samedi 11 février 2023

La naïveté québécoise face à l'immigration et à la dénatalité : l'anglais langue commune même à l'école en français...

Longtemps, de nombreux Québécois bien intentionnés se sont rassurés en pensant : « les immigrants, ils vont s'intégrer, ils vont à l'école en français ». Mais quand le pourcentage de francophone baisse trop dans un quartier, cela ne fonctionne pas et à Montréal l'anglais s'impose comme langue commune entre les élèves. Même à l'école française! 

La chute dans la proportion des francophones s'expliquent par la fuite des « de souche » vers les banlieues plus éloignées, la très faible natalité des Québécois et l'immigration de masse.
 
Extraits d'un article du Journal de Montréal :

À Montréal, même si les élèves allophones apprennent le français dans une classe d’accueil, certains ont de la difficulté à bien le maîtriser puisqu’ils parlent anglais à la maison et avec leurs camarades de classe, déplorent des enseignants qui dénoncent un manque criant de services.

Dans une école primaire du quartier Côte-des-Neiges, à Montréal, seulement 8% des élèves parlent le français à la maison. Plusieurs enfants parlent anglais lors des repas en famille et entre amis à l’école. «Ici, la langue commune, c’est l’anglais», dit Julie*, une enseignante de sixième année.

Les élèves parlent entre eux en anglais dans la cour de récréation, dans les couloirs et même lors des travaux d’équipe en classe, même s’ils ne sont pas censés le faire, raconte l’enseignante.

Des consignes en anglais en classe

Leur niveau de français est très faible, ajoute son collègue qui enseigne en cinquième année. «Ils ne comprennent pas des mots de vocabulaire de base, comme orage ou coude. Je dois parfois traduire les consignes en anglais pour qu’ils me comprennent en classe», raconte Simon*.

Malgré d’énormes lacunes en français, aucun service d’orthopédagogie n’est disponible dans cette école pour les élèves de la troisième à la sixième année.

Plusieurs enfants n’ont plus aucun service de soutien en francisation après être passés par l’une des cinq classes d’accueil de cette école. Une seule enseignante, «débordée» offre ce service à environ 25 élèves, déplorent les deux enseignants, visiblement dépassés.

«Ça craque de partout, il y a une pénurie par-dessous [sic] tout ça... c’est vraiment fâchant», laisse tomber Simon.

[...] 

[Défi immense, qui paie la note ?]

Le défi reste immense pour les enseignants qui ont des groupes où la majorité des élèves sont passés par une classe d’accueil, puisque l’apprentissage du français est loin d’être réglé, indique l’Alliance des professeures et professeurs de Montréal.

«Oui, on a développé une expertise en francisation à Montréal (avec les classes d’accueil). Mais par la suite, lorsque ces élèves arrivent en classe ordinaire, si le soutien n’est pas là pour différentes raisons, ça devient vraiment difficile d’enseigner le français comme on serait censé le faire», affirme sa présidente, Catherine Beauvais St-Pierre.

Avec le « compostage humain », l’écologie devient une religion intégrale

D’abord courant de pensée puis mouvement politique, l'écologie devient une religion intégrale, analyse ci-dessous l’écrivain Grégory Roose. Elle vénère désormais le dieu Climat, propage ses apôtres à travers le monde, impose ses interdits alimentaires et dispose désormais d'un rite funéraire, l'humusation.

L’idée n’est pas nouvelle, mais elle est devenue une proposition de loi par l’intervention de la vice-présidente MoDem de l’Assemblée nationale, Élodie Jacquier-Laforge. En errance perpétuelle dans le désert médiatique, le parti de François Bayrou se lancerait-il dans la course aux propositions sociétales clivantes pour tenter de s’extirper du ventre mou de l’invisibilisation ? Rien ne semblait en effet disposer cette discrète députée centriste à proposer une loi sur le compostage de nos défunts, procédé effrayant et choquant par nature : l’Homme a mérité sa majuscule quand il a commencé à enterrer ses morts. En pratiquant une forme de cannibalisme post mortem, il risquerait de la perdre. C’est donc une réussite sur ce point : le débat est rouvert.

Le terme « humanisation » né au cours des années 1980 avant d’être progressivement oublié, exprime l’idée de pratique funéraire consistant à transformer progressivement un corps humain en humus fertile. Ce procédé étonnant pose autant de problèmes éthiques que pratiques. Au-delà de la fertilisation d’espaces verts, qui nous garantit que l’humus utilisé dans nos jardinets ou en agriculture ne sera pas issu de la décomposition de cadavres humains ? Aurait-on envie de manger une salade bio ayant poussé sur les restes d’un père de famille disparu ou une soupe de potirons tout droit sortie des entrailles décomposées d’une vieille dame ? Une fois n’est pas coutume dans la pensée progressiste, l’humusation apparaît comme une énième démarche égoïste d’une minorité idéologique s’arrogeant le droit d’imposer, jusque dans la mort, des fantaisies délirantes à leurs contemporains.

L’Homme a mérité sa majuscule quand il a commencé à enterrer ses morts. En pratiquant une forme de cannibalisme post mortem, il risquerait de la perdre

L’écologie était un courant de pensée devenu mouvement politique. Sous la pression des écologistes intégristes, la frénésie verte prend désormais les formes d’une religion intégrale qui vénère le dieu Climat, propage son clergé à travers le monde, depuis Greta Thunberg jusqu’à Sandrine Rousseau, impose le jeûne de viande à ses fidèles et dispose désormais d’un rite funéraire, l’humusation, necrologisme abject qui désigne le compostage des cadavres dans le mépris de toute dignité humaine. Cependant, l’auteur de la proposition de loi ne saurait être considérée comme une écologiste fondamentaliste, ce qui devrait être de nature à nous inquiéter collectivement tant l’hystérie écologiste tend à se propager dans toutes sortes d’esprits. « Il faut que l’on puisse engager une réflexion qui s’inscrit dans la continuité de celle des cendres lors de la crémation », affirme-t-elle, assurant dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux que cette solution permet de mieux respecter l’environnement jusque dans la mort.

La Députée s’appuie même sur un passage de la Genèse dans la Bible pour convaincre : « De poussière tu redeviendras poussière. » C’est oublier qu’il existe déjà un procédé pour revenir poussière : il s’appelle crémation et l’Église catholique continue à la regarder d’un œil sévère, sans compter qu’il n’est nulle part écrit dans la Bible « D’humus tu redeviendras humus ». Quelles seront les prochaines réjouissances de l’écologie intégriste, fleur du mal qui pousse sur le terreau du progressisme ? Pourrait-on imaginer que les enfants du XXIe siècle seront nourris de légumes issus de la décomposition de leurs contemporains et qu’ils naîtront du ventre de femmes en état de mort cérébrale ? Cette dernière idée fait déjà son chemin dans certaines revues scientifiques pour offrir à nos enfants le meilleur des Mondes.
 
Source : Valeurs actuelles

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