Le bureau du procureur provincial de Madrid a ouvert une enquête sur le car « transphobe » de l’association HazteOír (Fais-toi entendre) accusé de faire la promotion d'un message haineux.
L'association fait circuler un car sur lequel il est écrit « Les garçons ont un pénis. Les filles, une vulve. Ne te laisse pas berner. » L’organisation se défend du délit d’homophobie. Elle déclare plutôt vouloir rassurer les enfants dans leur sexualité de naissance. De la sorte, elle veut éviter que ces jeunes enfants ne deviennent le jouet de parents militants qui acceptent de les faire changer de sexe (de les « mutiler » selon le porte-parole d’HazteOir) alors qu’ils sont encore jeunes et que leur personnalité n’est pas encore formée et qu’ils sont influençables.
HazteOir s’oppose également à la théorie du genre (on ne naît pas femme, on fait le choix de l’être) qui est enseignée dans les écoles espagnoles.
Bien que l’organisation HazteOir avait promis de contourner l’interdiction de la municipalité de la capitale qu’elle considérait comme liberticide, selon le journal ABC le car aurait été incapable de se déplacer et le véhicule reste immobilisé. La mairesse « rouge » (selon Le Monde), Manuela Carmena (ci-contre), a réaffirmé que son équipe de gouvernement a déjà mis en place les mécanismes à sa disposition pour « prévenir la reproduction de ce crime haineux ».
La Section des crimes haineux, en charge de l’affaire, le procureur a demandé une série de mesures par le risque de « répétition » du crime, compte tenu de l’intention de l’organisation de faire circuler le car. Compte tenu de ce risque, et de celui de « perturbation de la paix publique et de créer un sentiment d’insécurité », le procureur a demandé à ce que le car soit immobilisé jusqu’à ce qu’il en soit retiré le message discriminatoire.
L’administration municipale de Carmena a déclaré mardi soir qu’elle avait interdit la circulation de l’autobus parce qu’il viole les règles de publicité extérieure et de mobilité. « Nous rejetons profondément cette pratique discriminatoire, violente et offensante », a déclaré dans la matinée la porte-parole, Rita Maestre, à propos de la campagne qui nie la transsexualité des enfants avec son slogan « Les garçons ont un pénis. Les filles ont une vulve. Ne vous laissez pas berner ».
Contrairement à ce que dit la municipalité, HazteOír assure que le bus a circulé normalement pendant toute la journée de mardi. L’association continuera de dénoncer les lois d’« endoctrinement sexuel ».
Par contre, on a pu lire des affiches qui proclamaient « Il y a des filles qui ont un pénis et des garçons qui ont une vulve. C’est aussi simple que ça. » Ce message peut être lu à Bilbao dans les aubettes et les stations de métro. La nouvelle campagne lancée par l’association LGBT Chrysallis Euskal Herria cherche à rendre visible la réalité à laquelle seraient confrontés les enfants que cette association appelle transgenres.
Source : ABC
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L'affaire Bruce/Brenda/David Reimer c. la théorie du genre
L'association fait circuler un car sur lequel il est écrit « Les garçons ont un pénis. Les filles, une vulve. Ne te laisse pas berner. » L’organisation se défend du délit d’homophobie. Elle déclare plutôt vouloir rassurer les enfants dans leur sexualité de naissance. De la sorte, elle veut éviter que ces jeunes enfants ne deviennent le jouet de parents militants qui acceptent de les faire changer de sexe (de les « mutiler » selon le porte-parole d’HazteOir) alors qu’ils sont encore jeunes et que leur personnalité n’est pas encore formée et qu’ils sont influençables.
HazteOir s’oppose également à la théorie du genre (on ne naît pas femme, on fait le choix de l’être) qui est enseignée dans les écoles espagnoles.
« Les garçons ont un pénis. Les filles, une vulve. Ne te laisse pas berner. » Inscription jugée « transphobe » et haineuse par les autorités de gauche. |
Bien que l’organisation HazteOir avait promis de contourner l’interdiction de la municipalité de la capitale qu’elle considérait comme liberticide, selon le journal ABC le car aurait été incapable de se déplacer et le véhicule reste immobilisé. La mairesse « rouge » (selon Le Monde), Manuela Carmena (ci-contre), a réaffirmé que son équipe de gouvernement a déjà mis en place les mécanismes à sa disposition pour « prévenir la reproduction de ce crime haineux ».
Manuela Carmena |
La Section des crimes haineux, en charge de l’affaire, le procureur a demandé une série de mesures par le risque de « répétition » du crime, compte tenu de l’intention de l’organisation de faire circuler le car. Compte tenu de ce risque, et de celui de « perturbation de la paix publique et de créer un sentiment d’insécurité », le procureur a demandé à ce que le car soit immobilisé jusqu’à ce qu’il en soit retiré le message discriminatoire.
L’administration municipale de Carmena a déclaré mardi soir qu’elle avait interdit la circulation de l’autobus parce qu’il viole les règles de publicité extérieure et de mobilité. « Nous rejetons profondément cette pratique discriminatoire, violente et offensante », a déclaré dans la matinée la porte-parole, Rita Maestre, à propos de la campagne qui nie la transsexualité des enfants avec son slogan « Les garçons ont un pénis. Les filles ont une vulve. Ne vous laissez pas berner ».
Entretien en espagnol avec le porte-parole de Hazteoir qui se dit menacé de mort, la victime de haine et d’insultes fréquentes
Contrairement à ce que dit la municipalité, HazteOír assure que le bus a circulé normalement pendant toute la journée de mardi. L’association continuera de dénoncer les lois d’« endoctrinement sexuel ».
« Il y a des filles avec des pénis, il y a des garçons avec des vulves » Affiche des lobbies LGBTQ qui n’a posé aucun problème aux autorités |
Par contre, on a pu lire des affiches qui proclamaient « Il y a des filles qui ont un pénis et des garçons qui ont une vulve. C’est aussi simple que ça. » Ce message peut être lu à Bilbao dans les aubettes et les stations de métro. La nouvelle campagne lancée par l’association LGBT Chrysallis Euskal Herria cherche à rendre visible la réalité à laquelle seraient confrontés les enfants que cette association appelle transgenres.
Source : ABC
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