Carnet voué à la promotion d'une véritable liberté scolaire au Québec, pour une diversité de programmes, pour une plus grande concurrence dans l'enseignement.
Des organisations opposées au contenu du programme de Culture et citoyenneté québécoise (CCQ) ont distribué et déposé des lettres sur le pare-brise des voitures dans le stationnement de quelques écoles de Montréal, dont les établissements Sophie-Barat et Henri-Bourassa.
Ces parents demandent au ministère de l'Éducation le retrait de tout contenu relatif à l'identité de genre à l'intérieur comme à l'extérieur du cours de culture et citoyenneté québécoise.
M. Laffitte, qui est également président de l'Association des parents catholiques du Québec, revendique le droit des parents de retirer leurs enfants des cours d’éducation sexuelle.
C'est l'autorité parentale et ça c'est très important. C'est reconnu par toutes les chartes internationales. C'est le parent qui a l'autorité ultime sur l'éducation de l'enfant, ce n'est pas le gouvernement, ce n'est pas les professeurs. Et au Québec, c'est très différent d'ailleurs où il y a des régimes pédagogiques multiples. Ici, il y a un monopole et on impose à tous les parents le même enseignement, que le parent soit d'accord ou pas. On ne respecte pas l'autorité parentale au Québec.
COLOGNE : accord électoral insolite ! Les partis s'engagent à ne parler que positivement de l'immigration On ne parle pas d'immigration. Et si on en parle, c'est uniquement de manière positive. Du moins, dans le cadre de la campagne électorale municipale actuelle à Cologne. Sept partis y ont signé un accord dit « d'équité ». Ils souhaitent éviter de mener une campagne électorale aux dépens des migrants et de les dénigrer, selon les termes de l'accord. Des observateurs politiques critiquent le fait que les préoccupations de la population, notamment en ce qui concerne la criminalité des étrangers, soient tout simplement ignorées. Selon eux, rendre le sujet tabou ne profite qu'à l'AfD.
De la CDU à Die Linke (ex-communistes) : sept partis politiques de Cologne ont convenu de ne pas rendre les migrants responsables « des évolutions sociales négatives » dans le cadre de la campagne électorale municipale. L'AfD en a été exclue.
Avant les élections municipales du 14 septembre en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, sept partis ont signé un « accord d'équité » pour la campagne électorale. À l'initiative de l'association Kölner Runder Tisch für Integration (Table ronde de Cologne pour l'intégration), la CDU, le SPD, le FDP, les Verts, Die Linke, Die Partei et Volt se sont associés pour s'engager à lutter contre le racisme et l'antisémitisme et à ne pas instrumentaliser le thème de la migration, comme le rapporte RTL.
Les partis s'engagent également en faveur de « la tolérance et d'une coexistence pacifique » et acceptent de « ne pas rendre les migrants et les réfugiés responsables des évolutions sociales négatives telles que le chômage ou la menace pour la sécurité intérieure », selon la déclaration.
L'AfD a été délibérément exclue de l'accord, comme l'explique Wolfgang Uellenberg van Dawen, porte-parole de l'association à l'origine de l'initiative. « Nous n'avons expressément pas envoyé cet accord d'équité à l'AfD, car le programme fondamental de l'AfD va à l'encontre de ce que nous défendons. »
Christer Cremer, porte-parole de l'AfD pour la région de Cologne, conteste l'équité même de l'accord. « Je suis plutôt critique à l'égard de cet accord d'équité, car je pense qu'il vise à étouffer les débats », a déclaré le politicien à RTL. « En période électorale, tout devrait pouvoir être abordé, y compris les questions de migration, mais aussi bien d'autres sujets. C'est à cela que servent les campagnes électorales, et il ne faut pas essayer d'instaurer une sorte de démocratie contrôlée. »