mercredi 21 avril 2010

On parle d'exemption au programme d'éducation sexuelle ontarien qui suscite de vives critiques

Le programme d'éducation sexuelle de l'Ontario, qui inclut des sujets comme la masturbation et la fellation, est une façon responsable d'éduquer les jeunes sur la sexualité, selon le premier ministre Dalton McGuinty.

Des groupes conservateurs préparent une campagne pour réclamer la mort du programme d'éducation sexuelle, qui prévoit des cours dès la 3e année du primaire. Ils accusent le gouvernement de corrompre les jeunes esprits à l'aide de matériel sexuellement explicite.

Selon M. McGuinty, les jeunes apprennent ces choses de toute façon, que ce soit par le biais de leurs amis ou d'internet. Incorporer ces sujets à un programme scolaire permettra d'exercer «un certain contrôle» sur la façon dont les jeunes obtiennent ces informations, selon le premier ministre.

Le président du Canada Christian College, le Dr. Charles McVety, dénonce le fait qu'en vertu du programme, les élèves de 6e année aborderont des sujets comme la masturbation et la lubrification vaginale, et des jeunes de 12 ans auront des cours sur le sexe oral et anal. Il craint que l'enseignement, par exemple, de sujets comme l'identité et l'orientation sexuelle ne crée de la confusion dans les jeunes esprits.

Le Dr. McVety assure qu'il n'est pas opposé à une éducation sexuelle qui aborderait plutôt des sujets tels les infections transmises sexuellement et les « dangers de la promiscuité physique ». Il déplore que les parents ne soient pas consultés, alors qu'ils devront gérer les impacts d'une telle éducation.

La ministre de l'Education, Leona Dombrowsky, a suggéré, mardi, que les parents qui s'opposeront à ce cours puissent demander une exemption pour leurs enfants.

Les opposants comptent tenir une manifestation le 10 mai.






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Prix de l'éducation en hausse au Québec, bureaucratie, décrochage











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Québec — dépenses par élève en hausse constante

En 2007-2008, la dépense globale d’éducation par rapport au produit intérieur brut (PIB) est estimée à 7,4 % au Québec ; par comparaison, ce taux est estimé à 6,8 % dans les provinces de l’Atlantique, à 6,3 % en Ontario et à 6,1 % dans les provinces de l’Ouest. Lorsque l’on considère cet indicateur, il apparaît que l’effort financier en éducation demeure plus important au Québec que dans la moyenne des autres provinces.

La dépense globale comprend la dépense de fonctionnement, la dépense d’immobilisation, la dépense pour la recherche (pour les universités) et les intérêts sur le service de la dette (mais pas les remboursements de capital), selon le concept retenu par Statistique Canada.

Entre 1998 et 2002, on a observé une augmentation de 26 % de la dépense par élève en dollars courants et de 16 % de la dépense par élève en dollars constants. Ces augmentations s’expliquent surtout par l’entente, intervenue en avril 2000 entre le gouvernement du Québec et les syndicats, qui établissait une nouvelle structure salariale pour le personnel enseignant.

Entre 2002 et 2004, il y a eu une relative stabilité de la dépense par élève en dollars constants. Cela s’explique en partie par un gel des salaires du personnel des commissions scolaires au cours de cette période.

Entre 2004 et 2007, la dépense par élève a augmenté de 21 % en dollars courants et de 14 % en dollars constants. Ces augmentations s’expliquent par de nouvelles mesures de réinvestissement et de développement (programmes de lutte au décrochage scolaire, réduction de la taille des classes au préscolaire et au premier cycle du primaire, augmentation du temps d’enseignement au primaire, soutien aux élèves à risque et aux élèves handicapés ou en difficulté d’adaptation ou d’apprentissage [EHDAA], ajout de ressources pour la formation continue, etc.)


Dépense globale par élève des commissions scolaires québécoises en dollars courants et en dollars constants de 2007-2008


En 2006-2007, au Québec, la dépense globale par élève à l’enseignement primaire et secondaire (10 128 $) était plus élevée que dans les provinces de l’Atlantique (8 799 $), mais moins élevée qu’en Ontario (10 301 $) et que dans les provinces de l’Ouest (11 016 $). La dépense par élève était donc moins élevée au Québec que dans la moyenne du reste du Canada. Cela s'explique principalement par le fait qu’au Québec les salaires du personnel scolaire sont moins élevés, tout comme les dépenses d’immobilisation.

Cependant, il est important de préciser que ces données sont en dollars courants et ne tiennent pas compte des écarts du coût de la vie. Or, il existe des différences importantes dans le coût de la vie d’une province à l’autre et, dans l’ensemble, le coût de la vie était d’environ 10 % plus élevé ailleurs au Canada qu’au Québec, en 2006-2007.

On a également assisté ces dernières années à une diminution du nombre moyen d'élèves par enseignant. Celui-ci est passé de 15,7 en 2004-2005 à 14,6 en 2007-2008 et ce facteur a contribué significativement à l'augmentation de la dépense par élève.

Entre 2004 et 2007, on a observé une augmentation de 14 % de la dépense par élève en dollars constants.

En 2006-2007, certains facteurs sont plus coûteux dans les commissions scolaires au Québec que dans le reste du Canada tels les rapports élèves-enseignant, la formation professionnelle, les services de garde et le transport scolaire.


Rapport élèves-éducateur dans les commissions scolaires, Québec et régions du Canada

En 2007-2008, le rapport élèves-enseignant dans les commissions scolaires est estimé à 14,6 au Québec. Le rapport élèves-enseignant est obtenu en divisant le nombre d’élèves par le nombre d’enseignants des commissions scolaires. Le nombre moyen d’élèves par enseignant au Québec est passé de 16,5 en 1997-1998 à 14,6 en 2007-2008.

Le nombre moins élevé d’élèves par éducateur au Québec par rapport à l'Ontario s’explique en partie par le temps de présence en classe des enseignants qui est inférieur au Québec. Ainsi, le temps de présence en classe des enseignants québécois était de 615 heures par année au secondaire, alors que celui de leurs homologues ontariens était de 740 heures, en 2006-2007.

Source : Indicateurs de l'éducation — édition 2009, Ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport, ISBN 978-2-550-57002-1.






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L'Illusion tranquille en ligne

Sur son blogue, Joanne Marcotte annonce qu'elle rend maintenant accessible le documentaire qu'elle a réalisé avec Denis Julien. Elle écrit : « Dieu ce que le temps passe vite ! C'était en novembre 2006 qu'était lancé notre documentaire politique L’Illusion tranquille. »

Joanne Marcotte ajoute que « le 1er avril dernier prenait fin une licence de diffusion de trois ans que nous avions accordée au Canal D. Je me sens donc parfaitement à l’aise, pour ceux qui voudraient visionner le film, de vous référer aux segments qui se trouvent maintenant sur Dailymotion ».



Introduction




2e partie (17 min 22 sec)




3e partie (17 min 1 sec) — aborde les garderies de 7 $ et les frais d'inscription dans les universités





4e partie (17 min)




5e partie (19 min 39 sec)



Pour acheter le DVD : http://www.lillusiontranquille.com






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