vendredi 25 septembre 2009

Colloque sur les origines catholiques de la Révolution tranquille québécoise

Le 30 juillet 2009, en la paroisse de Sainte-Julienne de Montcalm, eut lieu un colloque sur la Révolution tranquille, ses origines catholiques et ses effets sur la société contemporaine québécoise. Un reportage de Marie-Josée Lavoie. (12 minutes) Le NIC publie deux articles sur cet événement dans son numéro du 13 septembre.







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Y a-t-il un parti de l'opposition à Québec ?

Lettre ouverte de M.  Réal Gaudreault :
La question mérite d'être posée puisque dans la cause qui oppose de nombreux parents québécois au ministère de l'Éducation et au gouvernement de M. Charest dans le dossier du cours Éthique et culture religieuse, c'est le silence complet à l'Assemblée nationale. À moins qu'il s'agisse plutôt d'un silence complice ? Depuis septembre 2008, tous les parents québécois ont perdu le droit d'exempter leurs enfants de contenu pédagogique qu'ils jugeraient contraire à leur liberté de conscience religieuse. Ce droit est pourtant garanti dans les chartes québécoises et canadiennes des droits. Mais voilà, plus rien ne s'applique. Pis encore, la presque totalité des citoyens québécois ignore tout de cette affaire.

Rappelons seulement que ce cours de religion d'État (ÉCR) est imposé dans les écoles publiques et privées sans droit d'exemption sur une période de 11 ans à tous les enfants du Québec.

Mais croyez-moi, il y encore pire que la méconnaissance des parents dans ce dossier. Les députés du Parti québécois, grands lecteurs de récits historiques devant l'Éternel au Moulin à paroles, sont très au courant de la situation. À moins qu'ils se soient contraints à une règle du silence puisque la chef, Mme Marois, est en bonne partie responsable de recul démocratique dont sont victimes les parents québécois. C'est elle qui, avec M. Stéphane Dion, a ouvert la porte de la déconfessionnalisation des structures scolaires en 1997. Elle a retiré le Québec de l'application de l'article 93 de la Constitution canadienne en matière d'enseignement confessionnel. Puis, en 2005, elle et son Parti appuyaient le Parti libéral de Jean Charest pour retirer un droit fondamental des parents : celui de choisir ou de refuser un enseignement religieux à l'école.

Une seule question Mme Marois : si vous refusez de jouer votre rôle de chef de l'opposition dans le dossier de l'imposition du cours Éthique et culture religieuse, qui le fera à votre place ? Qui se lèvera pour défendre ce droit à la liberté de conscience ? Où bien êtes-vous plutôt d'accord avec le gouvernement Charest ? Vous copinez donc ensemble dans cette affaire. Quelle honte Mme Marois !


Réal Gaudreault, Saguenay






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Silence radio

Plus d'une semaine après la remise de la lettre des évêques catholiques québécois inquiets à la ministre Courchesne, trois jours après la publication de cette lettre où les évêques demandent des corrections importantes à l'implantation du programme d'éthique et de culture religieuse (ECR), deux jours après leur conférence de presse où ils parlaient d'un échec possible de ce programme et de dérapages observés dans les cahiers d'activités ECR, c'est le silence de la part du Monopole de l'Éducation (MELS) et des médias du groupe GESCA (La Presse, La Voix de l'Est, Le Soleil, La Tribune...) et du Devoir.

On pourrait penser que ces inquiétudes ne font pas leur affaire et qu'ils ne tiennent pas à alimenter la discussion et le dialogue sur ces remarques épiscopales et les problèmes liés à l'implantation du cours gouvernemental d'ECR. Un droit à l'ignorance de leurs lecteurs et électeurs ?

On serait tenté d'avancer que, les évêques ayant servi de caution morale pour imposer ce programme unique, les partisans du multiculturalisme obligatoire et du pluralisme normatif n'ont plus besoin de ces épiscopes dès lors qu'ils ne vantent plus ce programme et qu'ils deviennent plus réticents et inquiets. Ils ignorent donc les évêques.

Sur un autre sujet, le jugement dans l'affaire de Drummondville. Le gouvernement maintient également son silence radio, prétextant que l'affaire est devant les tribunaux, alors que depuis quatre semaines les parents déboutés n'ont toujours pas décidé de faire appel et que l'affaire n'est donc pas en justice...

Mais comme l'a révélé le responsable du programme ECR, M. Jacques Pettigrew, alors qu'il était interrogé par Me Bélisle, il ne faut pas informer les parents par des réunions publiques, discuter du cours, car ce serait offrir une tribune pour les parents sceptiques devant le pluraliste obligatoire dès six ans ou outrés par l'imposition de ce programme à leur insu.
Me Bélisle, continue la lecture – …ce genre de rencontres risque d’offrir aux représentants de la CLÉ une tribune que ce mouvement, pour l’instant marginal, recherche à des fins de promotion de ses idées, ainsi nous estimons qu’il serait préférable de ne pas répéter ces rencontres. C’est bien ça ?

M. Pettigrew – Exact.

Me Bélisle – Alors votre stratégie à vous autres c’est on ne fait plus de rencontres, on ne va pas exposer ou communiquer ou faire la pro-mo-tion é-ner-gique du programme, du nouveau produit parce qu’on se fait brasser. Vous l’avez dit aux pages précédentes que vous vous êtes fait brasser.
Imposer le cours doucement loin des yeux des parents, faire des enfants les ambassadeurs du cours auprès des parents. Regardez les reportages : les fonctionnaires ne parlent presque plus, les médias interrogent les enfants qui répètent déjà la doxa multiculturelle : c'est merveilleux, on apprend plein de choses sur plein de religions, on discute de plein de choses. Sans savoir que cet apprentissage est aseptisé, orienté (pardon, « ouvert sur la diversité », « tout est légitime ») et très superficiel.






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