mardi 15 février 2022

Découvreuse d'Omicron aurait subi des pressions politiques pour qu'elle ne dise plus que ce variant était bénin

Le médecin qui a contribué à la découverte du variant Omicron a affirmé avoir subi des pressions de la part de plusieurs responsables gouvernementaux européens pour ne pas révéler qu’il s’agissait d’une souche plus bénigne que les souches précédentes.

S’adressant au quotidien allemand Die Welt, la Dr Angélique Coetzee, actuellement à la tête de l’Association médicale sud‑africaine, a déclaré que lors de discussions avec des fonctionnaires européens, il lui a été demandé de ne pas dire que les patients Omicron ne présentaient que des symptômes légers.

« On m’a dit de ne pas déclarer publiquement qu’il s’agissait d’une maladie bénigne. On m’a demandé de m’abstenir de faire de telles déclarations et de dire qu’il s’agit d’une maladie grave. J’ai refusé », a‑t‑elle affirmé à Die Welt alors qu’elle répondait à une question concernant ses premières discussions sur Omicron avec des responsables européens.

Mme Coetzee n’a cependant pas donné de noms précis. Dans l’interview, Angélique Coetzee a déclaré que les fonctionnaires sud‑africains n’ont pas essayé de faire pression sur elle. Plus tard, en revanche, elle a été critiquée par les autorités du Royaume‑Uni et des Pays‑Bas.


Entretien accordé à la chaîne autrichienne ServusTV par la Dr Coetzee à ce sujet

« Je suis clinicienne et d’après le tableau clinique, rien n’indique que nous ayons affaire à une maladie très grave. L’évolution est généralement bénigne. Je ne dis pas que vous ne tomberez pas malade si votre maladie est bénigne », a‑t‑elle déclaré.

« La définition de la forme légère de la Covid — 19 est claire, et c’est une définition [de l’Organisation mondiale de la santé] : les patients peuvent être traités à domicile et l’oxygène ou l’hospitalisation ne sont pas nécessaires », a précisé Mme Coetzee, ajoutant : « Une maladie grave est une maladie dans laquelle nous voyons des infections respiratoires pulmonaires aiguës : les gens ont besoin d’oxygène, peut‑être même de respiration artificielle. Nous avons vu cela avec Delta, mais pas avec Omicron. J’ai donc dit aux gens : “Je ne peux pas dire cela parce que ce n’est pas ce que nous voyons” ».

Elle se souvient avoir déclaré à certains responsables : « Ce que j’ai dit à un moment donné, parce que j’en avais juste assez, c’est : “En Afrique du Sud, c’est une maladie bénigne, mais en Europe, c’est une maladie très grave.” C’est ce que vos responsables politiques voulaient entendre. »

Fin novembre, Angélique Coetzee a déclaré dans plusieurs interviews, dont une avec CNN, que la « majorité de ce que nous présentons aux praticiens de soins de santé primaires sont des cas extrêmement légers, donc légers à modérés… et donc, [pour] ces patients, cela signifie qu’ils n’ont pas besoin d’être hospitalisés pour le moment. »

« Nous essayons de faire passer le message au monde pour dire : Écoutez nous ne disons pas que cette maladie ne sera plus jamais une maladie provoquant des formes graves à l’avenir, elle va causer des maladies graves, mais si cette maladie entraîne pour une grande majorité de personnes des symptômes légers, qu’on peut facilement traiter à la maison, sans besoin d’admission, c’est déjà ça de gagné. »

Depuis que le variant Omicron a été nommé de manière controversée « variant préoccupant » par l’OMS en novembre 2021, un certain nombre d’études ont suggéré que ce variant présente des symptômes plus légers que le variant Delta. Désormais, le variant Omicron s’est imposé et représente la majorité des cas de par le monde.

Une étude menée par un groupe de chercheurs japonais et américains, publiée fin décembre, a révélé que le variant Omicron provoque des effets moins dommageables pour les poumons, la gorge et le nez.

Article de Die Welt (tirage quotidien moyen de 209 000 exemplaires par numéro)


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« Le passe vaccinal ne sert plus à grand-chose et n’a plus aucune justification aujourd’hui », estime le Pr Michaël Peyromaure, chef du service d’urologie de l’hôpital Cochin.

Pr Peyromaure : « Entre 20 et 40 ans, le vaccin n’apporte rien ».

Pr Peyromaure : « On est en train de s’apercevoir que la qualité de ce vaccin est relativement médiocre ».

É. Levy : « On a tellement dit que ce vaccin allait être merveilleux qu’on regardait ces gens qui ne voulaient pas se vacciner comme des hurluberlus complotistes ».

Dans le passage au complet, le Pr Peyromaure discute de ces chiffres officiels de la DREES

Pr Peyromaure : « Le risque [d’effets indésirables] n’est pas marginal […] Personne ne peut dire qu’à 2 ans, 3 ans, 4 ans on ne verra pas arriver des effets indésirables liés au vaccin […] On ne respecte plus aucun principe de précaution ».

Pr Peyromaure : « Les effet indésirables sont en train d'apparaître. Je parle à beaucoup de patients, ils ont tous plus ou moins autour d'eux des gens qui ont fait des complications du vaccin : zonas, fourmillements, troubles du rythme, certaines fausses couches... »


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