dimanche 14 juillet 2013

Écologisme — la revue Nature reconnaît l'échec des modèles prédictifs informatiques

Un article de Nature se penche sur comment améliorer les modèles informatiques qui espère de prévoir le climat. L'article reconnait qu’ils s'écartent de la réalité observée.


Par Anthony Watts, depuis la Californie.

Du monde de la « claimatology » [N.d.T. : jeu de mot sur climatologie et claim, affirmation] nous arrive cette grosse claque de la revue scientifique Nature :

« Le spectaculaire réchauffement prédit à partir de 2008 tarde à arriver. »

Un article de Nature du 11 juillet se désole du lamentable échec des modèles informatiques climatiques à prédire le climat à un horizon de 5 ans, pour ne rien dire du climat dans un siècle.

Quelques autres points dignes d’intérêt : « Il est juste de dire que le monde réel s’est réchauffé encore moins que notre prévision ne le suggérait », a déclaré le modeleur informatique Smith. « Nous ne comprenons pas vraiment, pour l’instant, pourquoi c’est le cas. »

« Quoique je n’aie rien contre cet effort en tant que sujet de recherche, les articles publiés jusqu’ici ont principalement servi à une “réfutation de concept”, a déclaré Gavin Schmidt (NASA et gérant du blog activiste favorable à la théorie du réchauffement anthropique Realclimate.org, NDT). Schmidt déclare que ces efforts sont “quelque peu malavisés. Il avance l’argument qu’il est difficile d'attribuer le succès ou l’échec à un paramètre en particulier, parce que la non-prévisibilité de la météo comme du climat fait partie intégrante, aussi bien du système terrestre, que des modèles. “Ça ne nous suggère aucune solution”, dit-il. »

« Comme le climat ne change habituellement pas radicalement d’une année à l’autre, les modèles tendent à démarrer par des prédictions qui sont proches de la réalité. Mais cet effet s’estompe rapidement au fur et à mesure que le vrai climat évolue. Si c’est ça la source de la précision des modèles, cet avantage fond rapidement au bout de quelques années. »

« Kevin Trenberth, un scientifique du climat au Centre national de recherche atmosphérique à Boulder au Colorado, dit que ça pourrait prendre une décennie, voire plus, avant que cette recherche ne commence réellement à porter ses fruits en termes de pouvoir prédictif, et même d’ici là, les climatologues resteront limités dans ce qu’ils peuvent prédire. »

Limités dans ce qu’ils peuvent dire quant à l'avenir ?

Depuis quand ? S’il vous plait, quelqu’un pourrait-il dire à Jim Hansen qu’il ne peut plus annoncer que « les océans vont bouillir » ? [Jim Hansen que Radio-Canada aime bien citer.]

L’article de Nature est ici.

Traduction : Contrepoints (légèrement modifiée et rectifiée)

Voir aussi

CERN : des modèles climatiques à corriger ?

Prof. Henri Masson, Université d’Anvers, déclare les modèles du GIEC « aberration statistique »

Jacques Brassard : nouvelles embarrassantes pour les réchauffistes




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