vendredi 24 mars 2023

Sport féminin: quand le réel reprend ses droits

Le Figaro nous apprenait jeudi que la Fédération internationale d’athlétisme vient de prendre une décision capitale, relevant du simple bon sens, mais qui exigeait beaucoup de courage.

Elle tient en une formule simple: les femmes trans ne pourront plus participer aux compétitions sportives féminines. 

Autrement dit, les hommes biologiques qui s’identifient désormais comme femmes, qu’ils aient connu ou non la grande opération de changement de sexe, ne pourront plus compétitionner parmi les femmes. Plus exactement, il en sera ainsi de ceux qui ont connu une «puberté masculine».

Biologie

Pour une raison simple: biologiquement, physiologiquement, un homme n’est pas une femme, et un corps d’homme n’est pas un corps de femme. Le corps n’est pas une enveloppe physique extérieure à l’identité profonde d’un individu. Un homme peut bien se dire femme, ou une femme se dire homme, si son corps dit le contraire, ce n’est pas un détail. 

Fondamentalement, pour les sportives, la participation de femmes trans biologiquement masculines était profondément injuste. 

Naturellement, notre société doit s’ouvrir et tendre la main à ceux qui se sentent étrangers à leur propre corps. Nous comprenons que l’humanité est complexe, et le respect des trans va de soi. 

Mais notre société ne saurait faire de «l’autodétermination de genre» la règle de la vie sociale, en abolissant les sexes. 

Que l’on soit obligé de le rappeler est lunaire, mais notre époque a depuis longtemps perdu la boule. 

Et il faudra désormais que d’autres organisations sociales appliquent la même règle. 

Injuste

Est-il normal d’intégrer des hommes biologiques s’identifiant comme femmes dans les maisons pour femmes en danger? Non. 

Est-il normal de les intégrer dans les prisons pour femmes? Non plus. 

Est-il normal qu’on assimile à un propos discriminatoire l’affirmation selon laquelle seules les femmes portent des enfants? Toujours pas. 

Il est temps que le réel reprenne ses droits.

Source : Journal de Québec