Des actes horribles qui s’étalent sur plus de 15 ans. Un ancien éducateur, prénommé Ashley Paul Griffith, a avoué lundi lors de l’ouverture de son procès devant le tribunal de district du Queensland (Australie) plus de 307 délits sexuels commis sur des enfants lorsqu’il officiait dans des garderies à Brisbane (Australie), mais aussi à Pise (Italie) entre janvier 2007 et août 2022.
L’homme de 46 ans était accusé de 190 actes illégaux et indécents commis sur un enfant de moins de 12 ans dont il avait la charge, de 28 viols, de 67 actes de fabrication de matériel d’exploitation d’enfants, de 4 actes de production de matériel d’exploitation d’enfants et d’un acte de distribution de matériel d’exploitation d’enfants.
À noter aussi que 13 chefs d’accusation ont été abandonnés au début de l’audience de lundi et que 60 victimes ont été citées au tribunal.
« Nous devrons faire face à cette situation tout au long de notre vie »
« Lorsqu’elle grandira, nous ferons face à cette situation au fur et à mesure qu’elle se présentera, mais nous devrons y faire face tout au long de notre vie (…) Nous pensons qu’il y a quelque chose de cassé dans le système, comment quelqu’un comme ça peut s’en tirer pendant si longtemps », a assuré le père de l’une des victimes, dont les propos ont été relayés par The Guardian.
La police fédérale australienne a indiqué que le principal suspect, qualifié pour s’occuper d’enfants, a probablement enregistré tous ses délits présumés sur des téléphones et des caméras au travail.
Un rapport de psychiatrie demandé pour le suspect
Ashley Paul Griffith a travaillé dans plusieurs garderies à Brisbane et à Sydney (Australie), ainsi qu’à Pise (Italie), même si aucun acte condamnable par la justice n’a été relevé dans certaines d’entre elles.
Le quadragénaire a été arrêté en octobre 2022 par des agents de la police du Queensland. La date de condamnation du pédophile n’a pas encore été fixée, mais il comparaîtra à nouveau devant le tribunal du district le 9 septembre prochain.
À la demande de la procureure de la Couronne, le tribunal a ordonné qu’un rapport de psychiatrie soit préparé dans le cadre d’un rapport préalable à la détermination de la peine.