vendredi 8 janvier 2021

États-Unis — Suicide du professeur Mike Adams, harcelé et menacé sur les réseaux sociaux par des progressistes

Professeur à l’Université de Wilmington en Caroline du Nord, mais aussi polémiste assumé, harcelé et menacé sur les réseaux sociaux en raison de son ironie mordante très « politically incorrect », Mike Adams (ci-contre) s’est suicidé en juillet dernier. Victime de la « culture de l’annulation » instiguée par les progressistes radicaux qui déchire les États-Unis ?

Greg Lukianoff est le co-auteur, avec le psychologue Jonathan Haidt, de The Coddling of the American Mind [Le Dorlotage intellectuel des jeunes Américains] qui met en question l’hypersensibilité des récentes générations d’étudiants, et la rend responsable de leur passion d’interdire et de censurer. Ce qu’on appelle désormais la culture de l’annulation.


Mais Greg Lukianoff est aussi le responsable d’un site consacré aux libertés universitaires, FIRE pour Foundation on Individual Rights in Education. Et il y posté récemment un article important puisqu’il s’agit à la fois de liberté d’expression et du suicide d’un professeur.

Qui était Mike Adams, professeur de criminologie, qui s’est donné la mort le 23 juillet dernier ?

« Mike Adams était un provocateur. Je ne partageais pas ses idées politiques, mais il était mon ami » écrit Greg Lukianoff. David French, qui a été son avocat et son ami également, revient sur le parcours de l’enseignant dans un article. Né en 1964, Mike Adams avait été recruté comme professeur de criminologie par l’université de Caroline du Nord à Wilmington en 1993. À l’époque, il était athée et de gauche. Il s’est converti au christianisme après avoir fait la connaissance d’un condamné à mort. Cette conversion a provoqué son adhésion aux thèses conservatrices, notamment sur la question de l’avortement. Et il est devenu un polémiste redouté pour son ironie mordante.

C’est manifestement la raison qui lui a valu le refus, en 2006, de son département de lui accorder la tenure qui garantit une position définitive dans les universités. Car ses appréciations étaient excellentes. Mais Mike Adams était un « joyeux guerrier », selon son avocat et ami. Il a décidé de se battre sur le plan juridique pour faire reconnaître ses droits.

Le premier amendement, ont-ils plaidé, reconnaît à n’importe quel citoyen américain — même s’il s’agit d’un enseignant — de publier ses opinions sans être sanctionné pour ce fait dans le déroulement de sa carrière. Après sept années de procès, d’appels et de contre-appels, Adams et son avocat French ont gagné. Et, comme le fait remarquer ce dernier, « en renversant le premier jugement, la Cour d’appel de Virginie a créé un précédent vital, qui protège les libertés universitaires. Elle a sauvé la carrière de Mike. Elle continue à sauver des carrières aujourd’hui ».

Tweets provocateurs pour les progressistes, menaces, éviction : le scénario fatal

Tant qu’il a limité ses tribunes à la presse conservatrice, Mike Adams a pu continuer à exercer ses fonctions de professeur de criminologie. Mais les choses se sont gâtées lorsqu’il a commencé à utiliser Twitter pour se moquer de ce qui l’énervait. Hostile au confinement, il a tweeté le 28 mai : « Ne fermez pas les universités. Ou alors, fermez les départements non essentiels, comme les études féministes. »

Mais enfin, plaide Lukianoff, ce genre de mouche du coche, de provocateur, est une tradition de la culture et surtout de la contre-culture américaine. Et il se souvient d’avoir conseillé à son ami Mike Adams la lecture du livre de Lenny Bruce, Comment parler vulgairement. « On pensait à l’époque, poursuit Lukianoff, que les provocateurs, les comédiens et les commentateurs gonflés contribuaient à rendre la société moins autocomplaisante, moins sûre d’elle et même, oui, moins partisane. » Il y a quinze ans, les humoristes à la Bill Maher, qui animait sa propre émission, Politically Incorrect, pouvaient se permettre toutes les audaces.

L’Amérique en pleine guerre culturelle ?

Cet été, il a fallu que Mike Adams blague sur Tweeter à propos du confinement, en interpellant le gouverneur de Caroline du Nord d’une formule de negro spiritual connue, « Let my people go », pour qu’aussitôt, des listes se forment pour exiger son éviction de son université. Sur les réseaux sociaux et sur son portable, les menaces devenaient plus violentes. L’université, qui savait d’expérience que l’homme ne se laissait pas faire, avait payé très cher sa mise à la retraite anticipée, à 55 ans. Mais il n’a pas supporté d’être désigné à la fureur publique comme raciste et misogyne.

« Moi-même, j’ai été bien près de me tuer », révèle Lukianof. C’était en 2007, pris dans les tourments de la guerre culturelle qui déchire l’Amérique. Si vous n’avez jamais été pris entre les feux croisés du pire de la gauche idéologique et du pire de la droite idéologique, vous ne pouvez pas comprendre, conclut le fondateur de FIRE. « J’ai vu des professeurs et des étudiants qui avaient été des amis se traiter soudain comme s’ils avaient été métamorphosés en monstres d’immoralité. » Du jour au lendemain, vous devenez un objet de mépris. Et cela engendre de la paranoïa.

« Nous sommes entrés, semble-t-il, dans une sorte de totalitarisme qui exècre la liberté de parole et punit les gens s’ils révèlent leurs véritables personnalités. C’est pourquoi, sur les réseaux sociaux, les gens se surveillent et se comportent comme des acteurs », d’écrire Bret Easton Ellis dans White.

Source : France Culture

Chine dit libérer les femmes Ouïgoures de la maternité en les émancipant et en les rendant plus autonomes

Les Ouïgours (on écrit aussi Ouïghours) sont une ethnie musulmane d’origine turque désormais légèrement minoritaire dans son propre territoire ancestral, le Xinjiang (Hin-kiang en notation EFEO) aussi appelé Turkestan chinois. Alors qu’en 1949 la région ne comptait que 200 000 Hans (l’ethnie majoritaire en Chine), ils sont presque dix millions aujourd’hui, soit un nombre légèrement inférieur à celui des Ouïgours. Les Kazakhs (7 % de la population) et quelques autres ethnies minoritaires forment le reste de la population de ce Turkestan chinois.

Washington, d’autres capitales occidentales ainsi que de nombreuses organisations de défense des droits de l’Homme, accusent la Chine d’avoir interné dans la région au moins un million de musulmans, dans ce qu’elles appellent des camps de rééducation politique.

Pékin dément ce chiffre et parle de centres de formation professionnelle, destinés à aider la population à trouver un emploi et à l’éloigner ainsi de l’extrémisme et du terrorisme. Les Ouïghours seraient également soumis à des stérilisations forcées, affirme dans une étude publiée lundi Adrian Zenz, un chercheur allemand qui a déjà écrit plusieurs rapports sur les politiques chinoises au Xinjiang. Dans les deux grandes préfectures de la région où les Ouïgours sont majoritaires, le nombre de naissances aurait ainsi drastiquement chuté depuis 2016, affirme Adrian Zenz qui dit se baser sur des documents administratifs chinois et des entretiens avec des femmes locales.

 

Les taux de natalité dans les régions majoritairement ouïghoures d’Hotan et Kachgar ont chuté de plus de 60 % entre 2015 et 2018, dernière année disponible dans les statistiques gouvernementales. Dans la région du Xinjiang, les taux de natalité continuent de chuter, chutant de près de 24 % l’an dernier seulement — contre seulement 4,2 % à l’échelle nationale, selon les statistiques.

Certaines déclarent avoir été contraintes de se faire stériliser, sous peine d’être envoyées dans des camps, selon l’étude. L’implantation d’un stérilet aurait été imposée à d’autres. La Chine semble utiliser une limitation des naissances coercitive dans le Xinjiang dans le cadre « d’une stratégie plus vaste de domination ethnoraciale », écrit Adrian Zenz dans ce rapport publié par la Jamestown Foundation.

Pour sa part, Le Quotidien de Chine (organe officiel chinois) affirme que, grâce à la libération des femmes ouïgoures, la natalité de cette ethnie a fortement diminué. 

Traduction de l’article

La diminution du taux de natalité et du taux de croissance naturelle de la population dans la région autonome ouïgoure du Xinjiang en 2018 a résulté de l’éradication de l’extrémisme religieux, selon un rapport publié jeudi.

Le rapport sur l’évolution de la population au Xinjiang publié par le Centre de recherche sur le développement du Xinjiang a déclaré que l’extrémisme avait incité les gens à résister à la planification familiale et que son éradication avait donné aux femmes ouïgoures plus d’autonomie pour décider d’avoir des enfants.

Les changements n’ont pas été causés par la « stérilisation forcée » de la population ouïgoure, comme l’ont affirmé à plusieurs reprises certains universitaires et politiciens occidentaux, a-t-il déclaré.

Dans un rapport de recherche publié l’année dernière, Adrian Zenz, un universitaire allemand, a déclaré qu’il y avait eu une baisse significative du taux de croissance naturelle de la population dans le sud du Xinjiang en 2018 et a affirmé que cela prouvait que la Chine essayait de limiter la taille de la population ouïgoure.

Pendant un certain temps, la pénétration de l’extrémisme religieux a rendu la mise en œuvre de la politique de planification familiale dans le sud du Xinjiang, y compris les préfectures de Kashgar et Hotan, particulièrement difficile, selon le rapport du centre de recherche. Cela a conduit à une croissance démographique rapide dans ces régions, certains extrémistes incitant les habitants à s’opposer à la politique de planification familiale, ce qui se traduit par la prévalence du mariage précoce et de la bigamie et de fréquentes naissances non planifiées.

Dans le processus d’éradication de l’extrémisme, les esprits des femmes ouïgoures ont été émancipés et l’égalité des sexes et la santé reproductive ont été promues, elles ont donc cessé d’être des machines à fabriquer des bébés, a-t-il déclaré. Les femmes s’efforcent depuis d’améliorer leur santé, leur confiance en elles et leur indépendance.

Les politiques de planification familiale ont été pleinement mises en œuvre dans la région conformément à la loi, indique le rapport.

En 2017, le Xinjiang a révisé son règlement sur la population et la planification familiale, stipulant que tous les groupes ethniques devraient mettre en œuvre une politique unifiée de planification familiale permettant aux couples des zones urbaines d’avoir deux enfants et ceux des zones rurales trois. [Auparavant, les Hans étaient soumis à la politique de l’enfant unique, politique qui a depuis été abandonnée.]

Le rapport du centre de recherche indique que des mesures contraceptives sûres, efficaces et appropriées sont désormais disponibles pour les couples en âge de procréer au Xinjiang, et que leurs décisions personnelles quant à l’utilisation de ces mesures — qui incluent la ligature des trompes et l’insertion de dispositifs intra-utérins — sont pleinement respectées. En conséquence, le taux de natalité au Xinjiang est passé de 1,6 % en 2017 à 1 % en 2018 et le taux de croissance naturelle de la population est passé de 1,1 % à 0,6 %.

La population ouïgoure est passée de 10,2 millions en 2010 à 12,7 millions en 2018, soit une augmentation de plus de 25 %, tandis que la population des Han dans la région n’a augmenté que de 2 % à 9 millions au cours de la même période.

Le rapport indique qu’un nombre croissant de personnes dans le sud du Xinjiang décident de se marier et d’avoir des enfants plus tard dans la vie, voyant les avantages de naissances moins nombreuses, mais meilleures, et le changement est davantage dû à un choix personnel qu’à une politique gouvernementale.


Photo prise en 2020 d’un document de janvier 2018 indiquant à Gulnar Omirzakh, Kazakhe née en Chine, qu’elle doit payer une amende de 17 405 RMB (2685 $ américains) pour avoir donné naissance à un troisième enfant. Elle a quitté la Chine et vit désormais à Shonzhy au Kazakhstan. Elle affirme avoir été forcée de se procurer un dispositif contraceptif intra-utérin et que les autorités chinoises ont menacé de la détenir si elle ne payait pas l’amende pour avoir eu un troisième enfant. Détails.

Québec — examens ministériels de fin d'année annulés

Québec a annoncé sa stratégie pour aider les élèves en difficulté à passer à travers cette année scolaire hors-norme : des services de tutorat et de soutien seront mis en place, les notions à enseigner seront davantage « ciblées » (réduites) et les examens ministériels de fin d’année sont annulés.

La pondération du premier bulletin — qui a été repoussé de deux semaines au début février comme le rapportait Le Journal de Québec vendredi — sera aussi réduite, a annoncé le ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge, qui veut « réduire la pression » sur les épaules des élèves, des enseignants et des parents en cette année scolaire « exceptionnelle ».

Covid-19 — Forte augmentation de la consommation des antidépresseurs

La pandémie pèse lourd sur la santé mentale des Québécois. La prescription d’antidépresseurs a augmenté deux fois plus vite en 2020 que pendant les 15 dernières années en moyenne dans la province.

Chez les assureurs privés, les réclamations pour ce type de médicaments sont en hausse de 20 % dans la province, signale la firme Express Scripts Canada.   

Environ 46 % des Québécois sont couverts par le régime public d’assurance médicaments, selon la Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ). Il peut s’agir de personnes de 65 ans et plus, de travailleurs précaires qui n’ont pas accès à un régime collectif privé avec leur employeur ou de gens bénéficiant de l’aide sociale. 

Selon les données fournies par la Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ), 402 835 personnes qui adhèrent au régime public d’assurance médicaments se sont fait prescrire des antidépresseurs en octobre 2020.

Depuis le début de la pandémie, le nombre de personnes recevant ces médicaments a augmenté de 7 % par rapport à 2019. Les derniers mois de 2020 ont été particulièrement difficiles, avec des hausses de plus de 8 % pour les mois de septembre, octobre et novembre, le dernier mois complet pour lequel on dispose de données. La hausse annuelle est de 4 % en moyenne depuis 15 ans (soit + 80 % en 15 ans).

L’année 2020 a été particulièrement difficile pour les 65 ans et plus qui sont près de 10 % plus nombreux à avoir reçu ces médicaments depuis le début de la pandémie par rapport à 2019.

Le confinement, les pertes d’emplois, la perte des liens sociaux et l’incertitude face à l’avenir sont tous des facteurs qui ont joué sur la santé mentale des Québécois en 2020 et qui devraient continuer de le faire en 2021, alors que le gouvernement Legault vient d’annoncer l’imposition d’un couvre-feu sans précédent.

Les gens ne sortent plus de chez eux. Ils ne font plus de sport. Ils ne font plus la distinction entre le moment de travailler et le moment de relaxer parce qu’ils sont en télétravail. Ils se couchent à des heures pas possibles. Ils ne parlent plus à leurs proches et n’ont plus de loisirs. Le tout mine le moral.

Si un meilleur accès à la psychothérapie est souvent réclamé par les experts pour remédier à la situation, la prescription de médicaments s’avère souvent nécessaire, selon les médecins interrogés par La Presse.

« On n’a pas beaucoup d’autres solutions quand un patient dit qu’il pleure tous les jours, qu’il a de la misère à dormir et qu’il s’ennuie, explique Sylvain Dion, vice-président de la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec (FMOQ) et médecin de famille dans la région de Chaudière-Appalaches. On va donner un médicament qui va calmer la souffrance le temps que les choses reviennent à la normale. »

Les prescriptions d’antidépresseurs sont en hausse constante depuis une quinzaine d’années. « L’augmentation linéaire est très perturbante », affirme Aude Motulsky, professeure à l’École de santé publique de l’Université de Montréal.

Sources : Le Devoir et La Presse

Suède — l'effet des écoles restées ouvertes pendant la pandémie sur la santé sur les élèves et les enseignants

Résumé

Étude récente (en suédois) sur la Suède résumée et relayée dans le New England Journal of Medecine du 6 janvier :

  1. Sur 1 951 905 enfants âgés de 1 à 16 ans, du 1er mars au 30 juin : 15 visites aux soins intensifs, 0 décès par Covid ;
  2. La fréquence de visite des enseignants aux soins intensifs n’était pas plus élevée que dans les autres professions.

Malgré que les écoles (primaire + secondaire inférieure) ouvertes à temps plein et sans aucune obligation du port du masque.

Détails

À la mi-mars 2020, de nombreux pays ont décidé de fermer des écoles pour tenter de limiter la propagation du coronavirus du syndrome respiratoire aigu sévère-2 (SRAS-CoV-2), le virus à l’origine de la maladie à coronavirus 2019 (Covid-19). La Suède a été l’un des rares pays à avoir décidé de maintenir ouvertes les écoles maternelles (s’occupant généralement des enfants de 1 à 6 ans) et les écoles obligatoires (avec des enfants de 7 à 16 ans). En Suède, la Covid-19 était répandue dans la population dès le printemps 2020. La distanciation sociale était encouragée en Suède, mais le port de masques faciaux ne l’était pas.

Les données sur les cas sévères de Covid-19, définis par l’admission en unité de soins intensifs (réanimation), ont été enregistrées dans le registre national suédois des soins intensifs. Les chercheurs ont fait le suivi de tous les enfants admis dans une unité de soins intensifs entre le 1er mars et le 30 juin 2020 (l’année scolaire prenant fin vers le 10 juin) ayant déclaré positifs à la Covid-19 par une analyse en laboratoire ou en clinique, y compris les patients admis pour syndrome inflammatoire multisystémique de l’enfant (SIME probablement lié à Covid-19) selon le registre suédois de qualité de rhumatologie pédiatrique.

Le nombre de décès, quelle qu’en soit la cause, parmi les 1 951 905 enfants en Suède (au 31 décembre 2019) âgés de 1 à 16 ans, était de 65 pendant les quatre mois précédant le début de la période Covid-19 de novembre 2019 à février 2020 et de 69 pendant les 4 premiers mois d’exposition au Covid-19 (de mars à juin 2020). De mars à juin 2020, un total de 15 enfants atteints de Covid-19 (y compris ceux atteints de SIME) ont été admis dans une unité de soins intensifs (0,77 pour 100 000 enfants de ce groupe d’âge), dont 4 étaient âgés de 1 à 6 ans (0,54 pour 100 000) et 11 étaient âgés de 7 à 16 ans (0,90 pour 100 000). Quatre des enfants avaient une autre maladie chronique sous-jacente (cancer dans 2 cas, maladie rénale chronique dans 1 cas et maladie hématologique dans 1 cas). Aucun enfant atteint de Covid-19 n’est mort.

Les données de l’Agence suédoise de la santé publique (rapport publié et communication personnelle) ont montré que moins de 10 enseignants du préscolaire et 20 enseignants en Suède avaient été admis aux soins intensifs pour Covid-19 jusqu’au 30 juin 2020 (20 pour 103 596 enseignants, ce qui équivaut à un taux de 19 pour 100 000). Par rapport aux autres professions (à l’exclusion des travailleurs de la santé), cela correspondait à des risques relatifs ajustés en fonction du sexe et de l’âge de 1,10 (intervalle de confiance [IC] à 95 %, 0,49 à 2,49) chez les enseignants du préscolaire et de 0,43 (IC à 95 %, 0,28 à 2,49). 0,68) chez les enseignants.

La présente étude présentait certaines limites. Les chercheurs manquaient de données sur la transmission à domicile du Covid-19 par les écoliers et les intervalles de confiance à 95 % pour nos résultats sont grands.

Bien que la Suède ait gardé les écoles et les écoles maternelles ouvertes, les chercheurs ont constaté une faible incidence de Covid-19 grave parmi les écoliers et les enfants d’âge préscolaire pendant la pandémie de SRAS-CoV-2. Parmi les 1,95 million d’enfants âgés de 1 à 16 ans, 15 enfants avaient Covid-19, SIME ou les deux conditions et ont été admis dans une unité de soins intensifs, ce qui équivaut à 1 enfant sur 130 000.