Nouvel épisode de notre feuilleton Le Québec à l’avant-garde. Voir les épisodes précédents Un juge demande la reconnaissance des familles à trois parents, À dépenses similaires, l’Ontario diplôme de plus en plus alors que le Québec fait du surplace et Québec : jamais aussi peu de naissances depuis 10 ans, jamais autant de décès depuis la tenue des statistiques.
Les enseignants et éducateurs en garderie qui accueilleraient de « plus en plus des enfants transgenres » dans leurs groupes selon TVA nouvelles, pourront bientôt utiliser un des 500 exemplaires du premier jouet conçu pour expliquer cette apparente mode récente.
Jacques Pétrin est un des premiers à avoir commandé des exemplaires de Sam, premier jouet transgenre au monde. Il croit que ses créateurs québécois ont bien fait de concevoir un jouet que les enfants pourront manipuler, au lieu des traditionnels livres ou campagnes de communication.
« Il y a des jeunes qui n’ont même pas commencé à apprendre à lire. Ça arrive souvent avant ça », affirme M. Pétrin, en faisant référence aux questionnements sur ce qu’on nomme parfois l’identité de genre. Il est coordonnateur de la Table nationale de lutte contre l’homophobie et la transphobie des réseaux de l’éducation.
Afin d’enrayer la prétendue « transphobie » dès le plus jeune âge, l’agence LG2 et l’organisme Enfants transgenres Canada ont créé un jouet basé sur le modèle des poupées russes, accompagné d’un court film qui raconte l’histoire du personnage imaginaire Sam.
Chaque poupée représente les étapes par lesquelles peuvent passer certains enfants qui se questionnent sur leur identité de genre. Par exemple, la deuxième poupée montre Sam, alors considéré comme une fillette, qui s’amuse naïvement à se dessiner une moustache.
La cinquième poupée montre Sam dans une phase plus sombre, où il éprouve de la tristesse à force de se sentir rejeté.
Les intervenants pourront donc présenter la vidéo aux enfants, les laisser s’amuser avec le jouet et les inviter à discuter de ce qu’ils ont retenu, avance M. Pétrin.
« Ça ne dit pas aux enfants comment être, mais plutôt comment accepter ceux qui vivent cela », explique le designer graphique Jean-Philippe Dugal, chez LG2, qui espère rien de moins que de « changer le monde » grâce à Sam.
Au cours des 10 dernières années en Angleterre, on assiste a eu une forte augmentation du nombre de références à des cliniques de genre pour les adolescentes qui veulent devenir des garçons.
Une étude de 2017 a établi une association entre ce phénomène et le fait d’avoir un ami (ou plusieurs amis) identifié comme transgenre, suggérant que cette augmentation ait des similitudes avec une contagion sociale. Ces filles ont fréquemment d’autres problèmes de santé mentale, comme l’autisme ou un trouble de la personnalité limite, qui devraient plutôt être au centre des préoccupations.
Des statistiques récentes estiment que six adultes sur 1000 sont des transgenres (un nombre qui a étrangement doublé au cours de la dernière décennie), et jusqu’à une personne sur 100 pourrait avoir une différence de développement sexuel (une condition médicale anciennement appelée « intersexe »).
Sans aucun doute, ces individus méritent la dignité et le respect. En même temps, on ne s’avance guère en affirmant que l’immense majorité des enfants grandiront en s’identifiant à leur sexe de naissance.
Pour le psychologue clinicien et professeur de psychologie à l’Université de Toronto, Jordan Peterson, on assiste à une épidémie d’autodiagnostic chez les jeunes, une course à la multiplication des pathologies, une glorification des troubles comme les troubles de la personnalité limite, lesquels sont rares. Cette course victimaire qui permet au plus opprimé d’atteindre le sommet de la hiérarchie aboutit à un nivellement vers le bas.
Les adultes n’aident pas les jeunes enfants à trouver une voie de l’avenir noble et difficile, où ils seront responsables et avanceront confiants vers l’âge adulte. Bien au contraire. Nous glorifions un statut extrêmement minoritaire, une confusion qui se résorbe souvent à l’adolescence avec l’enclenchement de la puberté. Au lieu de cela, on voit des écoles envoyer des enfants à des cliniques spécialisées au moindre soupçon de trouble de l’identité sexuelle et des parents aller jusqu’à demander que la puberté de leur enfant soit retardée par des injections d’hormones.
Quiconque essaie de parler de cela sait à quoi s’attendre : on vous appelle un bigot haineux. Aux parents, en particulier, on affirme que 41 % des personnes transgenres ont tenté de se suicider et que leur enfant fera partie de cette statistique s’ils ne cèdent pas à leur affirmation infantile d’être né dans le mauvais corps. C’est exactement ce que fait l’organisme Enfants transgenres Canada sur sa page d’accueil et dans ses interventions dans les médias.
Cependant, les chercheurs qui ont publié cette statistique ont reconnu les limites de leur étude ; ils n’ont pas demandé aux répondants s’ils souffraient d’autres problèmes de santé mentale ni s’ils s’identifiaient [encore] comme transgenres, au moment de leur tentative de suicide.
Pour Debra Soh, titulaire d’un doctorat en neurosciences sexuelles de l’Université York, les thérapeutes sont désormais incapables d’avoir d’honnêtes conversations avec les parents au sujet de leurs enfants, de peur de perdre leur permis d’exercer de peur d’enfreindre la Loi ontarienne de 2015 sur l’affirmation de l’orientation sexuelle et de l’identité sexuelle car, selon elle, « Nul ne doit, lorsqu’il fournit des services de soins de santé, fournir un traitement visant à changer l’orientation sexuelle ou l’identité sexuelle d’une personne de moins de 18 ans. » Cela a des implications importantes pour le bien-être de l’enfant, car la transition sociale et médicale n’est souvent pas une solution appropriée.
En prenant les affirmations des enfants pour argent comptant, les adultes leur refusent l’aide dont ils ont besoin. L’objectif d’une politique et d’un traitement médical efficaces devrait être d’améliorer la vie de ceux qui souffrent, plutôt que de s’autocongratuler parce que nous serions ouverts d’esprit, tolérants, bisounours et progressistes.
Voir aussi
Jordan Peterson et les jeunes « trans » (M-à-j avis de Debra Soh sur l’augmentation de ceux-ci)
Priorité éducative du Québec (du moment) : Urgence : « Adapter l’école aux écoliers transgenres »
Élève à la télévision : « J’en parlais avec mes amis trans à l’école... »
Angleterre — Au moindre soupçon, des écoles considèrent désormais les élèves comme transgenres
Priorité en éducation selon le syndicat CSQ : lutter contre l’hétérosexisme...
Le genre et l’université : une chape de plomb s’abat
Garçon gardé par un couple de lesbiennes subit un traitement hormonal pour bloquer sa puberté
Les enseignants et éducateurs en garderie qui accueilleraient de « plus en plus des enfants transgenres » dans leurs groupes selon TVA nouvelles, pourront bientôt utiliser un des 500 exemplaires du premier jouet conçu pour expliquer cette apparente mode récente.
Jacques Pétrin est un des premiers à avoir commandé des exemplaires de Sam, premier jouet transgenre au monde. Il croit que ses créateurs québécois ont bien fait de concevoir un jouet que les enfants pourront manipuler, au lieu des traditionnels livres ou campagnes de communication.
« Il y a des jeunes qui n’ont même pas commencé à apprendre à lire. Ça arrive souvent avant ça », affirme M. Pétrin, en faisant référence aux questionnements sur ce qu’on nomme parfois l’identité de genre. Il est coordonnateur de la Table nationale de lutte contre l’homophobie et la transphobie des réseaux de l’éducation.
Afin d’enrayer la prétendue « transphobie » dès le plus jeune âge, l’agence LG2 et l’organisme Enfants transgenres Canada ont créé un jouet basé sur le modèle des poupées russes, accompagné d’un court film qui raconte l’histoire du personnage imaginaire Sam.
Chaque poupée représente les étapes par lesquelles peuvent passer certains enfants qui se questionnent sur leur identité de genre. Par exemple, la deuxième poupée montre Sam, alors considéré comme une fillette, qui s’amuse naïvement à se dessiner une moustache.
Sam « considérée comme une fillette » explore son identité à la garderie |
La cinquième poupée montre Sam dans une phase plus sombre, où il éprouve de la tristesse à force de se sentir rejeté.
Les intervenants pourront donc présenter la vidéo aux enfants, les laisser s’amuser avec le jouet et les inviter à discuter de ce qu’ils ont retenu, avance M. Pétrin.
« Ça ne dit pas aux enfants comment être, mais plutôt comment accepter ceux qui vivent cela », explique le designer graphique Jean-Philippe Dugal, chez LG2, qui espère rien de moins que de « changer le monde » grâce à Sam.
Au cours des 10 dernières années en Angleterre, on assiste a eu une forte augmentation du nombre de références à des cliniques de genre pour les adolescentes qui veulent devenir des garçons.
Une étude de 2017 a établi une association entre ce phénomène et le fait d’avoir un ami (ou plusieurs amis) identifié comme transgenre, suggérant que cette augmentation ait des similitudes avec une contagion sociale. Ces filles ont fréquemment d’autres problèmes de santé mentale, comme l’autisme ou un trouble de la personnalité limite, qui devraient plutôt être au centre des préoccupations.
Des statistiques récentes estiment que six adultes sur 1000 sont des transgenres (un nombre qui a étrangement doublé au cours de la dernière décennie), et jusqu’à une personne sur 100 pourrait avoir une différence de développement sexuel (une condition médicale anciennement appelée « intersexe »).
Sans aucun doute, ces individus méritent la dignité et le respect. En même temps, on ne s’avance guère en affirmant que l’immense majorité des enfants grandiront en s’identifiant à leur sexe de naissance.
Pour le psychologue clinicien et professeur de psychologie à l’Université de Toronto, Jordan Peterson, on assiste à une épidémie d’autodiagnostic chez les jeunes, une course à la multiplication des pathologies, une glorification des troubles comme les troubles de la personnalité limite, lesquels sont rares. Cette course victimaire qui permet au plus opprimé d’atteindre le sommet de la hiérarchie aboutit à un nivellement vers le bas.
Les adultes n’aident pas les jeunes enfants à trouver une voie de l’avenir noble et difficile, où ils seront responsables et avanceront confiants vers l’âge adulte. Bien au contraire. Nous glorifions un statut extrêmement minoritaire, une confusion qui se résorbe souvent à l’adolescence avec l’enclenchement de la puberté. Au lieu de cela, on voit des écoles envoyer des enfants à des cliniques spécialisées au moindre soupçon de trouble de l’identité sexuelle et des parents aller jusqu’à demander que la puberté de leur enfant soit retardée par des injections d’hormones.
Quiconque essaie de parler de cela sait à quoi s’attendre : on vous appelle un bigot haineux. Aux parents, en particulier, on affirme que 41 % des personnes transgenres ont tenté de se suicider et que leur enfant fera partie de cette statistique s’ils ne cèdent pas à leur affirmation infantile d’être né dans le mauvais corps. C’est exactement ce que fait l’organisme Enfants transgenres Canada sur sa page d’accueil et dans ses interventions dans les médias.
Tiré de la page d’accueil du site militant Enfants transgenres Canada |
Cependant, les chercheurs qui ont publié cette statistique ont reconnu les limites de leur étude ; ils n’ont pas demandé aux répondants s’ils souffraient d’autres problèmes de santé mentale ni s’ils s’identifiaient [encore] comme transgenres, au moment de leur tentative de suicide.
Extrait de l’article de TVA Nouvelles qui n’interroge personne pour remettre en question cette statistique et son insinuation simpliste (c’est la « transphobie » qui causerait ces suicides)
Pour Debra Soh, titulaire d’un doctorat en neurosciences sexuelles de l’Université York, les thérapeutes sont désormais incapables d’avoir d’honnêtes conversations avec les parents au sujet de leurs enfants, de peur de perdre leur permis d’exercer de peur d’enfreindre la Loi ontarienne de 2015 sur l’affirmation de l’orientation sexuelle et de l’identité sexuelle car, selon elle, « Nul ne doit, lorsqu’il fournit des services de soins de santé, fournir un traitement visant à changer l’orientation sexuelle ou l’identité sexuelle d’une personne de moins de 18 ans. » Cela a des implications importantes pour le bien-être de l’enfant, car la transition sociale et médicale n’est souvent pas une solution appropriée.
En prenant les affirmations des enfants pour argent comptant, les adultes leur refusent l’aide dont ils ont besoin. L’objectif d’une politique et d’un traitement médical efficaces devrait être d’améliorer la vie de ceux qui souffrent, plutôt que de s’autocongratuler parce que nous serions ouverts d’esprit, tolérants, bisounours et progressistes.
Voir aussi
Jordan Peterson et les jeunes « trans » (M-à-j avis de Debra Soh sur l’augmentation de ceux-ci)
Priorité éducative du Québec (du moment) : Urgence : « Adapter l’école aux écoliers transgenres »
Élève à la télévision : « J’en parlais avec mes amis trans à l’école... »
Angleterre — Au moindre soupçon, des écoles considèrent désormais les élèves comme transgenres
Lire prof. Jordan Peterson : « Nous sommes en pleine épidémie psychologique. Cela se produit régulièrement. »
Priorité en éducation selon le syndicat CSQ : lutter contre l’hétérosexisme...
Le genre et l’université : une chape de plomb s’abat
Garçon gardé par un couple de lesbiennes subit un traitement hormonal pour bloquer sa puberté
Thomas entre Pauline Moreno et Debra Lobel qui affirment qu’il n’a pas subi de pressions dans sa décision de devenir une fille