — Appel de la cause Loyola, les trois juges en délibéré (Fournier a suivi grosso modo la plaidoirie de Me Boucher, la nomination de Fournier avait été accueilli avec incompréhension).

Mémoire en appel de la Loyola High School et John Zucchi c. le ministère de l'Éducation, des Loisirs et du Sport

Directeur du collège Loyola : la perspective prescrite en ECR est relativiste

Le juge Richard Wagner qui a entendu l'affaire Loyola contre MELS pressenti à la Cour suprême

ECR — Décision favorable au Collège Loyola dans l'affaire qui l'oppose au Monopole de l'Éducation (en première instance)

À qui sont ces enfants au juste ?

Déclaration de Me Mark Phillips avocat de S.L. à la suite de la décision Deschamps de la Cour Suprême


Me Mark Phillips explique le jugement de la Cour suprême du Canada, ce qu'est le programme d'éthique et de culture religieuse (ECR) et ce que demandaient les parents de Drummonville





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Usurpateur arrêté

Saint Nicolas est passé hier récompenser les bons enfants. On nous informe que la police aurait mis la main sur un usurpateur.


Ce site permet de se pencher sur l'histoire de la fête de saint Nicolas. La fête de Sinter Klaas fut importée aux États-Unis (à la Nouvelle-Amsterdam) par les Hollandais (et les Belges, voir Pierre Minuit). Coca-Cola finira de transformer saint Nicolas (Sinter Klaas) en Père Noël (Santa Claus).


La Saint-Nicolas de Jan Steen (1665-1668)


Voir aussi
Belgique — Saint Nicolas sans croix





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Les adultes en couple sans enfant risquent plus de mourir prématurément

Des chercheurs de l’Université d’Århus ont réalisé une étude à partir des nombreuses données disponibles sur la période 1994-2008, relatives aux 21 276 couples danois qui, n’arrivant pas à avoir d’enfants naturellement, ont tenté la fécondation in vitro (FIV) entre 1994 et 2005.

Selon le Pr Esben Agerbo, qui a dirigé les recherches, « consciente du fait que l’association ne signifie pas la causalité, notre étude suggère que les taux de mortalité sont plus élevés chez les personnes sans enfant. »

Ainsi, parmi les femmes qui sont restées sans enfant, le taux de mortalité précoce liée à des troubles du système circulatoire, aux cancers et autres accidents était quatre fois plus élevés que chez celles qui, par la suite, ont donné naissance à un enfant (15 210 entre 1994 et 2005). Chez les femmes qui ont adopté un enfant (1 564), ce taux est 50 % inférieur par rapport à celles qui ont donné la vie.

Selon l’étude publiée dans le Journal of Epidemiology and Community Health, les taux de mortalité étaient environ deux fois plus élevé chez les hommes qui ne sont pas devenus des parents, que ce soit naturellement ou par adoption.

Les taux de problèmes de santé mentale étaient similaires entre couples avec et couples sans enfants, sauf pour ce qui concerne les problèmes de drogue et d’alcool, en moyenne plus courants chez les couples sans enfant qui auraient souhaité accueillir la vie.

Des résultats qui montrent que l’accueil de la vie est bon pour la santé et, surtout, qu’avoir le sentiment de remplir ses objectifs de vie l’améliore.

Voir aussi

Les femmes qui ont plusieurs enfants vivent plus longtemps




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