mardi 4 juillet 2023

Driss Ghali : « Ils se sentent des Français de contrefaçon. [...] Ils disent : "À bas la France !" »

Les interventions de Driss Ghali: 
 

Driss Ghali est Marocain, il est titulaire de deux maîtrises et lauréat du Concours Général en 1997. Il a profité de sa présence au Brésil, où il est installé depuis 2011, pour suivre des cours de sciences politiques à São Paulo. Il a ainsi écrit deux romans en Portugais et plusieurs essais en langue française dont le fil conducteur est la violence.

Il a notamment publié Mon père, le Maroc et moi (2019) aux Éditions de l’Artilleur ainsi que David Galula et la théorie de la contre-insurrection (2019) .

Aujourd’hui, à chaque fois qu’il revient dans l’hexagone, il est effaré et ne comprend pas ce qu’il voit. Comment le Peuple français accepte-t-il l’américanisation aussi vulgaire de sa culture, l’ensauvagement de ses manières et une présence de l’Islam toujours plus affirmée ?

Depuis 2017, il est fondateur et gérant de "Ataliya Solutions" et "La Petite Galilée" et correspondant spécial de Causeur.fr à São Paulo.

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Français, ouvrez-les yeux ! 

Une radiographie de la France par un immigré
par Driss GHALI
paru le 18 janvier 2023,
chez L'Artilleur,
240 pages,
ISBN : 978210011469

Il publie cette année Français, ouvrez-les yeux ! Il ne s’agit pas ici d’un énième livre sur le déclin de la France, vieille névrose qui resurgit régulièrement. Non, ce que l’auteur interroge, ce sont les raisons qui expliquent que l’abaissement du pays puisse être ainsi accepté par les Français. Pourquoi reconduisent-ils scrutin après scrutin, des responsables politiques qui organisent leur disparition, aux ordres de l’Union européenne et par le biais de l’immigration de peuplement ?

Pour Driss Ghali, il y a quelques explications. Elles sont douloureuses à accepter mais peut-être pourront-elles en aider certains à ouvrir enfin les yeux.

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Depuis le début des émeutes en France, plus de 240 établissements scolaires ont connu des dégradations dans le pays. Dans la nuit de jeudi à vendredi, au plus fort des violences, une soixantaine d’écoles ont ainsi été incendiées, vandalisées, saccagées ou pillées. Des dégâts qui vont bouleverser le quotidien des élèves concernés. 
 

Ce sont des symboles de la République (l’État décadent de mécréants), les émeutiers savent très bien que l’État français, les contribuables moyens donc, vont simplement de nouveau reconstruire et payer les dégâts.

L’essayiste, Sabrina Medjebeur, sur CNews, au sujet d’un laxisme lié aux récentes émeutes en France : « Ils savent très bien que depuis 40 ans, s’est instauré une politique de la ville absolument laxiste, divisionniste, qui contribue à la déflagration culturelle et surtout à l’assistanat ».

Sondage sur les émeutes (sondage Elabe/BFMTV):

  • 93% des Français condamnent les violences contre les bâtiments publics
  • 89% condamnent également les violences contre les forces de l'ordre
  • Pour 9 Français sur 10, la mort de Nahel n'est qu'un prétexte pour "casser"
  • La cause principale de cette crise : le manque d'autorité parentale, manque de sévérité de la Justice

 

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« La numérisation de l’école a des impacts désastreux sur les enfants et l’environnement »

Dans une tribune (reproduite ci-dessous), plusieurs associations dénoncent le bilan catastrophique de l’école numérique, tant sur les élèves que sur le plan écologique, mis en lumière par un rapport du Conseil Supérieur des Programmes (CSP), commandé par le ministre de l’Éducation nationale.

D’ores et déjà, un peu partout en France on distribue des tablettes aux écoliers dès l’âge de trois ans. Depuis 2015 l’école numérique se déploie au rythme des collectivités locales, et il s’agit à terme pour le ministère de l’Éducation de l’imposer à tous les élèves de France, de la maternelle au lycée. Dans les communes, départements et régions, aucune concertation n’a lieu en amont, ni des enseignants, ni des parents d’élèves. Et bien que souvent présentés comme « expérimentaux », la pertinence de ces changements d’usages imposés n’est jamais évaluée, ni par les collectivités ni par l’Éducation nationale. Pourquoi ? Les impacts pourtant, sur nos enfants comme sur notre environnement, sont tout bonnement alarmants.

Même au plus haut de l’institution, la mutation numérique interroge. Sur commande du ministre, le Conseil Supérieur des Programmes (CSP) a rendu en juin dernier un avis sur « la contribution du numérique à la transmission des savoirs ». Il est frappant de constater que le dernier tiers de ce rapport, s’appuyant sur des centaines d’études scientifiques, enquêtes et auditions, remet explicitement en question la numérisation de l’école. Il recense même tous les éléments d’une catastrophe en cours.
Bilan humain négatif

Sur le plan pédagogique, ce rapport explore les incidences sur les apprentissages scolaires. Il retire des enquêtes nationales et internationales que l’utilisation très importante des appareils numériques à l’école provoque une baisse des résultats, diminue la réflexion, la mobilité globale, la motricité fine, l’imagination, la sensibilité, qu’elle peut ouvrir la porte à l’illettrisme, et qu’elle amplifie les inégalités sociales en matière d’éducation. Il défend l’usage de l’imprimé, l’interaction humaine, la lecture à haute voix et les méthodes pédagogiques éprouvées. Il invite à « privilégier dans l’environnement pédagogique la relation humaine et la réalité à la dématérialisation et au virtuel ».

Pour ce qui concerne la santé, le rapport égrène une longue liste de troubles causés par la surexposition aux écrans, qui vont des troubles de la vue, de l’attention, du sommeil, de la mémoire, du langage, du comportement, à la passivité intellectuelle et à la perte de capacités fonctionnelles, jusqu’à des pathologies graves d’ordre psychologique et psychiatrique (isolement social, symptômes dépressifs et anxieux, troubles de la croissance). Il est attesté que l’usage actuel et croissant des écrans est nuisible au développement physique, psychique et cognitif des enfants.

Sur le plan des relations humaines, il est question de troubles de la sociabilité et du contrôle des émotions, de brouillage des frontières entre les sphères privée et scolaire, d’appauvrissement des relations intrafamiliales. Le rapport du CSP juge par ailleurs que l’irruption du numérique dans la sphère éducative met en péril le projet pédagogique et anthropologique de l’école : l’apprentissage et l’assimilation des connaissances ainsi que l’accès aux savoirs et l’indépendance intellectuelle qui en découlent.
Bilan écologique désastreux

Reste l’impact environnemental et énergétique. On estime qu’un ordinateur portable de 2 kg mobilise 600 kg de matières premières, 22 kg de produits chimiques, 240 kg de combustibles et 1,5 tonne d’eau. Alors que les sécheresses se multiplient, les usines de puces électroniques comme celles de Crolles en Isère consommeront bientôt 336 litres d’eau par seconde, et les centres de données où sont stockées les données en croissance exponentielle nécessiteraient en 2030, rien qu’en France, l’équivalent de la production électrique de 3 à 4 réacteurs nucléaires. Si les alertes sur le climat, l’océan, la biodiversité, la pollution et l’effondrement du vivant se succèdent à un rythme effréné et avec une gravité croissante, le « catastrophisme » est définitivement du côté de ceux qui choisissent la surdité et l’inaction. « Avec notre appétit sans limites pour une croissance économique incontrôlée et inégale, l’humanité est devenue une arme d’extinction massive », déclarait en décembre 2022, lors de la COP sur la biodiversité à Montréal, le secrétaire général des Nations Unies Antonio Guterres, appelant à rompre avec ce qu’il appelle un « pacte de suicide collectif ».

L’usage inconsidéré du numérique est une injonction qui n’est plus tenable : ce n’est pas un confort, c’est un conformisme et une paresse dont les effets sont dévastateurs. La pollution numérique, après avoir doublé celle du trafic aérien, est en train de rattraper celle du trafic routier mondial. Concernant les déchets, quelqu’un s’est-il demandé, dans les bureaux du ministère de l’Éducation nationale, dans quelle poubelle se retrouvent les centaines de terminaux déjà distribués ? Quels élus des collectivités locales se le demandent lorsqu’ils votent les dotations en tablettes de leurs collèges et écoles ?

À tous les élus des collectivités territoriales, à qui l’État force la main pour qu’ils votent de nouveaux plans de numérisation de l’école, rappelons le jugement cinglant qu’a formulé le Conseil Supérieur des Programmes : regrettant l’absence d’évaluation des expérimentations déjà engagées, celui-ci déplore qu’on ait pu « privilégier des logiques économiques ou clientélistes à défaut d’objectifs pédagogiques définis », et recommande de « ne pas considérer l’Éducation nationale comme un marché ouvert aux stratégies commerciales des acteurs commerciaux et notamment des géants du numérique ».

À l’heure où déferle l’« intelligence artificielle » et alors que nous avons déjà passé de trop nombreux points de non-retour en termes environnementaux, le véritable défi n’est autre que préserver l’indépendance de l’Homme face à la machine. Pour qui entend défendre la démocratie, existe-t-il plus nécessaire urgence que cultiver l’intelligence bien humaine des futurs citoyens ? Et pour qui se soucie des conditions d’habitabilité de notre planète, plus nécessaire urgence que s’opposer à la surenchère de la destruction ?

Tribune collective parue dans Marianne

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