dimanche 27 novembre 2011

Pas le choix, il faut instruire mon enfant à la maison

Père de quatre enfants et chef d'entreprise, M. Sylvain Laforest jure qu'il n'avait pas le choix de laisser tomber le modèle scolaire québécois.

« Notre combat, nous voulons le mener pour éduquer notre enfant et lui permettre de réussir. Nous étions en train de mener un combat contre le système d'éducation actuel, contre des gens qui ne veulent pas se donner la peine. Ils ne peuvent plus régler les sautes d'humeur d'un enfant de cinq ans. C'est rendu ça, l'école. Nous n'avions pas le choix. »

En deux heures, trois fois par semaine, sa conjointe est en mesure de faire assimiler la même matière à l'enfant qu'un autre qui fréquente à l'école à temps plein.

« Avec l'école à la maison, on a le plaisir d'élever nous même nos enfants. On est près d'eux. On les rend autonomes. » Le couple poursuit sa réflexion pour leurs trois autres enfants en bas âge. Conscients des inconvénients, ils veulent prendre le temps nécessaire.

« Ce n'est vraiment pas certain que nous allons réintégrer le système. »

M. Laforest ouvre la porte à un autre problème souvent évoqué au sujet de l'éducation des jeunes garçons.

« Il n'y a plus d'hommes qui enseignent. C'est terminé. Il n'y a plus de modèle. Les garçons qui ont du caractère et qui sont dominants se font vite rasseoir. Charest veut faire des coupures dans les commissions scolaires, mais la dernière chose à faire est de donner plus de pouvoirs aux écoles. Elles sont tellement mal gérées. »

Source : Journal de Québec




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Cours d'ECR, projet de loi C-279 : une mère très inquiète qui se dit menacée de mort

L’inclusion potentielle de «l’expression de genre» au projet de loi C-279 (anciennement C-389) que souhaite ramener dans le débat le Nouveau parti démocratique (NPD) qui pourrait criminaliser la désapprobation de certaines orientations sexuelles cet hiver inquiète une mère de famille de la région montréalaise.

Line (nom fictif) insiste sur le fait qu’une opinion contraire à celle véhiculée par le NPD et la communauté LGBT (lesbiennes, «gais », bisexuels et transsexuels) peut devenir dangereux, de là le choix d’un autre prénom. « C’est sérieux, j’ai même eu des menaces de mort ! », lance la journaliste scientifique de formation, dont le témoignage s’appuie sur une source digne de confiance.

« J’ai beaucoup suivi ce projet de loi-là. Je m’y attendais, c’est la suite des choses », commente la mère de quatre enfants fréquentant l’école primaire. « Dès le jeune âge, on enseigne la théorie du genre dans le cours d’éthique et culture religieuse. J’ai déjà demandé une exemption du cours, mais ça a été impossible. Si on a le culot de dire qu’on est catholique ou chrétien, on n’a plus de droit de parole. On qualifie notre discours de fanatique, d’intégriste », dénonce-t-elle.

Line n’hésite pas à rectifier le tir auprès de ses enfants, une fois de retour à la maison. « Ce qu’on enseigne sont des mensonges. C’est important de développer notre esprit critique contre une société qui veut nous enlever nos valeurs. (…) On est en train de perdre toutes les luttes des femmes depuis des années visant à nous protéger contre les prédateurs sexuels », croit la conférencière invitée régulièrement pour discuter de la sexualité.

« On est en train de "fucker" nos enfants à cause d’une minorité »
Études biaisées


Selon l’ex-journaliste scientifique, les études véhiculées dans les médias ne reflètent pas nécessairement la réalité. « Un lecteur de nouvelles peut parler d’une étude alors qu’elle ne respecte pas les règles élémentaires. Ça doit respecter une procédure, qu’il y ait un minimum de 1 000 personnes. On doit aussi analyser le contexte, l’époque et les répondants. »

Line poursuit en avançant que les études sont biaisées, notamment celle menée sur l’homosexualité par le GRIS (Groupe de recherche et d’intervention sociale) – Montréal, à la fin des années 1970.

« Toutes les études voulaient prouver que l’homosexualité était génétique, mais il n’y a aucune preuve à ce sujet. Pour la transsexualité, c’est le même problème. C’est à cette même époque que s’est développée la théorie du genre. Des psychiatres américains ont rencontré beaucoup de personnes dans leur clinique disant appartenir à un autre sexe. Sincèrement, on est en train de "fucker" nos enfants à cause d’une minorité », conclut Line.

Selon Statistique Canada, en 2009, 1,2 % des Canadiens se disent homosexuels, tandis que 0,5 % des femmes affirment l’être.



Page 10 du cahier d'activités ECR Voyage vers les valeurs
pour la 2e année du 1er cycle du secondaire
 des éditions École nouvelle


Source

Voir aussi

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