mardi 6 août 2024

La réalité en Grande-Bretagne est bien pire que vous ne croyez

Texte de l’auteur Konstantin Kisin (Kisine), un immigré russe installé en Angleterre depuis 1996.

Pour expliquer ce qui se passe en Grande-Bretagne, la droite s’en prend à Keir Starmer.

La réponse de la gauche à ce qui se passe est d’accuser l’« extrême droite ».

La réalité est bien pire.

Cela n’a rien à voir avec le gouvernement actuel et quelques idiots racistes déchaînés sont le cadet de nos soucis.

Oui, les criminels violents doivent être poursuivis et condamnés à de lourdes peines. Et oui, Starmer et les hauts responsables de la police ont mal géré la situation.

Mais les conséquences de cette situation sont inéluctables.

En 2001, 87,5 % de la population était d’origine britannique blanche

La Grande-Bretagne a une économie stagnante qui repose sur une main-d’œuvre étrangère à bas salaire et une population qui n’en peut plus de l’immigration de masse.

Nous avons une frontière ouverte. Non, ce n’est pas une exagération. Lorsque je suis arrivé en Grande-Bretagne en 1996, l’immigration légale nette était d’environ 55 000 personnes par an. C’est le nombre de personnes qui viennent ici illégalement chaque année aujourd’hui.

Nous avons une population musulmane qui, comme tout grand groupe, est composée de toutes sortes de personnes. La plupart d’entre elles sont honnêtes et respectueuses de la loi. Mais en tant que population, la communauté musulmane ne s’est pas intégrée : plus de musulmans britanniques ont rejoint ISIS et Al Nusra que l’armée britannique, selon le Guardian et le New York Times. Cherchez sur Google.

La Loi sur l’égalité a introduit les « caractéristiques protégées », qui font que les membres de certains groupes raciaux, ethniques et religieux ont droit à un traitement spécial.

En 2021, 74,4 % de la population était d’origine britannique blanche

 

Pour cette raison, mais aussi en raison de l’introduction plus large de l’idée de « diversité et d’inclusion », la police, les travailleurs sociaux et toutes sortes de fonctionnaires ont fermé les yeux sur les crimes commis par des groupes raciaux et ethniques particuliers. Un bon exemple est celui des « gangs de toilettage/dressage » [prostitution de mineures blanches], des groupes composés principalement d’hommes pakistanais et bangladais qui s’attaquaient aux filles blanches et sikhes pour les violer en groupe. Selon les estimations, il y aurait eu plusieurs centaines de milliers de victimes. Ces crimes ont été commis pendant plus de 40 ans et se poursuivent encore aujourd’hui.

La population britannique blanche est en déclin démographique. Elle ne fait pas assez d’enfants, alors que les immigrés et les minorités ethniques en font beaucoup. Avec une immigration de masse de 600 000 à 700 000 personnes par an, la plupart des villes britanniques sont aujourd’hui méconnaissables. Les Britanniques blancs sont déjà une minorité à Londres et dans d’autres grandes villes et deviendront une minorité dans le pays tout entier au cours de notre vie.

Il est important de comprendre que la Grande-Bretagne ne ressemble pas à l’Amérique. Jusqu’à très, très récemment (2001), les Britanniques blancs représentaient près de 90 % de la population. La Grande-Bretagne n’est pas et n’a jamais été une « nation d’immigrants ».

 Mais ce sera bientôt le cas. En dépit du fait que les Britanniques ont voté contre ce projet chaque fois qu’ils en ont eu l’occasion. Ils ont voté contre en 2010, 2015, 2016 (Brexit), 2017 et 2019 lorsque les personnes qu’ils ont élues ont promis d’arrêter l’immigration de masse et de mettre fin à l’immigration illégale. Lors des dernières élections, ils ont renoncé à voter pour les conservateurs [qui n’avaient pas respecté leurs promesses] et ont voté pour le Reform Party anti-immigration de Nigel Farage ou n’ont pas voté du tout, d’où le taux de participation le plus bas depuis un siècle.

C’est l’une des raisons pour lesquelles la censure et la police de la pensée se renforcent au Royaume-Uni. À mesure que les gens commencent à exprimer leur désaccord avec ce qui se passe, le gouvernement doit de plus en plus exercer une répression pour maintenir le statu quo. C’est l’une des raisons pour lesquelles ils s’en prennent à @elonmusk
 — Il a créé une plateforme qui nous permet de voir de nos propres yeux que l’empereur est nu.

Les émeutes auxquelles vous assistez ont de nombreuses causes sous-jacentes. Beaucoup de ceux qui mettent le feu et pillent les magasins ne sont que des voyous violents à la recherche d’un frisson bon marché. Les autorités leur jetteront la pierre, ce qu’elles doivent faire.

Mais ce qu’elles ne feront pas, c’est s’attaquer à la cause des tensions qui bouillonnent sous la surface. Elles se contenteront de renvoyer la résolution du problème aux calendes grecques.

J’espère que cette flambée de violence pourra être calmée, mais vous vous faites des illusions si vous pensez que ce sera la fin.

P.S. De nombreuses personnes courageuses nous ont prévenus de ce qui allait se passer. Ils ont tous été diabolisés et ignorés.


Source

 

Voir aussi

Les autorités britanniques vont arrêter et poursuivre les citoyens qui RETWEETENT tout contenu considéré comme « incitant à la haine » (considéré par les autorités comme tel, ce qui pourrait bien se résumer à ne pas approuver la politique migratoire ou communautariste du gouvernement).

Terroriste de l'État islamique admis au Canada, naturalisé canadien, y planifiait avec son fils un grave attentat

« Comment ce terroriste de l'État islamique [Daech] est entré au Canada? Comment il a obtenu sa citoyenneté ? » s'interroge le chef adjoint du Parti conservateur du Canada, Luc Berthold, en demandant une réunion d'urgence du comité de la Sécurité publique à la suite de l'arrestation de présumés terroristes à Toronto.

Rappelons que la Gendarmerie royale du Canada (GRC) a annoncé mercredi dernier, le 31 juillet, à Newmarket l'arrestation de deux individus soupçonnés d'être engagés dans des activités terroristes du groupe armé État islamique. C'est l'Équipe intégrée de la sécurité nationale de la GRC qui a permis le coup de filet après un mois d'enquête dans la région torontoise.

Les deux individus sont Ahmed Fouad Mostafa Eldidi, 62 ans, et son fils de 26 ans, Mostafa Eldidi, tous deux de Toronto.

Le commissaire adjoint de la GRC, Matt Peggs, assure que l'attentat qu'ils auraient planifié à Toronto a été déjoué et que le public ne fait face à aucun danger.

L'attaque était à un stade avancé, selon la GRC. Les faits reprochés se seraient produits du 1er au 29 juillet dernier dans la banlieue torontoise.

Les deux hommes font face à neuf accusations dont celles de conspiration, dans le but de commettre un meurtre pour le compte ou sous l'ordre du groupe armé État islamique.

Ils sont aussi inculpés pour avoir participé en toute connaissance de cause à des activités du groupe armé dans le but de l'aider à perpétrer des attentats.

Les deux hommes ont été arrêtés le 28 juillet dans un hôtel de Richmond Hill, au nord de la métropole, dans des circonstances qui n'ont pas été expliquées. L'hôtel n'a pas été identifié.

L'homme de 62 ans fait en plus face à une accusation de voies de fait graves, mais à l'extérieur du Canada, en 2015, dans un pays qui n'a pas été précisé non plus.
Mostafa Eldidi
Ahmed Fouad Mostafa Eldidi

Selon un rapport de Global News, Mostafa Eldidi n'est pas citoyen, mais son père l'est, bien qu'il ait été accusé d'avoir commis des voies de fait graves pour ISIS à l'extérieur du Canada en 2015. Cette accusation découlait d'une vidéo d'ISIS, qui montrait un homme démembrant un prisonnier à l'aide d'une épée.

Pourtant, les fonctionnaires de l'immigration, la GRC, le SCRS (Service canadien du renseignement de sécurité) et les services de sécurité aux frontières n'ont pas remarqué ce détail et ont laissé Ahmed Fouad Mostafa Eldidi devenir un membre à part entière de la société canadienne.

Comment cela s'est-il produit ? Pourquoi a-t-il été autorisé non seulement à entrer dans notre pays, mais aussi à en devenir citoyen  Il s'agit là d'une grave défaillance en matière de sécurité qui aurait pu avoir des conséquences catastrophiques.

Selon le National Post, c'est une question de chiffres. Lorsque vous laissez entrer plus d'un million de personnes dans le pays chaque année, qu'elles soient permanentes ou temporaires, il est impossible de les contrôler correctement, à moins de mobiliser les vastes ressources supplémentaires requises.

Émeutes au Royaume-Uni: l’implosion de la société multiculturelle

Un texte de Mathieu Bock-Côté paru dans le Journal de Québec :

Le Royaume-Uni est soumis à de graves émeutes anti-immigration. La presse internationale accuse « l’extrême-droite » d’en être responsable.

Massacre de trois fillettes par un fils d'immigrés rwandais

On semble souvent oublier qu’à l’origine de ces émeutes, évidemment condamnables, on trouve le massacre de trois fillettes par un fils d’immigrés rwandais, qui a suscité la colère du pays. Ce crime atroce a été interprété comme un symbole de la radicalisation des tensions interethniques.

Lorsqu’on le mentionne quand même, on affirme, dans un mensonge décomplexé, que ces massacres n’auraient rien à voir avec les présentes émeutes.

Diversité

On oublie aussi de mentionner que la désagrégation de la société britannique ne date pas d’hier. Celle qu’on appelle la «classe ouvrière blanche» en a particulièrement souffert.

L’exploitation sexuelle de jeunes filles britanniques par un gang pakistanais, pendant des années, à Telford, en a donné un bon exemple. Le tout fut révélé en 2018. Les services sociaux de la place connaissaient pourtant la situation depuis longtemps, mais personne n’osait dénoncer la chose, de peur de se faire traiter de raciste.

La question n’était pas de savoir si la situation sociale exploserait, mais quand, d’autant que l’opposition à l’immigration massive au Royaume-Uni ne dispose pas vraiment de véhicule politique, à la différence des pays continentaux.

Évidemment, ces émeutes sont condamnables, car la violence politique est toujours à proscrire. S’en prendre à un foyer de migrants est absolument injustifiable. On tend à l’oublier, mais une société qui se réchauffe politiquement voit remonter à la surface les sentiments les moins honorables, les comportements les plus répréhensibles.

Il ne faudrait toutefois pas oublier que les «Britanniques de souche» ne sont pas les seuls émeutiers. On trouve aussi des milices islamistes armées, qui n’hésitent pas à exercer leur souveraineté sur ce qu’elles considèrent être un territoire conquis. Elles ne sont pas étrangères au racisme antiblanc.

Ces milices sont d’ailleurs protégées par les forces de l’ordre, qui prennent leur parti.

Elon Musk se demande si toutes les « communautés » sont protégées en Grande-Bretagne.

Selon le journaliste Andy Ngô à Birmingham, Angleterre, le 5 août - Des membres armés de la "patrouille musulmane" ont encerclé et attaqué un pub après avoir parcouru le quartier à la recherche de Blancs d'extrême droite à attaquer. (La rumeur d'une manifestation d'extrême droite ne s'est jamais concrétisée).

Les émeutiers musulmans ont attaqué des journalistes et découpé le véhicule d'une équipe de Sky News. La @WMPolice a déclaré qu'elle avait mis en place des "plans bien rodés" pour faire face aux manifestations d'extrême droite. Mais elle ne s'est pas présentée au groupe d'environ 300 musulmans qui se sont mobilisés pour une action directe.


Dans tout cela, le gouvernement travailliste est résolu à faire preuve de la plus grande sévérité. Très bien: on ne fait pas de compromis avec la violence.

La chose étonne toutefois de la part de Keir Starmer, le premier ministre britannique, qui s’était montré très compréhensif au moment des émeutes raciales qui ont suivi la mort de George Floyd, en 2020, aux États-Unis. Elles ont pourtant causé d’immenses ravages – ceux qui parlaient à l’époque de manifestations pacifiques mentaient ouvertement.

Y a-t-il ici deux poids deux mesures?

Violence

Starmer entend aussi profiter de la situation pour restreindre le périmètre de la liberté d’expression, en contrôlant encore plus les réseaux sociaux. On s’en doute, toute remise en question de l’immigration sera assimilée à un propos haineux à interdire.

Fondamentalement, ces émeutes sont la conséquence d’une société transformée autoritairement par cette immense entreprise d’ingénierie sociale qu’a été l’immigration massive depuis 50 ans. Le «vivre-ensemble» entre des populations trop culturellement différentes, de civilisations incompatibles, est une lubie de technocrates et d’idéologues.

Le mythe de la diversité heureuse s’effondre.

Et tous, vraiment tous, en sortent perdants.

Britannique arrêté par la police à son domicile pour contravention à l'article 127 de la Loi sur les communications de 2003 qui prévoit que « Une personne se rend coupable d'une infraction si, dans le but de causer une gêne, un désagrément ou une anxiété inutile à autrui, elle -- utilise de manière persistante un réseau public de communications électroniques. »

Samantha Smith a participé à une émission sur GBNews pour discuter avec Mark Steyn des gangs pakistanais qui s'adonnaient à la prostitution juvénile de jeunes blanches à Telford. Le lendemain, des policiers ont frappé à sa porte, exigeant qu'elle leur parle de son passage à la télévision. Samantha Smith ajoute : « Ils ont ignoré les victimes pendant des décennies, mais ils ont essayé de m'intimider pour avoir exposé leurs défaillances en direct à la télévision. »