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samedi 16 octobre 2021
Effacement des femmes : Teen Vogue parle de « non-propriétaire de prostate »
Catastrophisme — la SRC et le palais de Buckingham sous eau
L’image utilisée par Radio-Canada montre l’eau atteignant environ le haut de la clôture de 3 mètres de haut entourant le palais de Buckingham. Selon les cartes d’élévation, l’altitude du palais de Buckingham est d’environ 13 mètres au-dessus du niveau de la mer, ce qui signifie que pour que l’image soit une représentation réaliste de n’importe quel scénario, le niveau de la mer devrait s’élever d’environ 16 mètres par rapport à son niveau actuel.
Les prévisions du pire des cas de la part de chercheurs climatologues réputés sont loin de ces prévisions apocalyptiques. Dans les scénarios climatiques à fortes émissions, le niveau de la mer devrait augmenter d’environ 77 cm au-dessus de la moyenne 1995-2014 d’ici 2100. Dans les scénarios à émissions plus faibles, le niveau de la mer devrait augmenter de 38 cm d’ici 2100. De même, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) de l’ONU prédit que le niveau de la mer augmentera de 30 cm à 90 cm en moyenne d’ici 2100, la plupart des régions côtières connaissant une élévation du niveau de la mer de moins de 20 % de cette projection. Aucun scénario climatique de source fiable ne prédit que les touristes auront besoin de gilets de sauvetage pour prendre une photo à côté du Palais de Buckingham…
La fabrique de l’écoanxiété chez les jeunes
La SRC colporte des fantasmes catastrophistes susceptibles de créer une anxiété climatique préjudiciable chez les enfants.
Comme le signalait Nature à la fin septembre, le changement climatique provoque de la détresse, de la colère et d’autres émotions négatives chez les enfants et les jeunes du monde entier, selon une enquête menée auprès de milliers de jeunes de 16 à 25 ans. Cette « éco-anxiété » a un impact négatif sur la vie quotidienne des jeunes adultes interrogées, disent les chercheurs qui ont mené l’enquête. Elle est en partie causée par le sentiment que les gouvernements ne font pas assez pour éviter la catastrophe climatique annoncée sans cesse dans les médias.
« Cette étude fournit des arguments à quiconque se préoccupe de la santé mentale des jeunes — le changement climatique est une dimension réelle de leurs problèmes de santé mentale », explique Sarah Ray, qui étudie l’anxiété climatique à la Humboldt State University à Arcata, en Californie.
L’enquête est la plus importante du genre. En effet, on a demandé à 10 000 jeunes de 10 pays ce qu’ils pensaient du changement climatique et de la réponse des gouvernements à ce sujet.
Les résultats révèlent que la plupart des jeunes interrogés étaient préoccupés par le changement climatique, près de 60 % déclarant se sentir « très inquiets » ou « extrêmement inquiets ». De nombreuses émotions négatives associées au changement climatique — les plus couramment choisies étaient « triste », « peur », « anxieux », « en colère » et « impuissant ». Dans l’ensemble, 45 % des participants ont déclaré que leurs sentiments à l’égard du changement climatique avaient un impact sur leur vie quotidienne.
Quid au Québec ?
Dans certaines régions du Canada les terres s’élèvent alors que dans d’autres elles s’affaissent. Au Canada atlantique, où les masses continentales s’affaissent, l’élévation du niveau de la mer est plus importante qu’au Québec. Le niveau de la mer à Halifax, où les terres s’affaissent, monte depuis plus d’un siècle de 3,3 mm/an, soit 0,33 m par siècle. En général, le sol du Québec s’élève (voir illustration ci-dessus) et la hausse du niveau de la mer est (très) modérée (à Rimouski elle est de 0,6 mm/an soit 0,06 m par siècle…) sans qu’on ne décèle de nette accélération.
Les élèves québécois devraient être nettement moins anxieux. Encore faudrait-il qu’ils soient moins constamment bombardés de nouvelles catastrophistes dans les gros médias subventionnés et à l’école.
Dans un article de 2018, Judith Curry, spécialiste des sciences du climat des États-Unis, a averti que « les valeurs extrêmes d’une éventuelle élévation du niveau de la mer sont considérées comme extrêmement improbables ou tellement improbables qu’on ne peut même pas leur attribuer une probabilité ».
Ce soulèvement isostatique est dû au rebond postglaciaire qui suit la fonte des glaciers continentaux et des calottes glaciaires. La baie d’Hudson (le niveau de la mer baisse de 9,3 mm/an à Churchill !) et les Grands Lacs au Canada
sont actuellement en train de se soulever, en réponse à la fonte des calottes glaciaires après la dernière glaciation, il y a 10 000 ans. Ce même effet très lent s’observe en péninsule Scandinave, où par exemple la Haute Côte en Baltique se serait élevée de 285 m depuis la dernière glaciation. Il est vrai que le Sud de l’Angleterre qui n’a pas été atteint par la dernière glaciation ne profite pas de ce rebond, la masse continentale y tend plutôt à s’affaisser de 5 cm par siècle.
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Thilo Sarrazin : pour les médias le changement climatique est plus important que la démographie, pourtant dans un siècle...
Thilo Sarrazin. — « Les médias (en particulier la télévision publique) et tous les partis politiques (à l’exception de l’AfD) ont complètement occulté les questions de politique migratoire tout au long de la campagne électorale des élections de septembre dernier. Ils ont préféré focaliser sur le changement climatique qui semble représenter, pour eux, la plus grande menace pour notre avenir. Mais comme la population [de souche] allemande, si la tendance que je décris se poursuit, s’éteindra de toute façon dans les 100 prochaines années, le changement climatique, quelle que soit la façon dont on l’évalue, ne constitue plus aujourd’hui une menace pour l’avenir, du moins pour les Allemands.
[…]
Pour ce qui est de la question migratoire, il faut constater que le taux de natalité, en Allemagne, est de plus en plus déterminé par le grand nombre d’enfants nés d’immigrants. Quant aux enfants nés en Allemagne, plus de 40 % d’entre eux sont issus de l’immigration. »
Thilo Sarrazin a publié, en juillet dernier, un nouvel essai intitulé Wir schaffen das !, (« Nous y arriverons ! », par référence à la déclaration d’Angela Merkel, le 31 aout 2015, au sujet de l’ouverture des frontières allemandes aux migrants). Il y dénonce ce qu’il nomme « un vœu pieux ».
Pour Sarrazin, la phrase « Nous y arriverons ! » de Merkel était un appel politique qui n’avait pas de fondement objectif. Le peuple allemand a ainsi été tenu politiquement et matériellement responsable de cette décision d’ouvrir les frontières, décision que la chancelière a prise de manière unilatérale. Aujourd’hui, Angela Merkel se retire et les conséquences financières, démographiques et culturelles de sa décision pèseront sur les Allemands pendant de nombreuses décennies, voire des siècles : le taux de criminalité et de violence impliquant les immigrés depuis 2015 est trois fois plus élevé que celui du reste de la population allemande. Selon l’ancien ministre socialiste, leur niveau d’éducation est peu élevé, voire inexistant. la majorité de ces immigrés de 2015 n’ont pas d’emploi et vivent des aides sociales qu’ils reçoivent. Le coût annuel de ces allocations s’élève à 50 milliards d’euros. En outre, la population immigrée ne cesse de croître, en raison du regroupement familial et des taux de natalité élevés qu’elle génère.Dans L’Allemagne disparaît, l’ex-ministre écrivait : « Chaque génération nouvelle est réduite d’un tiers par rapport à la génération précédente. Si cette tendance se poursuit, avec un solde migratoire de 100 000 personnes par an, la majorité allemande va disparaître dans certaines villes et régions et un jour probablement dans l’ensemble du pays ». En 2100, selon les calculs de Sarrazin, seule « la moitié des habitants de l’Allemagne au plus seront encore les descendants de familles qui vivaient déjà en Allemagne en 1965 ». Il s’agirait des personnes les plus âgées de la population.
Thilo Sarrazin, comme son nom l’indique, est issu d’une famille d’immigrés huguenots du sud de la France, accueillie en Allemagne, fuyant les persécutions religieuses du XVIIe siècle. Le journal Die Welt avait ironisé à l’époque que Sarrazin était un excellent exemple d’intégration. Le quotidien faisant l’impasse sur le fait que ces rares calvinistes avaient la même culture occidentale, la même religion protestante et la même apparence phénotypique que les Allemands très prolifiques à l’époque qui accueillirent leurs coreligionnaires. (Jean-Sébastien Bach eut 20 enfants, dont dix vécurent jusqu’à l’âge adulte). Rappelons que seuls 50 000 huguenots émigrèrent vers les États allemands après la Révocation de l’Édit de Nantes (1685). La population des États allemands de l’époque était d’environ 12 millions d’habitants. Ces huguenots, une des plus grandes minorités ayant immigré en Allemagne à l’époque, ne représentaient donc que 0,42 % de la population.
Lucky Luke: la chevauchée des cow-boys gays dans le Far West
Dans Choco-boys, son album « hommage » au cow-boy vendredi en librairie, le dessinateur allemand Ralf König revisite allègrement le mythe.
« La population de l’Ouest sauvage était bien plus diverse [sic] qu’on ne le croit généralement. On croisait au Far West des cow-boys gays, ainsi que des pétroleuses lesbiennes et des Amérindiens queers », écrit Ralf König dans la postface de Choco-Boys, l’album qui se veut un « hommage » à Lucky Luke, sorti ce vendredi 15 octobre.
Pour le dessinateur homosexuel allemand qui « revisite » le mythe du vacher solitaire, sa vision de l’Ouest du XIXe siècle peuplé de cow-boys homosexuels relève d’une réalité historique.
Défenseur de la cause LGBTQ2SAI+, l’auteur, avec l’autorisation des ayants droit de Morris, se moque allègrement du mythe : « Je ne suis pas un militant. Je suis auteur et il se trouve que je suis gay, donc j’écris des histoires gays, a déclaré Ralf König aux journalistes du Parisien. Mais je veux juste dessiner de bonnes BD et si cela a pour effet de rendre les gens plus tolérants, tant mieux ! Bien sûr, mon Lucky Luke parle d’homophobie ! Mais je ne cherche pas à éduquer. Les homophobes sont des idiots, que ce soit dans l’Ouest sauvage ou ici et maintenant. J’ai seulement envie que le lecteur se dise qu’il s’est bien amusé. »
Dans Choco-boys, Lucky Luke évolue dans un Ouest sauvage qui emprunte les sentiers battus LGBTQ |
Scènes « cocasses »
Choco-boys met en scène Lucky Luke qui a la garde de cinq vaches laitières dont le propriétaire désire faire découvrir à l’Amérique son délicieux chocolat suisse. Pour cette haute mission, il est accompagné de Terrence, qui lui évoque son idylle avec un garçon vacher… Jalonné de scènes « cocasses », l’album entremêle références aux albums de la série avec le film Brokeback Mountain. Adapté de la nouvelle Brokeback Mountain d’Annie Proulx, le film raconte la passion homosexuelle secrète vécue pendant vingt ans par deux cowboys, Ennis del Mar et Jack Twist qui « avaient grandi dans deux misérables petits ranchs aux deux extrémités de l’État du Wyoming ».