mercredi 15 octobre 2014

GPA — L'effrayant trafic de nourrissons

Dans les pays qui la pratiquent, la gestation pour autrui (GPA) — les mères porteuses — donne lieu à d’innombrables abus, conséquences inéluctables d’une logique consumériste qui a donné naissance à un marché profitable.

Comme un produit électroménager dont on ne serait pas satisfait, peut-on retourner un bébé qui ne répond pas à vos attentes ? C’est ainsi en tout cas qu’a procédé, cet été, un couple d’Australiens qui avait fait appel à une mère porteuse thaïlandaise, pour 11 000 dollars. La
jeune femme avait donné naissance à des jumeaux : une fille, en parfaite santé, et un garçon, Gammy, atteint d’une malformation cardiaque et trisomique. Comme sur un étal où l’on prend une tomate rutilante et l’on dé laisse sa voisine cabossée, les parents sont repartis avec l’enfant en bonne santé et ont laissé le petit malade à la mère porteuse — non sans avoir tenté de la convaincre d’avorter, ce que la jeune femme de 21 ans a refusé, pour des raisons religieuses. Les médias australiens ont ensuite révélé qu’un des deux parents avait fait l’objet de condamnations pour des faits de pédophilie.

Un scandale qui n’est malheureusement pas isolé. En 2012, une Américaine de 29 ans, Crystal Kelley, avait accepté de porter un embryon dont on a découvert, à cinq mois de grossesse, qu’il présentait de graves malformations. Le couple a alors tenté de convaincre Crystal d’avorter, mais celle-ci a préféré fuir le Connecticut pour le Michigan, qui ne reconnaît pas les contrats de GPA...

Obsédé par l’idée de transmettre son patrimoine génétique, le fils d’un milliardaire japonais a pour sa part lancé des GPA en série, en Thaïlande et en Inde : neuf bébés ainsi fabriqués ont été retrouvés cet été dans un appartement de Bangkok. Mitsutoki Shigeta aurait ainsi conçu au moins seize héritiers...

Les pays où la GPA reste interdite ne sont évidemment pas à l’abri. En France, en 2013, une femme a été arrêtée pour avoir contracté illégalement deux contrats de GPA au profit de couples homosexuels. Illégalité qui s’est doublée d’une escroquerie : promis à un premier couple, l’enfant a été en réalité revendu à un autre...

Avant un prochain divorce et une autre mère « sociale » ?

Autant de scandales qui battent en brèche deux arguments des défenseurs de la GPA : celle-ci se ferait dans le plus strict respect des droits de l’enfant ; ce ne serait pas une histoire d’argent, mais un exemple de solidarité humaine. Tout démontre au contraire que la GPA est aujourd’hui une affaire très rentable, où l’intérêt de l’enfant pèse de peu de poids face aux profits possibles.

Aux États-Unis, il y aurait 1700 naissances par an issues de GPA, dont la moitié au profit de couples venus de pays où cette pratique est interdite ou bien ne peut pas faire l’objet de transactions financières, ce qui rend plus difficile de trouver une mère porteuse : c’est le cas en Australie, où la GPA est légale depuis 2010, mais où 400 à 500 couples vont chaque année y recourir en Thaïlande, en Inde ou aux États-Unis. Une GPA peut coûter jusqu’à 100000euros en Californie. En Ukraine, il n’en coûtera que 30 000, en Grèce, 20 000 à 30 000. En Inde, où se multiplient les cliniques spécialisées, les « élevages de bébés », on peut s’en sortir pour 17000euros.

Pour justifier le surcoût, les agences américaines qui organisent la GPA mettent en avant une plus grande sécurité, tant médicale que juridique. Le choix des gestatrices est aussi un élément important. De manière assez hypocrite, ces agences insistent souvent sur le fait que leurs candidates étant issues d’un bon milieu social, l’appât du gain ne serait pas leur motivation principale — pourtant, elles ne sont pas moins payées, au contraire : environ 25 000 dollars, contre 15 000 en Ukraine et seulement 3 000 en Inde. L’une de ces agences, PlanetHospital, propose à ses clients la possibilité de recourir à deux gestatrices à la fois, pour multiplier les chances de réussite, quitte à supprimer ensuite l’un des deux enfants par avortement ou réduction embryonnaire — cette issue n’est toutefois plus aujourd’hui proposée, par crainte de procès. À Extraordinary Conceptions, on offre d’implanter quatre embryons dans l’utérus de la gestatrice, quitte à en retirer deux ensuite ; les parents pourront ainsi choisir le sexe de l’enfant.

Signe que les enjeux financiers sont d’importance, des agences américaines viennent démarcher leurs clients jusqu’en France. Deux d’entre elles, Extraordinary Conceptions et Circle Surrogacy, font l’objet de plaintes pour « délit d’entremise » visant à procéder à une transaction interdite en France.

Source : Valeurs actuelles

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Pour faire la promotion de sa marque de céréales, General Mills met en scène, dans une de ses plus récentes publicités télé, un couple homosexuel de Montréal et sa fille adoptive.

Le moins qu’on puisse dire, c’est que General Mills, le fabricant notamment des Cheerios, a pris l’habitude depuis quelques années de vouloir provoquer en adoptant des thèmes chers à la bobosphère.

Quel rapport avec des céréales ? Le plaisir bientôt suranné de choquer le bourgeois.


Ainsi, voici que Cheerios revient avec une publicité mettant en vedette André et Jonathan, un couple homosexuel originaire de Montréal, en compagnie de Raphaëlle, « leur fille » noire adoptive, devant un bol de Cheerios. André y indique : « Étant donné que je suis homosexuel, j’étais convaincu que je ne pourrais jamais devenir père ». Il y a pourtant eu des pères homosexuels par le passé, ils avaient une femme.

« Si Raphaëlle a un problème [avec le fait d’avoir deux papas], ce ne sera pas de notre faute », renchérit son conjoint Jonathan, lequel ajoute : « Je n’ai pas tout le temps confiance en moi dans la vie, mais je sais au moins une chose : nous sommes de bons parents ». Ah, s’ils le disent !

Si cette vidéo vue plus de 280 000 fois en une semaine a suscité des commentaires sur les réseaux sociaux et sur YouTube classés homophobes par L’Actualité, le message publicitaire, diffusé exclusivement au Canada, génère des remarques positives de la part de certains internautes dont se félicite le magazine L’Actualité. « Je ne vais manger que des céréales Cheerios à partir de maintenant ! », exprime notamment l’un d’entre eux. « OK : la publicité est tire-larmes au possible, voire franchement cucul, mais elle n’en est pas moins bienvenue », commente de son côté Slate. Le magazine français souligne par la même occasion que le Canada a ouvert — « sans heurts ni banderoles » — le mariage aux couples de même sexe dès 2005, devenant alors le troisième pays au monde, après les Pays-Bas (en 2001) et la Belgique (en 2003), à l’autoriser.

Heureusement que la France est là pour nous renseigner et faire oublier le fait que ce mariage n’a été accepté au parlement canadien que par 158 contre 133 le 18 juin 2005. Radio-Canada disait à l’époque : « Il aura fallu près de quatre ans de tergiversations politiques, de commissions parlementaires, de renvois juridiques et de réécriture pour que, finalement, une majorité de parlementaires canadiens donne à tous les couples gais du Canada le droit de se marier. » Au printemps 2004, un sondage de la firme Léger Marketing démontrait que les Canadiens étaient fortement divisés sur la question des mariages gais, avec 47 % des sondés qui se disaient défavorables contre 43 % de favorables. Ce qui est vrai par contre c’est que les médias étaient unanimes dans leur soutien au mariage entre homosexuels.




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