Tiré de « Quinze minutes pour comprendre l’égalité filles-garçons », document édité par l’Unicef en 2018. Sous la rubrique, « Qu’est-ce que l’inégalité Filles-Garçons », on trouve « 58 millions d’enfants n’accèdent pas à l’école primaire et 63 millions sont privés de collège. 50 % des enfants non scolarisés dans le monde sont des filles. »
Des gens simples pourraient penser que 50 % de filles c’est l’égalité plutôt que l’inégalité.
Ajoutons que, puisqu’il naît plus de garçons dans le monde que de filles, il s’agit bien d’une inégalité, mais pas à l’encontre des filles, mais des garçons.
Chaque année en France, il naît plus de garçons que de filles. En 2013, 381 472 bébés de sexe féminin sont venus au monde dans l’Hexagone, contre 400 149 de sexe masculin. Une moyenne de près de 105 garçons pour 100 filles. On retrouve ce ratio « naturel » dans la plupart des pays du monde, les États pratiquant une élimination prénatale des filles mis à part.
Au Québec, 43 600 garçons et 40 600 filles ont vu le jour en 2019. Le rapport de masculinité à la naissance a été de 107 garçons pour 100 filles.
Les auteurs d’une récente étude, parue dans la revue de l’académie américaine des sciences (PNAS), proposent une nouvelle explication à ce phénomène : les fœtus féminins seraient plus fragiles.