mardi 17 novembre 2009

Encyclique Caritas in veritate et le cours d'éthique et de culture religieuse

Le 7 juillet 2009 a été présentée au Vatican la troisième encyclique de Benoît XVI, Caritas in veritate traitant des thèmes centrales que sont la crise sociale et environnementale, la mondialisation, les rapports humains au regard de la doctrine sociale. On y trouve aussi des passages qui concernent le dialogue interculturel et qui peuvent donc jeter une lumière particulière sur le programme d'éthique et de culture religieuse.
26. (…) Aujourd’hui, les occasions d’interaction entre les cultures ont singulièrement augmenté ouvrant de nouvelles perspectives au dialogue interculturel ; un dialogue qui, pour être réel, doit avoir pour point de départ la conscience profonde de l’identité spécifique des différents interlocuteurs. On ne doit toutefois pas négliger le fait que la marchandisation accrue des échanges culturels favorise aujourd’hui un double danger. On note, en premier lieu, un éclectisme culturel assumé souvent de façon non-critique : les cultures sont simplement mises côte à côte et considérées comme substantiellement équivalentes et interchangeables entre elles. Cela favorise un glissement vers un relativisme qui n’encourage pas le vrai dialogue interculturel ; sur le plan social, le relativisme culturel conduit effectivement les groupes culturels à se rapprocher et à coexister, mais sans dialogue authentique et, donc, sans véritable intégration. En second lieu, il existe un danger constitué par le nivellement culturel et par l’uniformisation des comportements et des styles de vie. De cette manière, la signification profonde de la culture des différentes nations, des traditions des divers peuples, à l’intérieur desquelles la personne affronte les questions fondamentales de l’existence en vient à disparaître [62]. Éclectisme et nivellement culturel ont en commun de séparer la culture de la nature humaine. Ainsi, les cultures ne savent plus trouver leur mesure dans une nature qui les transcende [63], et elles finissent par réduire l’homme à un donné purement culturel. Quand cela advient, l’humanité court de nouveaux périls d’asservissement et de manipulation.


(…)



29.
Il y a encore un autre aspect de la réalité d’aujourd’hui, lié de façon très étroite au développement: c’est la négation du droit à la liberté religieuse.

(…)

la promotion programmée de l’indifférence religieuse ou de l’athéisme pratique de la part de nombreux pays s’oppose elle aussi aux exigences du développement des peuples, en leur soustrayant l’accès aux ressources spirituelles et humaines. (…) Quand l’État promeut, enseigne, ou même impose, des formes d’athéisme pratique, il soustrait à ses citoyens la force morale et spirituelle indispensable pour s’engager en faveur du développement humain intégral et il les empêche d’avancer avec un dynamisme renouvelé dans leur engagement pour donner une réponse humaine plus généreuse à l’amour de Dieu.






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Faut-il renier notre histoire et notre culture ?

Lettre ouverte envoyée à la Voix de l'Est :


Je regarde ailleurs qu’au Québec et je m’aperçois que c’est comme s’il y avait consensus entre certains gouvernements mondiaux pour faire mourir leur histoire chrétienne. C’est comme si celle-ci leur faisait horreur et c’est pareil ici.

Je ne suis pas une grande intellectuelle appelée à réfléchir aux grands débats de société, mais je ne suis quand même pas dupe et je vois très bien ce que le gouvernement actuel avec la collaboration du chef de l’opposition Mme Marois veulent faire de nos valeurs chrétiennes et de notre culture. Ils sont en train de suivre la tendance de certains pays pour détruire leur propre culture au profit du multiculturalisme. Même qu’on a demandé à Rome d’enlever la croix des écoles parce qu’une personne [note du carnet : une Finlandaise !] a fait une plainte à la cours européenne des droits de l’homme. La Cour de Strasbourg a jugé la présence de crucifix contraire au droit des parents d'éduquer leurs enfants selon leurs convictions et au droit des enfants à la liberté de religion. En Belgique, au nom de la « neutralité » de l’enseignement officiel, la ville d’Anvers a invité ses écoles à bannir tout signe extérieur de religion. Saint Nicolas, qui rend traditionnellement visite aux écoliers, a donc été privé de croix sur sa mitre ou sa robe. C’est incroyable !

Faut-il aller jusqu'à renier notre propre culture, nos lois qui viennent de nos valeurs chrétiennes, nos propres saints pour laisser la place à une nouvelle culture et religion; le multiculturalisme? Devons-nous nous effacer en tant que société à majorité de tradition chrétienne (90 %) pour ne pas frustrer ceux qui ne pensent pas comme nous ? Devons-nous renier Jésus et sa croix qui est symbole d'amour, de paix et de liberté pour suivre d'autres idéologies ? Devons-nous aller jusqu’à renier notre histoire en faisant disparaître nos symboles religieux qui font partie de celle-ci pour ne pas frustrer des minorités, qui soit dit en passant ne sont pas obligés d’adhérer à nos croyances et à notre culture ? [Note du carnet : les immigrés sont souvent chrétiens au Québec et ce sont souvent des laïcistes qui utilisent le prétexte de cette présence immigrante pour éliminer tout signe chrétien.] Il me semble que c’est la moindre des choses que nous soyons respectés en tant que majorité qui a des valeurs chrétiennes. On va me qualifier d’intégriste et de fanatique parce que je pratique ma religion et que je parle ainsi, mais moi je vous dis que ce n'est pas parce qu’une personne pratique ou non sa religion qu’elle est intégriste pour autant. J’aimerais juste qu’on nous respecte dans notre culture et dans notre religion ici, chez nous, et que le gouvernement arrête de nous prendre pour des innocents en changeant nos lois sous prétexte qu’une personne ou qu’un petit groupe ne pense pas comme nous. Je crois que la majorité a le droit de ce faire entendre, d’être écoutée et d’être représenté par un gouvernement qui a les intérêts de celle-ci à cœur et ce n’est pas le cas actuellement.

Je crois qu’il est grand temps que nous nous levions pour dire au gouvernement que nous voulons être respectés dans ce que nous sommes.

Jeannelle Cantin
Farnham






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Bosquejo de una libertad de conciencia parcialmente aherrojada: Canadá




“Bosquejo de una Libertad de Conciencia Parcialmente Aherrojada: Canadá”
por el profesor Ernesto Caparros, profesor emérito, Université d’Ottawa


El texto de este discurso está aquí.






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