lundi 21 septembre 2009

Réunion d'information sur le cours ECR
Magog le 24 septembre

Le 24 septembre 2009 à 19 h



au sous-sol de l'église Saint-Jean-Bosco
900, rue Sherbrooke
Magog (Québec)


Deux conférenciers aborderont les sujets suivants:
  1. La procédure d'exemption ;
  2. une analyse des manuels ;
  3. l'idéologie sous-jacente au programme.

Une période de questions suivra ces exposés.

Pour tout renseignement complémentaire,
contactez Brigitte au 819-868-2872.

Courriel : libre.choix<arrobe>live.ca

Antidépresseurs : consommation en hausse de 196 % chez les jeunes Québécois

Les jeunes Québécois sont accros aux antidépresseurs. En cinq ans, la vente de ces médicaments utilisés entre autres pour traiter la dépression et l’anxiété a pratiquement triplé chez les enfants et les adolescents de la province, révèlent des données obtenues par RueFrontenac.com.

Entre 2005 et 2008, le nombre d’ordonnances d’antidépresseurs à des jeunes de moins de 19 ans est passé de 676 642 à 2 004 416, soit une hausse fulgurante de 196 %.

Pour la première fois l’an dernier, le Québec est ainsi devenu la province canadienne où l’on prescrit le plus d’antidépresseurs aux jeunes, devançant même l’Ontario, selon des données obtenues auprès de IMS Health, une firme spécialisée dans la recherche et les statistiques du secteur pharmaceutique.






Soutenons les familles dans leurs combats juridiques (reçu fiscal pour tout don supérieur à 25 $)

« Nos ancêtres, les Amérindiens »

Il fut un temps où l'on se moquait des écoles françaises qui auraient enseigné aux jeunes Africains que leurs ancêtres étaient des Gaulois. On a fait le même reproche à Tintin qui, dans la première version de ses aventures au Congo, présentait la Belgique comme leur patrie.

Voilà qu'aujourd'hui, lors des célébrations subventionnées entourant la journée de la Terre, on raconte aux enfants captifs amenés par leur école que les Amérindiens sont nos ancêtres au Québec, qu'ils ont créé le Québec (voir la vidéo ci-dessous).



Enfants amenés pour défiler lors de la Journée de la Terre


Le 22 avril 2009, des centaines de jeunes du primaire et du secondaire de la Commission scolaire du Val-des-Cerfs et des étudiants du Cégep ont été amenés — pendant les heures de classe — à marcher ensemble pour exprimer leur solidarité et leur engagement envers la protection et le respect de l’environnement, dans le cadre de Célébrons la Terre. Les célébrations étaient organisées par un organisme appelé Atelier 19. Deux mille élèves devaient se voir réunis pour ces célébrations pendant les heures de classe, mais la pluie força plusieurs écoles à ne pas envoyer leurs élèves.


La Journée de la Terre et le Rituel pour la Terre


Spectacle subventionné pour les écoliers

À midi, un spectacle gratuit (entendre subventionné) était offert aux élèves présents au parc Daniel-Johnson. Mais avant ce spectacle, on assista à la cérémonie du lâcher du cerf-volant signé par les écoliers. La présidente de l'Atelier 19, Francine Charland, y alla alors de son laïus :
« Un grand côté rouge et blanc, pour nous ça veut dire : la reconnaissance que le Québec a été créé, d'abord par un peuple rouge, les Amérindiens qui vivaient ici depuis des milliers d'années et que [sic] avaient réussi à vivre en respectant la Terre. Donc, une civilisation qui s'est développée en respectant la Mère Nature. Je pense donc qu'on peut apprendre de ce peuple-là qui sont nos ancêtres du Québec. Le peuple blanc c'est depuis quatre cents ans. Les blancs sont arrivés et ont [hésitation]... vécu avec les Amérindiens. Et dans le cerf-volant, on a aussi un cercle qui représente les quatre races de la Terre : donc le noir, le blanc, le jaune et le rouge. Et c'est le défi actuel qu'on a actuellement au Québec avec l'accueil qu'on a fait aux personnes immigrantes, on a de plus en plus des gens d'origines diverses et notre défi en tant que Québécois c'est de vivre ensemble dans un monde de paix et aussi de protéger cet environnement-là parce qu'on est des riches de la Terre d'avoir des forêts, des lacs, des cours d'eau comme ça. »
Tous les clichés du prêt-à-penser se sont donné rendez-vous : écologisme, mythification de l'Amérindien comme écologiste de la première heure ce qui est très discutable, multiculturalisme racialisant et le slogan du cours d'éthique et de culture religion : la promotion du vivre ensemble.

Ateliers avec les « elfes » et « camps d'estime de soi »

Atelier 19 organise un ensemble d'activités dans les écoles afin d'éveiller la conscience écologiste et créatrice des enfants. C'est ainsi que, cet automne 2009, de nombreuses classes de la région de Granby participeront à des ateliers de formation avec les « elfes ». Cela peu avant que les enfants de certaines de ces écoles ne soient amenés à assister à un « camp d’estime de soi ». Comme si cela était vraiment une priorité à l'école québécoise. Toujours plus de rééducation et moins d'instruction ?

Atelier avril 2009, les Elfes de la Forêt qu'il faut encourager


La roue de médecine du cerf-volant

Le cerf-volant rouge et blanc a été laché deux fois, une fois le matin et une fois en soirée. Ce que la présidente d'Atelier 19 a omis de dire lors de son allocution c'est que cercle « des quatre races » est d'abord une roue de médecine amérindienne. Quatre directions, quatre vents, quatre totems, quatre qualités. Ces totems seront invoqués plus tard en soirée au « Rituel pour la Terre » où étaient conviés les participants de la matinée. Interrogée par l'auteur de ces lignes sur le sens de cet événement et de ce cerf-volant, une des organisatrices déclara : « Il faut faire prendre conscience aux enfants du mal ». Ce mal s'entendait comme toute atteinte à la Mère Terre. L'homme devrait-il devenir une espèce à impact écologique nul ?

Un peu plus loin, discussion avec des participants au rituel. Une dame corpulente vient d'arriver. Elle revient de l'inauguration d'une succursale de la Caisse populaire Desjardins totalement rénovée. Elle dit lire les Évangiles à l'église catholique locale le dimanche.

Totems et chalet du parc

Le rituel se tenait à partir de 19 h dans une tente située à côté du chalet des patineurs. Le lieu est bien choisi : la tente était plantée au milieu de huit hauts totems. Apparemment ceux-ci ont été plantés par la ville de Granby.

Quant au chalet voisin, ses peintures s'accordaient également parfaitement avec le thème de l'autochtone exemplaire. Les murs intérieurs sont tapissés de peintures murales chamarrées à connotations autochtones et écologistes. Le style est naïf, les bons sentiments dégoulinant.

Un seul mur, près des toilettes, est en noir et blanc. Il est consacré à la guerre. Tous les acteurs sont occidentaux: Grecs, Vikings, Napoléon, soldats alliés des deux guerres mondiales. Pas un guerrier iroquois pour rappeler l'éradication des Pétuns, des Neutres ou le quasi-anéantissement des Hurons. Pas un Aztèque ou un Inca belliqueux. Bizarre. Seuls un enfant et une Terre multicolore ressortent de l'image pieuse. Puis, en dessous, un proverbe dit autochtone. Eh, oui ! encore.

Proverbe autochtone

Quel est donc de proverbe censément autochtone ? « On n'hérite pas de la Terre de nos ancêtres, on emprunte la Terre de nos enfants » L'ennui c'est que ce proverbe est attribué à un peu tout le monde, dans le monde francophone on l'attribue plutôt à Saint-Exupéry, les Américains aiment à penser qu'il serait de Ralph Waldo Emerson ou même des Amish. Mais bon, de nos jours, on semble prêter d'office au bon sauvage amérindien.

Le rituel commence au son du tambour autochtone

Un gong sonne, les badauds sont conviés à rentrer dans la tente par les organisateurs de la journée de la Terre à Granby, l'Atelier 19. Le rituel pour la Terre va bientôt commencer. On rentre dans le tabernacle au son répétitif d'un tambour amérindien.

L'office commence par une prière totémique aux quatre vents, au Soleil et à la Terre. Des enfants s'exclament en entendant invoquer les animaux du totem : « Le Serpent ! », « Un ours ? »

Conte esquimau&nbsp: la femme chamane

Après quelques boniments, c'est au tour de la conteuse de la soirée. Michèle Rousseau, une yogini. Elle narre avec beaucoup d'entrain et force expressions, un conte esquimau : « La femme chamane ». Il s'agit d'abord d'une femme ordinaire, battue par un mari brutal et mauvais chasseur. Les femmes comme on le comprend auront beau rôle dans le conte. Fuyant son mari, elle est accueillie par des chiennes. Elle rentre dans le museau d'une d'entre elles et devient chienne. Suit une longue série de morts et de réincarnations en une série d'animaux polaires. Lors d'une de ces incarnations, on apprend le type de relation préférée de la chamane : l'amour libre, pas être collée à un homme, oh non. Le cercle est bouclé quand la femme chamane redevient femme. La yogini conclut alors par un vibrant « que tout homme devienne chamane » « que la Terre devienne un paradis ».

Mandala, bols chantants et danse wicca

La soirée se termine par la construction d'une spirale de lumières au son envoûtant des bols de quartz chantants et d'un didjeridou, un instrument aborigène d'Australie. Enfin, touche nouvel-âgeuse finale, trois femmes dansent au milieu du mandala alors que l'assistance frigorifiée observe. Un camion-grue loué se trouve à proximité. Qui paie ? Perché dans sa nacelle, un photographe filme et photographie à lente exposition le mandala. (Une photo à lente exposition du mandala conclut la vidéo ci-dessus.)

Les étudiants du cégep du Granby ont résumé la soirée de la sorte :
« Chant, musique, danse, silence et la création d’un immense mandala de lumières - réalisé avec des conserves transpercées à l'intérieur desquelles des bougies étaient allumées - ont fait partie de la célébration.

Cet hommage à la Terre représentait un retour aux sources qui vivifie, féconde, unifie et donne un sens à notre présence sur la Terre. »
Tout est beau, circulez, ces rituels vivifient et donnent sens à notre présence sur Terre. On vous le dit ! Plus de prêtres pour guider les enfants dans les écoles, mais des membres de l'Atelier 19 à inspiration wiccan et chamaniques... ?





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