samedi 26 mars 2022

Ukraine — vidéos en français ou sous-titrées en français

Régis Le Sommier : « Il y avait moyen d’éviter cette guerre. Même le président Zelensky est prêt à négocier sur la question du Donbass. » Oui, il est certain que les Européens sont les grands perdants de ce conflit et auraient dû faire pression sur l’Ukraine pour appliquer les accords de paix de Minsk. Mais était-ce l’intérêt des faucons de Washington ?

Témoignages de civils ayant fui Marioupol — 23 mars 2022

« Il va y avoir une crise épouvantable de la nourriture. On rentre dans une période de famine dans tous les pays du monde », de déclarer Charles Gave. Pour Charles gave, l’augmentation des prix de l’énergie en Europe (le gaz russe livré par gazoduc sur des contrats à long terme était relativement bon marché) rendra l’Europe encore moins concurrentielle. Les sanctions économiques monétaires (la saisie des réserves russes en euros et en dollar) sapent la confiance et le rôle des monnaies occidentales et donc leur domination.

Vladimir Fédorovski, ancien diplomate russe sous Gorbatchev, est un critique de Poutine. Il encense le rôle de Macron. Cnews, 26/III/2022

Civils à Marioupol : Azov nous tirait dessus, ils ont tout détruit

« C’était vraiment terrible », une habitante de Marioupol raconte les atrocités d'Azov, 23/III/2022

La bataille de Marioupol : au cœur des forces russes du Donbass (Ce reportage a failli ne jamais sortir en raison des pressions innombrables.)

Soldats ukrainiens tirent dans les jambes de soldats russes faits prisonniers. « Nous avons de bonnes raisons de croire que cette vidéo est authentique. » (http://Bild.de) Vidéo sous-titrée en français.

Comme le rapporte notamment l'agence de presse Reuters, sur ces images difficilement soutenables apparues sur les réseaux sociaux, on peut voir des prisonniers se faire tirer dans les jambes par des hommes armés. Une autre séquence montre des hommes blessés aux jambes interrogés pendant qu'ils se vident de leur sang. Les vidéos ont été très largement partagées — cumulant plus d'un million de vues sur Twitter — sans qu'il soit pour l'heure possible d'avoir plus d'informations sur leur provenance. «Ces images sont assez monstrueuses. Il est certain qu'elles doivent faire l’objet d’une évaluation juridique et que ceux qui ont pris part à ces tortures doivent être poursuivis. Et ils devraient être tenus responsables de leurs actions», a déclaré en outre Dmitri Peskov. Sans mentionner spécifiquement cette affaire, le conseiller de la présidence ukrainienne Oleksi Arestovitch avait pour sa part tenu à rappeler aux combattants de la partie ukrainienne au cours de son briefing du 27 mars que la maltraitance de prisonniers est un crime de guerre imprescriptible et non amnistiable. Il a rappelé en outre que l'Ukraine devait traiter les prisonniers conformément à la Convention de Genève et ce quel que soit les motifs personnels de ceux qui combattent.

Pour Éric Dénécé, directeur du centre français de recherche sur le renseignement : « Dans la manière dont les faits sont présentés aujourd’hui, Poutine porte tous les torts alors que les responsabilités sont très largement partagées […] notamment par les États-Unis ».

 


« Ici les maths c’est beaucoup plus facile qu’en Ukraine »