dimanche 17 août 2014

Canada — Financement par élève serait supérieur pour les écoles autochtones aux écoles publiques

Selon l'Institut Fraser, contrairement à ce qu'on allègue souvent, le financement moyen par étudiant au Canada pour les écoles primaires et secondaires situées sur les réserves des Premières nations est égal ou, dans certaines provinces, supérieur au financement moyen de tous les autres élèves canadiens.

Entre 2006 et 2011, le financement en éducation pour les Premières Nations est passé de 1,3 milliards de dollars à plus de 1,5 milliards de dollars, contredisant de la sorte le mythe souvent répété que la croissance du financement a été limité à deux pour cent. Enfin, sur une base par élève en 2010/11, le financement global moyen pour les étudiants vivant dans les réserves s'élevait à 13 524 $. Il était plus supérieur au financement de tous les autres étudiants canadiens qui fréquentent l'école publique (11 646 $).





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La mort de Raymond Gravel : preuve que la loi sur l'euthanasie est inutile ?

 On se rappellera que M. Raymond Gravel s'était prononcé en faveur de la loi sur l'euthanasie (projet de loi 52), allant une nouvelle fois dans le sens du vent « progressiste » cher à nos élites autoproclamées et à l'encontre de l'Église catholique à laquelle il devait fidélité.

Pour Marc Bergeron, M.D., hémato-oncologue au CHU de Québec, son décès prouve paradoxalement l'inutilité de cette loi sur l'euthanasie :
« Raymond Gravel est décédé ce matin [le 11 août 2014] d'un cancer du poumon métastatique. Il était connu du grand public pour son franc-parler et ses prises de position controversées à l'intérieur de l'Église catholique. Il avait milité entre autres pour le projet de loi 52 qui introduit l'euthanasie au Québec. Selon ses propres paroles, il n'avait pas peur de la mort, mais il craignait de souffrir de son cancer. Il est mort dignement, entouré de personnes aimantes et dévouées qui lui ont prodigué de bons soins palliatifs de qualité tout au long de sa maladie qui a duré un an. Cet exemple illustre bien la situation de milliers de Québécois qui partagent chaque année le même sort que Raymond Gravel et qui sont soignés de façon exemplaire jusqu'à la mort naturelle, sans nécessité d'accélérer celle-ci. C'est une démonstration franche de l'inutilité de l'introduction de l'euthanasie nommée « aide médicale à mourir » dans le projet de loi 52 qui a été voté au parlement du Québec le 5 juin. Les tribunaux du Québec et du Canada vont se prononcer dans les prochains mois sur la constitutionnalité de cette loi. »

Publié dans Le Soleil, chronique Opinion le 14 août 2014

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Transsexuelle « homme aujourd'hui » allaite en public et est « enceint »

Une transsexuelle née femme, désormais Trevor MacDonald, allaiter en public son enfant. MacDonald, de Winnipeg, est aussi enceinte de sept mois. C’est sa deuxième grossesse. MacDonald sert également d'animateur à la ligue La Leche, l’organisme qui vient en aide aux mamans qui ont de la difficulté à allaiter.

Ci-dessous, des extraits de son entretien dans le journal Métro.

Comment est-il possible d’allaiter quand on est [une transsexuelle ]?

C’est une question d’hormones. [...] Quand j’ai expliqué à mon endocrinologue que je voulais des enfants, il m’a dit que je n’avais qu’à cesser mes traitements hormonaux pour que mon cycle menstruel redevienne régulier.

Comment avez-vous réussi à conserver votre barbe ?

En cessant la testostérone, certaines personnes perdent leur pilosité faciale, d’autres non. Moi, j’ai conservé une pilosité faciale et une voix grave et ça fait quatre ans que j’ai cessé mes traitements. J’espère les reprendre, parce que ça a quand même un impact sur ma masse musculaire.

« Trevor » MacDonald, son fils et le docteur Jack Newman de Toronto
La mastectomie n’empêche pas l’allaitement?

Ça dépend de la façon dont elle est faite. Ça peut avoir un impact sur la quantité de lait. Moi, j’ai utilisé un dispositif d’aide à l’allaitement, un système utilisé par des femmes qui ont de la difficulté à allaiter. J’ai eu l’aide de la ligue La Leche, une organisation mondiale consacrée à l’allaitement. Après quelques mois, mon groupe local de La Leche m’a proposé de devenir bénévole, mais ça allait à l’encontre des règlements de l’organisation. Quelques années plus tard, La Leche s'est rendue compte que c’était discriminatoire et elle a changé ses règlements. Maintenant, partout dans le monde, même en Arabie séoudite, un homme peut devenir parrain d’allaitement !

Comment les gens réagissent-ils lorsqu’ils vous voient allaiter ?

La plupart du temps, ils ne comprennent tout simplement pas ce qu’ils sont en train de regarder. Une fois, une femme m’a demandé des renseignements parce qu’elle voyait que j’utilisais un dispositif d’aide à l’allaitement. Les commentaires en ligne sont plus violents, mais en personne, les gens sont corrects. Et je dirais que mon expérience ouvre beaucoup plus de portes qu’elle n’en ferme.

Est-ce que le fait d’être un homme enceint suscite plus de réactions ?

Non. Les gens pensent simplement que j’ai une bedaine de bière. Je ne serais pas le seul!

Est-ce que le milieu hospitalier est ouvert à votre réalité ?

Oui, mais c’est évident que, chaque fois que je rencontre un nouvel intervenant, je dois tout expliquer de nouveau. Les gens présument que, parce que je porte un enfant, je suis une femme. C’est pourquoi j’ai préféré faire appel à une sage-femme, qui m’a suivi tout le long de ma grossesse.

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