Texte de l’auteur Konstantin Kisin (Kisine), un immigré russe installé en Angleterre depuis 1996.
Pour expliquer ce qui se passe en Grande-Bretagne, la droite s’en prend à Keir Starmer.
La réponse de la gauche à ce qui se passe est d’accuser l’« extrême droite ».
La réalité est bien pire.
Cela n’a rien à voir avec le gouvernement actuel et quelques idiots racistes déchaînés sont le cadet de nos soucis.
Oui, les criminels violents doivent être poursuivis et condamnés à de lourdes peines. Et oui, Starmer et les hauts responsables de la police ont mal géré la situation.
Mais les conséquences de cette situation sont inéluctables.
En 2001, 87,5 % de la population était d’origine britannique blanche |
La Grande-Bretagne a une économie stagnante qui repose sur une main-d’œuvre étrangère à bas salaire et une population qui n’en peut plus de l’immigration de masse.
Nous avons une frontière ouverte. Non, ce n’est pas une exagération. Lorsque je suis arrivé en Grande-Bretagne en 1996, l’immigration légale nette était d’environ 55 000 personnes par an. C’est le nombre de personnes qui viennent ici illégalement chaque année aujourd’hui.
Nous avons une population musulmane qui, comme tout grand groupe, est composée de toutes sortes de personnes. La plupart d’entre elles sont honnêtes et respectueuses de la loi. Mais en tant que population, la communauté musulmane ne s’est pas intégrée : plus de musulmans britanniques ont rejoint ISIS et Al Nusra que l’armée britannique, selon le Guardian et le New York Times. Cherchez sur Google.
La Loi sur l’égalité a introduit les « caractéristiques protégées », qui font que les membres de certains groupes raciaux, ethniques et religieux ont droit à un traitement spécial.
En 2021, 74,4 % de la population était d’origine britannique blanche |
Pour cette raison, mais aussi en raison de l’introduction plus large de l’idée de « diversité et d’inclusion », la police, les travailleurs sociaux et toutes sortes de fonctionnaires ont fermé les yeux sur les crimes commis par des groupes raciaux et ethniques particuliers. Un bon exemple est celui des « gangs de toilettage/dressage » [prostitution de mineures blanches], des groupes composés principalement d’hommes pakistanais et bangladais qui s’attaquaient aux filles blanches et sikhes pour les violer en groupe. Selon les estimations, il y aurait eu plusieurs centaines de milliers de victimes. Ces crimes ont été commis pendant plus de 40 ans et se poursuivent encore aujourd’hui.
La population britannique blanche est en déclin démographique. Elle ne fait pas assez d’enfants, alors que les immigrés et les minorités ethniques en font beaucoup. Avec une immigration de masse de 600 000 à 700 000 personnes par an, la plupart des villes britanniques sont aujourd’hui méconnaissables. Les Britanniques blancs sont déjà une minorité à Londres et dans d’autres grandes villes et deviendront une minorité dans le pays tout entier au cours de notre vie.
Il est important de comprendre que la Grande-Bretagne ne ressemble pas à l’Amérique. Jusqu’à très, très récemment (2001), les Britanniques blancs représentaient près de 90 % de la population. La Grande-Bretagne n’est pas et n’a jamais été une « nation d’immigrants ».
Mais ce sera bientôt le cas. En dépit du fait que les Britanniques ont voté contre ce projet chaque fois qu’ils en ont eu l’occasion. Ils ont voté contre en 2010, 2015, 2016 (Brexit), 2017 et 2019 lorsque les personnes qu’ils ont élues ont promis d’arrêter l’immigration de masse et de mettre fin à l’immigration illégale. Lors des dernières élections, ils ont renoncé à voter pour les conservateurs [qui n’avaient pas respecté leurs promesses] et ont voté pour le Reform Party anti-immigration de Nigel Farage ou n’ont pas voté du tout, d’où le taux de participation le plus bas depuis un siècle.
C’est l’une des raisons pour lesquelles la censure et la police de la pensée se renforcent au Royaume-Uni. À mesure que les gens commencent à exprimer leur désaccord avec ce qui se passe, le gouvernement doit de plus en plus exercer une répression pour maintenir le statu quo. C’est l’une des raisons pour lesquelles ils s’en prennent à @elonmusk
— Il a créé une plateforme qui nous permet de voir de nos propres yeux que l’empereur est nu.
Les émeutes auxquelles vous assistez ont de nombreuses causes sous-jacentes. Beaucoup de ceux qui mettent le feu et pillent les magasins ne sont que des voyous violents à la recherche d’un frisson bon marché. Les autorités leur jetteront la pierre, ce qu’elles doivent faire.
Mais ce qu’elles ne feront pas, c’est s’attaquer à la cause des tensions qui bouillonnent sous la surface. Elles se contenteront de renvoyer la résolution du problème aux calendes grecques.
J’espère que cette flambée de violence pourra être calmée, mais vous vous faites des illusions si vous pensez que ce sera la fin.
P.S. De nombreuses personnes courageuses nous ont prévenus de ce qui allait se passer. Ils ont tous été diabolisés et ignorés.
Voir aussi
Where are the English flags? I thought these people were born in England and considered themselves British pic.twitter.com/Upx3n2q7Cr
— John Ford (@PDXFato) August 6, 2024
Les autorités britanniques vont arrêter et poursuivre les citoyens qui RETWEETENT tout contenu considéré comme « incitant à la haine » (considéré par les autorités comme tel, ce qui pourrait bien se résumer à ne pas approuver la politique migratoire ou communautariste du gouvernement).
BREAKING: UK authorities will round up and charge citizens who RETWEET any material deemed as "inciting hatred" pic.twitter.com/p2j0nazREc
— End Wokeness (@EndWokeness) August 7, 2024