À une question sur la liberté d’expression, le porte-parole des talibans a déclaré que la question devrait être posée aux entreprises américaines comme Facebook qui prétendent la promouvoir tout en continuant à censurer l’opinion des gens.
Alors qu’il tentait ce jeudi 19 août de se connecter à son compte Instagram officiel, lancé en avril dernier et rassemblant plus de 47 000 abonnés (un chiffre bien supérieur à la plupart des autres personnalités politiques françaises), le journaliste star de CNews et du Figaro a eu la surprise de constater… la disparition pure et simple de son compte. Une censure aveugle et sans motif que le polémiste ne s’est pas privé de fustiger sur Twitter, où il est suivi par près de 180 000 personnes : « Ce matin, Instagram a pris la décision arbitraire de bannir mon compte officiel. Les GAFAM se sont engagés dans une lutte féroce contre les peuples qui ne veulent pas mourir. Ils peuvent me censurer, mais ils ne peuvent pas faire taire tout un peuple ».
Et le polémiste, possible futur candidat à l’élection présidentielle de 2022, d’accompagner son message du mot-dièse #StopCensure.
Compte Twitter du porte-parole de l'Émirat islamique d'Afghanistan
Compte (suspendu par) Twitter de Donald Trump
Voir aussi
Libéraux de Trudeau veulent davantage censurer le discours qui leur déplaît sur internet
Co-fondateur de Wikipédia : je ne fais plus confiance au site que j'ai créé
Le théologien Guilbeault s'embrouille dans sa volonté de bannir « la haine » de l'internet
Le wokisme : des protestants puritains athées
Tribunaux suprémacistes (arrêt Whatcott, suite)
Arrêt Whatcott : la Bible pas « haineuse », mais le juge Rothstein a-t-il tout lu ?
Reproduire une annonce d’une revue homo et un verset biblique : un discours haineux ?
Zemmour : non à la repentance, « la faiblesse attise la haine »
Carence de crimes haineux, il faut les inventer ?
Québec — Menace sur la liberté d’expression : le projet de loi 59
Correctivisme politique et les tribunaux : « Extirper l’hérésie et le blasphème » ?
Québec — Loi 59, censure partout !
Une police de l’opinion au Québec ?
Menaces de mort contre une chroniqueuse opposée à la promotion de l’homosexualité dans les programmes scolaires (aucune poursuite)« Je ne suis pas d’accord avec vous, mais je me battrai pour que vous puissiez le dire » (sauf l’islamophobie, l’homophobie, la transphobie, etc.)