De l’hebdomadaire franco-ontarien L’Express :
En réalité, en ce début de 21e siècle, on a parfois/souvent l’impression que ce sont dans nos universités où la raison fait le plus cruellement défaut et où triomphe l’obscurantisme.
Dernière affaire en date, après les histoires récurrentes de conférences annulées suite aux protestations d’âmes sensibles offensées d’avance : celle de la jeune assistante [Lindsay Shepherd, 22 ans] de Wilfrid Laurier traînée devant un tribunal digne de l’Inquisition pour avoir montré à sa classe un débat sur les « pronoms transgenres » à l’émission The Agenda de TVO (alias Breitbart-sur-le-lac).
[Note du carnet : Le professeur superviseur de Shepherd, Nathan Rambukkana, aurait même dit à Shepherd qu’en montrant la vidéo de manière neutre, sans la dénonciation désormais obligatoire des propos de Peterson, cela revenait essentiellement à « faire écouter de façon neutre un discours de Hitler... »
Selon le conseil facultaire qui a interrogé l’assistante (écoutez l’audio), depuis le passage du projet de loi C-16, montrer une telle vidéo sans critiquer les propos de Jordan Peterson serait discriminatoire et illégal... L’audio a été enregistré par Lindsay Shepherd. En présentant cette vidéo, l’assistante à « menacer des étudiants » et à créer un « climat toxique ». Nathan Rambukkana n’a pas voulu dire combien de gens se seraient plaints. On entend Lindsay Sheperd pleurer devant le tribunal facultaire. « Comment les ai-je menacés ? », de dire la gorge nouée la jeune femme. « En les exposant à des opinions qui circulent sur la place publique ? »
Cet incident a suscité une levée de boucliers au Canada anglais. Scandale qui a forcé l’université Wilfred Laurier à s’excuser (enfin... peut-être) auprès de l’assistante. La célèbre chroniqueuse Christie Blatchford n’a pas mâché ses mots après la publication de ces excuses. L’article de Blatchford est surmonté du titre : « Voilà où l’université Laurier peut se mettre leurs excuses à Lindsay Shepherd »... Puis dans le premier paragraphe, elle caractérise ainsi les explications écrites du superviseur : « La “lettre ouverte” de Rambukkana est fidèle en tout point à cet homme capable d’invoquer le spectre d’Hitler pour tenter de faire taire une subalterne : lâche, dissimulatrice et révisionniste. »]
Disciplines bidon
C’est que cette discussion, imaginez-vous, animée par l’extrémiste enragé Steve Paikin, donnait la parole à des intervenants exprimant plus d’une opinion, dont celle de l’infréquentable prof de psychologie Jordan Peterson de l’Université de Toronto, l’équivalent moderne d’Hitler selon le prof titulaire de la classe, le chef du département d’études en « Communication » et la directrice de la « Prévention de la violence contre les genres » sur ce campus de Kitchener-Waterloo.
Basta ! Ces comités terroristes et les programmes d’études inutiles qui les supportent doivent disparaître, afin de revaloriser la liberté d’opinion et d’expression auprès de nos jeunes qui sont nos futurs dirigeants.
Ne cherchez pas plus loin pourquoi la population se méfie de plus en plus de telles « élites », et réagit parfois à leur incompétence et leurs folies en votant pour des Rob Ford et des Donald Trump.
Jordan Peterson est un provocateur [note du carnet : nous n’en sommes pas du tout convaincus, il ne veut pas qu’on lui impose des pronoms pondus par des extrémistes, mais y résister est devenu une provocation], mais il n’est pas seul à réclamer une réévaluation des disciplines universitaires en faveur de celles qui mènent à de vrais emplois et de réelles avancées économiques, scientifiques et culturelles. Au lieu de cela, on trouve de plus en plus de programmes d’études fondés sur des pseudosciences ou des modes douteuses, dont les seules fonctions semblent être de perpétuer leur clique de gourous et de disciples.
En réalité, en ce début de 21e siècle, on a parfois/souvent l’impression que ce sont dans nos universités où la raison fait le plus cruellement défaut et où triomphe l’obscurantisme.
Dernière affaire en date, après les histoires récurrentes de conférences annulées suite aux protestations d’âmes sensibles offensées d’avance : celle de la jeune assistante [Lindsay Shepherd, 22 ans] de Wilfrid Laurier traînée devant un tribunal digne de l’Inquisition pour avoir montré à sa classe un débat sur les « pronoms transgenres » à l’émission The Agenda de TVO (alias Breitbart-sur-le-lac).
[Note du carnet : Le professeur superviseur de Shepherd, Nathan Rambukkana, aurait même dit à Shepherd qu’en montrant la vidéo de manière neutre, sans la dénonciation désormais obligatoire des propos de Peterson, cela revenait essentiellement à « faire écouter de façon neutre un discours de Hitler... »
Selon le conseil facultaire qui a interrogé l’assistante (écoutez l’audio), depuis le passage du projet de loi C-16, montrer une telle vidéo sans critiquer les propos de Jordan Peterson serait discriminatoire et illégal... L’audio a été enregistré par Lindsay Shepherd. En présentant cette vidéo, l’assistante à « menacer des étudiants » et à créer un « climat toxique ». Nathan Rambukkana n’a pas voulu dire combien de gens se seraient plaints. On entend Lindsay Sheperd pleurer devant le tribunal facultaire. « Comment les ai-je menacés ? », de dire la gorge nouée la jeune femme. « En les exposant à des opinions qui circulent sur la place publique ? »
Cet incident a suscité une levée de boucliers au Canada anglais. Scandale qui a forcé l’université Wilfred Laurier à s’excuser (enfin... peut-être) auprès de l’assistante. La célèbre chroniqueuse Christie Blatchford n’a pas mâché ses mots après la publication de ces excuses. L’article de Blatchford est surmonté du titre : « Voilà où l’université Laurier peut se mettre leurs excuses à Lindsay Shepherd »... Puis dans le premier paragraphe, elle caractérise ainsi les explications écrites du superviseur : « La “lettre ouverte” de Rambukkana est fidèle en tout point à cet homme capable d’invoquer le spectre d’Hitler pour tenter de faire taire une subalterne : lâche, dissimulatrice et révisionniste. »]
Disciplines bidon
C’est que cette discussion, imaginez-vous, animée par l’extrémiste enragé Steve Paikin, donnait la parole à des intervenants exprimant plus d’une opinion, dont celle de l’infréquentable prof de psychologie Jordan Peterson de l’Université de Toronto, l’équivalent moderne d’Hitler selon le prof titulaire de la classe, le chef du département d’études en « Communication » et la directrice de la « Prévention de la violence contre les genres » sur ce campus de Kitchener-Waterloo.
L’émission en question. Imaginez : un débat contradictoire! (En anglais uniquement)
Basta ! Ces comités terroristes et les programmes d’études inutiles qui les supportent doivent disparaître, afin de revaloriser la liberté d’opinion et d’expression auprès de nos jeunes qui sont nos futurs dirigeants.
Ne cherchez pas plus loin pourquoi la population se méfie de plus en plus de telles « élites », et réagit parfois à leur incompétence et leurs folies en votant pour des Rob Ford et des Donald Trump.
Jordan Peterson est un provocateur [note du carnet : nous n’en sommes pas du tout convaincus, il ne veut pas qu’on lui impose des pronoms pondus par des extrémistes, mais y résister est devenu une provocation], mais il n’est pas seul à réclamer une réévaluation des disciplines universitaires en faveur de celles qui mènent à de vrais emplois et de réelles avancées économiques, scientifiques et culturelles. Au lieu de cela, on trouve de plus en plus de programmes d’études fondés sur des pseudosciences ou des modes douteuses, dont les seules fonctions semblent être de perpétuer leur clique de gourous et de disciples.
[
Lindsay Shepherd s’explique : la faculté s’oppose à l’esprit critique et au débat, il n’y a pas de discussion possible sur ce sujet. « Pour eux, j’ai commis un acte transphobe ». « Ils ont comparé Jordan Peterson à Hitler ».]
Voir aussi
La croisade des LGBT contre la liberté d’expression et les distinctions linguistiques immémoriales
Église catholique s'inquiète du projet de loi C-16 punissant la liberté d'expression sur le genre
Odious censuring of grad student worsened by Hitler reference
Wilfrid Laurier University insults our liberty
Christie Blatchford: Here’s where Laurier can stick their apology to Lindsay Shepherd Rambukkana’s “open letter” is all I expected of a man who would invoke the spectre of Hitler to try to shut down an underling—craven, dissembling, revisionist