Bloomberg se penche sur certains effets inattendus du mouvement #BalanceTonPorc/#MoiAussi.
Finis les dîners avec des collègues féminines. Conseils : ne pas s’asseoir à côté d’elles sur les vols, réserver des chambres d’hôtel à différents étages, éviter les rencontres individuelles.
En fait, comme un gestionnaire de patrimoine le décrit : le simple fait d’embaucher une femme est « un risque indéterminé ». Et si elle prenait mal quelque chose qu’un de ses collègues dira ?
Dans le secteur financier de Wall Street, les hommes adoptent des stratégies controversées adaptées à l’ère de # BalanceTonPorc et, ce faisant, rendent la vie plus dure pour les femmes dans ce domaine.
En finance, l’impact pourrait aboutir à une ségrégation sexuelle croissante.
Des entretiens avec plus de 30 cadres supérieurs ont révélé que beaucoup étaient effrayés par #BalanceTonPorc et avaient du mal à gérer cette situation. « On a l’impression de marcher sur des œufs », a déclaré David Bahnsen, ancien directeur général de Morgan Stanley qui gère plus de 1,5 milliard de dollars.
Au Québec, l’impact de ce mouvement se fait aussi sentir.
C’est ainsi que, comme nous l’apprend le Journal de Québec, moins d’entreprises organiseront des réceptions de Noël cette année, constate l’Ordre des conseillers en ressources humaines, s’inquiétant de cette tendance qui pourrait s’expliquer en partie par le mouvement de dénonciation #MoiAussi.
Il s’agit d’un constat tiré d’un sondage mené pour l’Ordre auprès de 619 travailleurs québécois du 14 au 19 novembre par la firme CROP et dont Le Journal a obtenu copie.
Seulement 61 % des travailleurs québécois auront une célébration pour le temps des Fêtes, selon les données du sondage.
Aussi, un employé sur cinq qui n’aura pas de fête de Noël cette année en avait eu un l’an passé, révèle une question posée aux répondants qui serait toutefois à prendre avec un bémol compte tenu du faible échantillon.
Selon Manon Poirier, directrice générale de l’Ordre des conseillers en ressources humaines agréés (CRHA), il s’agit d’une tendance à la baisse depuis le mouvement de dénonciation d’agression ou de harcèlement #MoiAussi qui a fait son apparition sur les réseaux sociaux à la fin 2017.
« Nos membres l’entendent dans les organisations. Déjà l’année dernière il y avait des hésitations, mais les préparatifs étaient déjà bien avancés alors plusieurs ont dû maintenir les festivités quand même », explique-t-elle.
Finis les dîners avec des collègues féminines. Conseils : ne pas s’asseoir à côté d’elles sur les vols, réserver des chambres d’hôtel à différents étages, éviter les rencontres individuelles.
En fait, comme un gestionnaire de patrimoine le décrit : le simple fait d’embaucher une femme est « un risque indéterminé ». Et si elle prenait mal quelque chose qu’un de ses collègues dira ?
Dans le secteur financier de Wall Street, les hommes adoptent des stratégies controversées adaptées à l’ère de # BalanceTonPorc et, ce faisant, rendent la vie plus dure pour les femmes dans ce domaine.
En finance, l’impact pourrait aboutir à une ségrégation sexuelle croissante.
Des entretiens avec plus de 30 cadres supérieurs ont révélé que beaucoup étaient effrayés par #BalanceTonPorc et avaient du mal à gérer cette situation. « On a l’impression de marcher sur des œufs », a déclaré David Bahnsen, ancien directeur général de Morgan Stanley qui gère plus de 1,5 milliard de dollars.
Au Québec, l’impact de ce mouvement se fait aussi sentir.
C’est ainsi que, comme nous l’apprend le Journal de Québec, moins d’entreprises organiseront des réceptions de Noël cette année, constate l’Ordre des conseillers en ressources humaines, s’inquiétant de cette tendance qui pourrait s’expliquer en partie par le mouvement de dénonciation #MoiAussi.
Il s’agit d’un constat tiré d’un sondage mené pour l’Ordre auprès de 619 travailleurs québécois du 14 au 19 novembre par la firme CROP et dont Le Journal a obtenu copie.
Seulement 61 % des travailleurs québécois auront une célébration pour le temps des Fêtes, selon les données du sondage.
Aussi, un employé sur cinq qui n’aura pas de fête de Noël cette année en avait eu un l’an passé, révèle une question posée aux répondants qui serait toutefois à prendre avec un bémol compte tenu du faible échantillon.
Selon Manon Poirier, directrice générale de l’Ordre des conseillers en ressources humaines agréés (CRHA), il s’agit d’une tendance à la baisse depuis le mouvement de dénonciation d’agression ou de harcèlement #MoiAussi qui a fait son apparition sur les réseaux sociaux à la fin 2017.
« Nos membres l’entendent dans les organisations. Déjà l’année dernière il y avait des hésitations, mais les préparatifs étaient déjà bien avancés alors plusieurs ont dû maintenir les festivités quand même », explique-t-elle.