lundi 20 juin 2011

France — La théorie du genre imposée au bac pousse des écoles à considérer d'autres examens

Nous avions déjà parlé plusieurs fois (ici et ) de la théorie du genre qui est désormais au programme du bac français (D.E.C québécois).

Michel Valadier, directeur de l’école hors-contrat, non subventionnée donc, Saint-Dominique au Pecq (78), déclare à l'Homme nouveau ce qu'il compte faire face à l'obligation d'enseigner l'idéologie du genre au lycée :

« Pour l’instant, nous avons décidé de ne pas commander ces livres et de nous réunir avec les professeurs pour réfléchir sur ce qu’il convient de faire. Nous ne pouvons pas faire d’impasse sur un sujet désormais au programme du bac. Il nous faudra sans doute proposer un enseignement qui appelle nos élèves à témoigner de ce que sont véritablement un homme et une femme en leur présentant cette idéologie tout en leur donnant des clefs de lecture qui leur permettront d’exercer leur esprit critique. [...] Une coordination se met en place progressivement. Nous allons nous rapprocher de certains directeurs diocésains car les écoles libres ont le même problème que les écoles sous contrat.

En effet, si nous ne sommes pas tenus d’acheter ces manuels, nous sommes tenus de préparer nos élèves au bac et donc d’enseigner le programme. Cela dit, l’objection de conscience est possible… Nous réfléchissons à un partenariat avec des écoles anglaises et américaines pour ne pas passer le bac mais un diplôme international reconnu en France. Il va peut-être falloir sortir du système français pour enseigner ce que nous voulons. »

Lire aussi

La théorie du genre dans les manuels scolaires français (pdf)




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Priorité en éducation selon le syndicat CSQ : lutter contre l'hétérosexisme...

Insupportable cliché hétérosexiste 
La Centrale des syndicats du Québec (CSQ) a déclaré qu'elle accueillait positivement plusieurs mesures annoncées vendredi par la ministre Christine St-Pierre, particulièrement celles touchant le milieu de l’éducation et la tenue d’une énième campagne gouvernementale pour modifier les conceptions traditionnelles des rapports entre les sexes, le tout aux frais des contribuables.

« Nous sommes profondément convaincus que l’école doit jouer un rôle essentiel de sensibilisation aux rapports sociaux de sexe dans une perspective d’égalité entre les femmes et les hommes et sur l’impact des stéréotypes dans les rapports humains. Nous nous réjouissons aujourd’hui que le plan d’action contienne des mesures à ce niveau », a affirmé la 1re vice-présidente de la Centrale des syndicats du Québec, Louise Chabot. Nous reviendrons dans un billet ultérieur sur ce plan qui, loin de vouloir que les sexes soient égaux, désire surtout qu'ils soient pareils, uniformisés, quasi indifférenciés et désirent lutter contre les rôles traditionnels dévolus à l'homme et à la femme dans notre société.

Notons ici que la CSQ applaudit particulièrement le retour des sessions d’éducation à la sexualité dans les écoles, mais rappelle l’importance que ces cours doivent aussi « s’inscrire dans la perspective de rapports égalitaires non sexistes et non hétérosexistes ».

Perpétuation de stéréotypes hétérosexistes
Hétérosexisme : l'ultime péché de la société québécoise, c'est-à-dire oser penser que l'hétérosexualité pourrait être la sexualité « normale »,  en quelque sorte plus naturelle et préférable pour la société à d'autres formes de sexualité (homosexualité, trans­sexualité, bi­sexualité, etc.)

La lutte contre cette conception traditionnelle est devenue une priorité pour la CSQ. Même pas le décrochage, l'appren­tis­sage de connais­sances, la qua­lité du français, l'excellence des écoles, la non-dévaluation des diplômes, de bons revenus et bonnes conditions de travail pour ses syndiqués. Non, la lutte contre ce qui n'est jamais que ce que l'immense majorité des parents trouvent raison­nable : leur hétéro­sexu­alité comme le choix normal de vie de couple.

Est-ce que ce syndicat a consulté ses membres avant d'appuyer ce dada du lobby LGBT (lesbo-gay-bisexuelo-transsexuel) ? Ou une fois de plus tout ceci est-il imposé d'en haut par une infime minorité activiste sans consultation de la base ?



Voir aussi

Lutte à « l'hétérosexisme » : manque de modestie constitutionnelle du gouvernement québécois

France — Malgré les cours d'éducation sexuelle introduit en 2001, les avortements chez les mineures augmentent

Cours à la sexualité — parent catholique obtient une exemption

Lutter concrètement contre le décrochage en faisant... la promotion de l'homosexualité ?







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