dimanche 28 février 2010

Régis Debray sur le succès de l'écologisme et l'enracinement

Extraits d'un entretien entre Elisabeth Lévy et Régis Debray.

Journaliste — Vous observez que nous sommes passés de l'ère de Normale sup à celle de l'Ena. En réalité, nous sommes entrés dans celle de Sup de co, ou plutôt de la Harvard Business School. Il n'y a pas de quoi pavoiser...

Régis Debray — La fin d'un monde n'est pas la fin du monde. Nous perdons certaines compétences, nous en gagnerons d'autres. Le latin-grec s'en va, mais « Avatar » arrive. C'est une merveilleuse fable qui dit l'essentiel du moment : condamnation de l'arrogance technique, rêve de douceur, fusion avec la nature, retour aux sources, tout y est. Au passage, cela montre que l'empire américain a de beaux jours devant lui, car il est le seul à pouvoir produire aujourd'hui un grand récit planétaire, capable de toucher toutes les générations de tous les pays, Chine comprise. Cameron parle au monde en 3D comme Victor Hugo le faisait avec « Les Misérables ».

Pourquoi de jeunes habitants des mégalopoles modernes, qui ne connaissent rien au chamanisme, et chez qui parfois tout arbre a disparu, sont-ils concernés par « Avatar » ?

Question d'équilibre : plus tu te modernises par les mains, plus tu as besoin de t'archaïser par la tête. C'est sur ce couple de forces que repose la grande vague écologiste. C'est dans la Silicon Valley que les chamans prospèrent. L'archaïsme, c'est ce qui est non pas derrière, mais devant nous.


Manuel d'ECR Autour de nous, manuel A, pour la 1re  année du 2e cycle du primaire [8 ans], éditions CEC, Montréal, 2009, page 40.

[...]

Vous semblez penser que le marxisme universaliste a échoué par incapacité à s'ancrer dans les réalités et les histoires locales et nationales. « La guérilla du Che a échoué pour n'avoir pas été assez précolombienne », écrivez-vous...

Le radical en Bolivie, c'est la racine inca, aymara ou quechua. En bons progressistes, l'enracinement dans la longue durée des hauts plateaux n'était pas notre problème. Le grand retour indigéniste auquel nous assistons à travers quelqu'un comme Evo Morales est bien une revanche de la mémoire sur les tables rases du futurisme occidental. Toutes les révolutions socialistes sont des nationalismes. Mao commence pour de bon avec l'attaque du Japon. Pourquoi les talibans sont-ils forts ? Parce qu'ils sont chez eux envahis par des étrangers, infidèles de surcroît. On ne gagne pas contre une civilisation.

Le communisme, c'est fini ! proclamiez-vous en 1984. La seule question qui compte, c'est l'islam. Nous y sommes.

À l'époque, cela n'était pas audible. Et j'avais annoncé que l'intégrisme ne viendrait pas de la campagne mais de la ville, par le biais des sciences et des techniques. Plus tu avances, plus tu recules. Quand tu es dépersonnalisé par les chiffres et les machines, tu retrouves tes marques en affichant tes ancêtres. La seule chose que l'Occident n'a pas pu briser en Orient, c'est l'islam - voir l'Algérie, voir l'Irak, voir l'Afghanistan. Ce que le colon ne peut pas te prendre, c'est ta façon de manger et de t'habiller, une langue, un calendrier, le noyau dur. C'est la barricade identitaire.

Reste qu'on est loin de l'Occident triomphant de Fukuyama.

Tant mieux. En 2025, le PIB de la Chine sera supérieur à celui des États-Unis, le reste est pipeau. Le problème, c'est l'évanouissement de l'Europe comme alternative. Voyez l'obamanie de nos provinces. Faire d'un patriote américain juste milieu [pour Régis Debray] un bon Européen de gauche relève d'une incroyable perte de sens historique. Et géographique. Nous n'avons même plus la force de produire nos propres champions. On s'enamoure en midinette. On dirait qu'en vieillissant l'Europe n'est plus que fleur bleue. Elle regarde l'Oncle d'Amérique en prince charmant, lequel regarde ailleurs, là où les choses se passent : Asie et Pacifique.






Soutenons les familles dans leurs combats juridiques (reçu fiscal pour tout don supérieur à 50 $)

samedi 27 février 2010

Démenti

Nous avons reçu ce démenti de la part de Mme Suzanne Lavallée. Il a également été transmis à plusieurs médias.

Drummondville, le 27 février 2010


À QUI DE DROIT


Je me nomme Suzanne Lavallée. Je suis la mère de deux enfants de Drummondville qui s’est opposée en justice à l’imposition du programme d’éthique et culture religieuse (ECR) à mes enfants malgré mon opposition fondée sur mes convictions personnelles, opposition appuyée au tribunal par quatre témoins experts, dont un ancien ministre québécois. J’avais fait appel de la décision en première instance qui m’était défavorable. Cet appel m’a été refusé parce que la Cour d’appel a considéré que ma cause était devenue théorique : mon cadet étant désormais, comme le dit le juge Morissette, « exempté » du cours ECR dans une école privée et l’aîné des deux enfants suivant depuis cette année des cours au cégep.

Plusieurs médias, parmi lesquels La Tribune de Sherbrooke et Le Journal de Québec, ont affirmé que je ne désirais plus poursuivre cette cause en justice et que je me désintéressais de tout recours possible en Cour suprême.

Ceci est inexact. Il est important à mes yeux de corriger ces faits erronés.

À ce stade, mon mari et moi consultons notre avocat afin de saisir au mieux les implications de l’arrêt des juges de la Cour d’appel et des conséquences que nous devons en tirer. Contrairement à ce que rapportent certains journaux, nous n’excluons pas à ce stade de porter notre cause en Cour suprême.

Pour ce qui est de la cause plus générale et non de mon cas particulier, elle est capitale à mes yeux. Je ne puis tout simplement pas accepter qu’un gouvernement, aussi bien intentionné soit-il, s’arroge le rôle de premier éducateur moral de mes enfants en imposant son programme d’ECR qui, selon les dires mêmes de Madame Courchesne, transmet bien des valeurs. Ces valeurs je veux pouvoir les transmettre sans devoir défaire celles imposées à l’école sans mon aval. L’école est à notre service, les parents sont les premiers éducateurs de leurs enfants quoi que dise le gouvernement.

En outre, je déplore la pression que le ministère de l’Éducation exerce de façon évidente sur tous les établissements et institutions tant au public qu’au privé afin qu’aucun parent n’obtienne la moindre exemption en espérant ainsi étouffer toute dissension.

Suzanne Lavallée
Drummondville










Soutenons les familles dans leurs combats juridiques (reçu fiscal pour tout don supérieur à 50 $)

vendredi 26 février 2010

La décision définitive des demandes d'exemption « revient au privé » d'avouer le Monopole de l'Éducation

Dans un entretien avec Le Soleil, le ministère de l'Éducation avoue son impuissance devant les écoles privées qui accorderaient des exemptions au cours d'éthique et de culture religieuse.
« Toutes les demandes liées au cours d'ECR ayant été refusées dans le réseau public, la ministre de l'Éducation, du Loisir et du Sport, Michelle Courchesne, s'explique mal pourquoi cette exemption a été acceptée.

« Les motifs d'exemption sont les mêmes qu'au public », soit pour des raisons humanitaires, soit pour éviter un préjudice grave, a indiqué hier son attachée de presse, Tamara Davis.

[...]

« À notre connaissance, il s'agit de la seule exemption acceptée au privé», ajoute Mme Davis, tout en reconnaissant qu'il est difficile pour le Ministère de forcer un établissement à rejeter des demandes d'exemption, puisque la décision définitive « revient au privé ». »







Soutenons les familles dans leurs combats juridiques (reçu fiscal pour tout don supérieur à 50 $)

La Cour d'appel du Québec refuse d'entendre les parents

Extrait d'un article de La Presse.

Suzanne Lavallée et Daniel Jutras, de Drummondville, n'ont jamais accepté que leurs deux enfants soient obligés de suivre le cours ECR. Mécontents, ils ont porté la cause devant les tribunaux en plaidant la liberté de conscience et de religion.

Le 31 août 2009, la Cour supérieure a rejeté leur demande. La Cour d'appel vient de confirmer cette décision.

Selon le juge Yves-Marie Morissette, qui signe le jugement, la cause est devenue théorique puisque les deux enfants du couple ne fréquentent plus les établissements de la commission scolaire des Chênes. L'un des jeunes est maintenant au secondaire, et l'autre fréquente une école privée qui accepte de l'exempter du cours ECR.

Une brèche ?

Loin d'être abattue par ce jugement, la Coalition pour la liberté en éducation (CLÉ) et l'Association des parents catholiques du Québec (APCQ) y voient plutôt une brèche. Selon les deux groupes, le juge Morissette précise à plusieurs reprise dans son jugement que l'enfant qui fréquente maintenant le privé « n'est pas assujetti à l'obligation de suivre le cours d'ECR ».

« Ce cours est supposé être obligatoire même au privé. Si le juge reconnaît que le privé peut en exempter un enfant, pourquoi serait-ce différent au public ? » se demande la présidente de l'APCQ, Jean Morse-Chevrier.






Soutenons les familles dans leurs combats juridiques (reçu fiscal pour tout don supérieur à 50 $)

jeudi 25 février 2010

Court of Appeal will not hear the case because the parents in question have already found a solution

Extract of a CBC report:
Judge Yves-Marie Morissette ruled Thursday that the court would not hear the case because the parents in question have already found a solution.

The Catholic parents have argued the course, which is compulsory in public schools and in some private schools across the province, represents an infringement on their freedom of conscience and religion.

They said the course, which covers religions around the world, including Judaism and aboriginal spirituality, threatens their Christian beliefs.

One of their children has gone on to attend CEGEP, and the other is now enrolled in a private school.

In his decision, Judge Morissette wrote that the child in the private school is no longer obligated to follow the religion and ethics course.

Jean-Yves Côté, lawyer for the two parents, said only parents who can afford to send their children to private school would find comfort in Morissette's ruling.

Well, we ended up in a situation where you have more rights if you have more money, Côté told CBC News.

There seems here to be two or maybe three classes of citizens or parents — those who can afford sending their kids to private school and those who cannot.

Côté, who is a father of three said he is now seeking an exemption from the course for his own children.






Soutenons les familles dans leurs combats juridiques (reçu fiscal pour tout don supérieur à 50 $)

Rappel : Me Boucher représentant le Monopole de l'Éducation préconisait déjà l'exemption au privé pour Loyola

Petit retour en arrière, le vendredi 12 juin lors de sa plaidoirie, Me Boucher avocat représentant la Procureure générale dans les deux procès ECR disait déjà que le collège Loyola, plutôt de chercher à obtenir l'autorisation d'enseigner un programme équivalent, n'avait qu'à exempter les enfants dont les parents s'opposaient à l'enseignement de ce cours.

Retour sur le compte rendu :
« Il suffisait d'exempter les 630 élèves !

Ceci n'a pas empêché Me Boucher d'intervenir pour signaler que le tribunal devait refuser la requête de Loyola, car Loyola avait moyen de remédier au problème des 630 demandes d'exemption (sur 731 élèves) en faisant appel à l'article 30 de la Loi sur l'enseignement privé (le pendant pour les écoles privées de l'article 222 de la Loi sur l'instruction publique invoqué dans l'affaire de Drummondville). »
Et, en effet, les juges de la Cour d'appel ont déclaré que l'enfant de la famille Lavallée inscrit dans une école privée était bien exempté, n'est pas assujetti, n'est pas tenu de suivre le cours ECR, pour déclarer ensuite que leur demande d'appel était devenue théorique.






Soutenons les familles dans leurs combats juridiques (reçu fiscal pour tout don supérieur à 50 $)

L'interprétation de l'arrêt de la Cour d'appel faite par le Monopole de l'Éducation

Glanée l'interprétation de l'arrêt de la Cour d'appel faite par le Monopole de l'Éducation sur le site de Radio-Canada qui a avait commencé par simplement reproduire les grandes lignes de l'article assez médiocre (selon des laïcistes) du Devoir.
« Le ministère de l'Éducation affirme pour sa part que la réaction de la CLE constitue sa propre interprétation du jugement de la Cour d'appel.

Aux yeux du gouvernement, la décision confirme plutôt que le cours d'éthique et de culture religieuse est partie intégrante du programme d'enseignement obligatoire pour tous les élèves, qu'ils étudient au public ou au privé. »
Plusieurs remarques s'imposent :
  1. C'est la propre interprétation du ministère de l'Éducation. Il tire la couverture à lui.

  2. Les juges ont bien dit que l'enfant est « EXEMPTÉ », « pas assujetti », « pas tenu de » suivre les cours ECR.

  3. Les avocats du MELS préconisaient ce même remède dans le cas de l'affaire Loyola : exemption des élèves plutôt que demande de programme équivalent.

  4. Les parents n'ont jamais attaqué le fait que le cours ECR fasse partie intégrante ou non du programme obligatoire. Mais le fait que des exemptions ne soient pas accordées pour des motifs de conscience. Les juges sur la base, notamment, que l'enfant est exempté à l'école privée rejette leur appel.






Soutenons les familles dans leurs combats juridiques (reçu fiscal pour tout don supérieur à 50 $)

The breach for private schools must be extended to public schools

We have just received this press release from Catholic Parents Association of Quebec.

Court of Appeal and Ethics and Religious Culture: The breach for private schools must be extended to public schools

MONTREAL, February 25, 2010 /CNW Telbec (in French)/- The Court of Appeal of Quebec, while refusing to hear the parents of Drummondville who asked that their children be exempted from the Ethics and Religious Culture curriculum (ERC), acknowledged that the child “is not obliged to follow this course” in a private primary school. Judge Yves-Marie Morissette made it clear that the child “was not subject to the obligation to attend the course of ethics and religious culture”.

The Catholic Parents Association of Quebec (APCQ) rejoices, along with the Coalition for freedom in education (CLE) and the parents’ lawyer, Jean-Yves Côté, that “a breach” has now been recognized by the Court of Appeal regarding the compulsory attendance of this course. However, the APCQ deplores the fact that this right is only recognized in the case of private schools and not public schools.

The APCQ calls for the Minister of Education of Quebec to explicitly allow all the children in Quebec to enjoy the same freedom to be “exempted” from the Ethics and Religious Culture curriculum as that recognized by the judges to students in private schools. “It is quite simply unacceptable, stressed the APCQ’s president, Mrs Jean-Morse-Chevrier, that most families are denied a right, allowed in theory by the Law on Public Education (LIP), but denied to them in practice.” According to the APCQ, the ministry has to amend the instructions it sends to School Boards so that public schools grant the same right of exemption from the ERC course as the court has just recognized to private schools.

-30-
Decision of the Court of Appeal (in French):

http://files.newswire.ca/859/ASM18301.Decision.pdf

Information: (Mrs.) Jean Morse-Chevrier,
President of the Catholic Parents Association of Quebec (APCQ),
(514) 276-8068, (819) 661-7140






Soutenons les familles dans leurs combats juridiques (reçu fiscal pour tout don supérieur à 50 $)

Le Devoir c. la Cour d'appel

Pas d'exemption pour Le Devoir (à double tour, même pas de Cour suprême, hmmm ?) :



Exemption pour les juges de la Cour d'appel (l'enfant est exempté, n'est pas tenu, n'est pas assujetti) :





L'arrêt des trois juges






Soutenons les familles dans leurs combats juridiques (reçu fiscal pour tout don supérieur à 50 $)

Exemption à l'école privée (et dans le Grand Nord) du programme ECR

Me Jean-Yves Côté discute de l'arrêt de la Cour d'appel sur l'antenne de 98,5 FM Montréal ce matin.







Soutenons les familles dans leurs combats juridiques (reçu fiscal pour tout don supérieur à 50 $)

Une brèche pour l’école privée à étendre à l’école publique

Nous avons reçu ce communiqué de l'Association des parents catholiques du Québec.


COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Pour diffusion immédiate

Cour d’appel et Éthique et culture religieuse : Une brèche pour l’école privée à étendre à l’école publique

MONTRÉAL, le 25 février 2010/CNW Telbec/ - La Cour d’appel, en refusant d’entendre les parents de Drummondville qui demandaient le droit d’exemption du cours d’éthique et culture religieuse pour leurs enfants, a reconnu que leur enfant du primaire n’était « pas tenu de suivre cet enseignement » dans un établissement d’enseignement privé. Le juge Yves-Marie Morissette a précisé que l’enfant n’était « pas assujetti à l’obligation de suivre le cours d’éthique et culture religieuse ».

L’Association des parents catholiques du Québec (APCQ), se réjouit, avec la Coalition pour la liberté en éducation (CLÉ) et l’avocat des parents Me Jean-Yves Côté, de « la brèche » qui est maintenant reconnue par la cour d’appel dans l’obligation de suivre ce cours. Elle déplore cependant que ce qui est maintenant accordé au privé ne le soit pas au public.

L’APCQ interpelle le ministère de l’Éducation (MELS) et le somme de reconnaître explicitement à tous les enfants du Québec la même liberté d’être « exemptés » du cours d’éthique et culture religieuse que les juges ont reconnu pour l’école privée. « Il est tout simplement inacceptable, souligne la présidente de l’APCQ Madame Jean-Morse-Chevrier, que la majorité des familles soient privées d’un droit qui est accordé en principe dans la Loi sur l’instruction publique (LIP) mais qui ne leur a pas été reconnu dans les faits. » Il faudra que le ministère change ses instructions aux Commissions scolaires, selon l’APCQ, afin que les écoles publiques accordent le même droit à l’exemption du cours ECR que ce que la cour a reconnu au privé.

-30-

Décision de la Cour d'appel


Renseignements : (Mme) Jean Morse-Chevrier,
présidente Association des parents catholiques du Québec (APCQ),
(514) 276-8068, (819) 661-7140







Soutenons les familles dans leurs combats juridiques (reçu fiscal pour tout don supérieur à 50 $)

Une décision qui marque la brèche en faveur de l’exemption

Nous avons reçu ce communiqué de la part de la Coalition pour la liberté en éducation.


MONTRÉAL, le 25 fév. /CNW Telbec/ - Dans une décision émise le 24 février dernier, la Cour d’appel du Québec reconnait, aux établissements d’enseignement privé, le droit d’exemption du caractère obligatoire du cours d’éthique et culture religieuse.

« Au nom de tous les parents et enseignants du Québec, nous sommes heureux de cette première décision contre l’imposition unilatérale du cours ÉCR de la 1ère année du primaire, jusqu’à la 5e année du secondaire », a mentionné le président de la Coalition pour la liberté en éducation – CLÉ, M. Sylvain Lamontagne. « Nous espérons que la famille ira encore plus loin afin de faire également bénéficier tous les parents et enseignants pour les enfants du secteur public », a-t-il ajouté.

Quant à l’avocat de la famille de Drummondville, Me Jean-Yves Côté, il précise que « cette décision se compare aisément à l’affaire Multani sur le port du kirpan à l’école, alors que la demande des appelants en Cour d’appel avait été rejetée et que ces derniers eurent finalement gain de cause en Cour suprême du Canada ».

Rappelons que plus de 75 % des Québécois, selon 2 sondages Léger Marketing, appuient la CLÉ qui réclame l’abolition du caractère obligatoire du cours Éthique et culture religieuse, l’imposition de ce cours outrepassant les pouvoirs légitimes du gouvernement et bafouant la liberté de conscience et de religion proclamée par les Chartes canadienne (article 2a) et québécoise (article 3). La CLÉ s’est donnée comme mission d’informer les parents et les enseignants sur leurs droits contre l’imposition unilatérale du cours ÉCR.

http://www.Coalition-CLE.org

- 30 -

Pour information :
Coalition pour la liberté en éducation – CLÉ
Richard DÉCARIE, porte-parole




Extraits de l'arrêt de la Cour d'appel qui reconnaît l'exemption des enfants de la demanderesse.





L'arrêt des trois juges

mardi 23 février 2010

Les futurs enseignants peinent à réussir le nouvel examen de français

Le nouvel examen national de français donne du fil à retordre aux futurs enseignants. Dans certains programmes, à peine un quart des étudiants obtient la note de passage, ce qui cause bien des soucis aux facultés et aux départements d'éducation.

Depuis la rentrée 2010, tous les étudiants en faculté d'éducation doivent se plier au même examen, le Test de certification en français écrit pour l'enseignement (TECFEE, voir description), qui vise à rehausser la maîtrise de la langue française chez ces futurs maîtres. Les étudiants doivent réussir cet examen avant leur troisième stage qui a habituellement lieu pendant la troisième année de leur baccalauréat de quatre ans. Si l'étudiant échoue deux fois cet examen, il est suspendu du programme pour une durée d'un an. Après cette année, il peut tenter une dernière fois cet examen. Un nouvel et donc troisième échec entraîne son exclusion.

À l'Université de Montréal, le taux de réussite global était de 51 % en mai, lorsqu'un premier groupe d'étudiants s'est frotté à l'examen mais il a chuté à 44 % l'automne dernier. À l'Université Laval, le taux de réussite est de 60 % pour le baccalauréat en enseignement préscolaire et primaire et de 70 % en enseignement secondaire.

À l'Université du Québec à Rimouski (UQAR), les étudiants qui ont passé l'examen pour la première fois en septembre l'ont réussi à 50 % en adaptation scolaire, à 44 % en enseignement secondaire et à 25 % en enseignement préscolaire et primaire.

Être moins exigeant avec les enseignants qualifiés à l'étranger

Le doyen de l'Université de Montréal est préoccupé par le taux d'échec élevé parmi les étudiants qui ne sont pas francophone de naissance  : « Il va certainement falloir envisager quelque chose pour eux. Sinon, à quoi bon faire des mises à niveau d'enseignants qualifiés à l'étranger si on les exclut lorsqu'ils ne maîtrisent pas assez bien le français ? On pourrait leur laisser plus de temps [pour réussir]. Sinon, ça devient un mécanisme d'exclusion sociale. Socialement, on a un problème », a-t-il affirmé.








Source : Le Soleil, Presse canadienne.






Soutenons les familles dans leurs combats juridiques (reçu fiscal pour tout don supérieur à 50 $)

lundi 22 février 2010

Zut ! Malgré le cours ECR, les élèves reproduisent les stéréotypes non accommodants de leurs aînés

Article intéressant en faveur du programme ECR dans lequel il est question des recherches de Sébastien Legros sur le cours ÉCR. L'article indique que cet étudiant à la maîtrise cherchait à « comprendre comment l’articulation des volets éthique et culture religieuse au deuxième cycle du secondaire contribue à une gestion pluraliste de la diversité identitaire ».

En termes de compréhension scientifique et désincarnée, M. Legros ne peut s'empêcher de se désoler du fait que les élèves n’ont pas pris une « distance critique face aux opinions émises dans différents articles de journaux » mis à leur disposition. Selon l'auteur, ce serait par un manque d'information : les élèves ne comprenaient pas bien que les demandes étaient d'origine religieuse ou parce qu'ils auraient confondu islam et sikhisme. La simple connaissance aurait dû leur faire accepter ces accommodements ?

Devant cette déception de M. Legros, on comprend en filigrane un des objectifs du programme ECR : favoriser l'acceptation des accommodements raisonnables, instiller la philosophie multiculturaliste aux jeunes Québécois.

Comme le dit le texte de l'article, « Les jeunes devaient travailler en équipe sur le thème de la tolérance en préparant une présentation sur la question des accommodements raisonnables. » On comprend tout de suite que critiquer ces accommodements serait faire montre d'intolérance.

Le mémoire de maîtrise de M. Legros s'intitule Le pluralisme religieux à l’heure de la laïcité scolaire : une analyse du programme Éthique et culture religieuse à la lumière de la pensée de Raimon Panikkar.






Soutenons les familles dans leurs combats juridiques (reçu fiscal pour tout don supérieur à 50 $)

Zemmour et la destruction de l'histoire de France




Extrait du programme de seconde (notre secondaire IV) que les multiculturalistes français trouvent trop européocentrique, pas assez ouverts sur la « diversité ».

Cette liste est tirée du programme officiel :

I - Un exemple de citoyenneté dans l'Antiquité : le citoyen à Athènes au Ve siècle avant J.-C.
- Être citoyen à Athènes
- Une conception restrictive de la citoyenneté

II - Naissance et diffusion du christianisme
- Le contexte religieux et historique de la naissance du christianisme
- La diffusion du christianisme jusqu'à la fin du IVe siècle

III - La Méditerranée au XIIe siècle : carrefour de trois civilisations
- Les espaces de l'Occident chrétien, de l'Empire byzantin et du monde musulman
- Différents contacts entre ces trois civilisations : guerres, échanges commerciaux, influences culturelles

IV - Humanisme et Renaissance
- Une nouvelle vision de l'homme et du monde
- La Renaissance artistique

V - La Révolution et les expériences politiques en France jusqu'en 1851
- Ruptures avec l'Ancien Régime
- Mise en œuvre des principes révolutionnaires
- Héritages conservés, héritages remis en cause

VI - L'Europe en mutation dans la première moitié du XIXe siècle
- Les transformations économiques et sociales
- Les aspirations libérales et nationales jusqu'aux révolutions de 1848
- Un tableau de l'Europe au milieu du XIXe siècle



Nous reproduisons ci-dessous de nombreuses pages d'un manuel d'histoire de seconde, cliquez sur les vignettes pour accéder à des versions plus grandes des images.

 
Sommaire La Bible et la Torah
 
La vie de Jésus Épisodes de la vie de Jésus
  
Le message de Jésus Bon Samaritain 
 
Saint Paul Calendrier & CredoRévision Byzance-Islam-Occident
 
Le Coran Civilisation musulmane


Au Québec, aucune trace de l'histoire de France (ou des Européens d'ailleurs) avant la Nouvelle-France, mais de longs développements sur la présence autochtone y compris les Incas (Pérou), les Aztèques (Mexique), les Maoris (Nouvelle-Zélande) ou les Haïdas (Colombie-Britannique).



Lire aussi
L'historien Ch.-Ph. Courtois critique sévèrement le nouveau programme d’histoire québécois au secondaire






Soutenons les familles dans leurs combats juridiques (reçu fiscal pour tout don supérieur à 50 $)

Révolution tranquille : Entre imaginaire et réalité

Texte de la conférence prononcée le 18 février par Jean-Luc Migué à l’occasion de sa nomination à titre de professeur émérite à l’École nationale d’administration publique (ENAP).

Les paroles de notre directeur général à mon égard signifient à mes yeux que mon enseignement cherchait à susciter chez l’étudiant l’esprit critique vis-à-vis des idées reçues toujours répandues dans toutes les sociétés. C’est le plus bel hommage qu’on puisse me rendre, puisqu’à mes yeux c’est ça le sens de la carrière universitaire. Mon enseignement n’a pas toujours reproduit la vision, je dirais traditionnelle et professionnelle, que transmet une école d’administration publique sur la place de l’État dans la société. Qu’en dépit de ce contraste, on m’accorde le titre d’émérite est tout à l’honneur de notre institution. J’en tire une grande satisfaction et je l’en remercie sincèrement. Je remercie aussi les deux maîtres d’œuvre du début de l’Énap, soit Roland Parenteau et André Gélinas qui ont, sagement ou pas, pris l’initiative de me recruter en 1970. Mes remerciements s’adressent aussi à mes collègues qui ont pris et poursuivi l’initiative qui nous réunit aujourd’hui.

Je vous remercie en même temps, Monsieur le Directeur général, de m’offrir l’occasion de rester fidèle à moi-même, et de contester l’interprétation courante sur le sens de la révolution tranquille au Québec. L’idée originale que je vous propose est énoncée dans un texte plus élaboré que j’ai rédigé avec Gérard Bélanger dans un recueil récemment publié à l’Énap sous la direction de notre collègue Robert Bernier.

Québec, province de faible croissance

La plupart des économistes canadiens concluent, à la lumière des données observables, que le Québec décline depuis les années 1960. Au Québec, au contraire, la révolution tranquille est associée à rien de moins qu’à la naissance de la culture québécoise. Comme le Canada français n’existe plus, ayant été évacué par la nation québécoise, rien de ce que la tradition canadienne et surtout la tradition religieuse nous ont légué n’est digne de mention. La survie de la culture française largement associée à un fort taux de natalité est pourtant un objet d’orgueil, de même que le niveau de scolarisation généralisée atteint en 1960, sans omettre l’esprit du « coureur des bois » et le régime de soins de santé qui rivalisait facilement avec ceux de nos voisins et à une fraction infime du coût actuel. Au strict plan économique, vous serez sans doute surpris d’apprendre que l’après-guerre, qualifiée de grande noirceur par la pensée conventionnelle est la seule période de l’histoire du Canada où le revenu nominal par habitant du Québec a gagné sur le reste du pays.

Mais à partir de 1960 s’est implanté un consensus naïf sur le rôle de la révolution tranquille dans l’évolution de l’économie québécoise. Selon cette « idée reçue », non seulement le Québec n’a pas perdu de terrain depuis le grand soir que fut la révolution tranquille, il a amélioré sa position en matière de niveau de vie vis-à-vis du reste du Canada. Je n’avais pas l’intention de l’avouer publiquement, mais mon objectivité m’oblige à reconnaître que j’ai adhéré moi-même à ce mythe, dans la naïveté de ma jeunesse, il y très longtemps.

Or que nous enseignent les faits historiques ? Une réalité incontestable, soit le recul marqué du Québec par rapport au reste du Canada depuis précisément la révolution tranquille. Si on mesure l’écart grandissant entre le Québec et le reste du Canada depuis un demi-siècle en matière de croissance économique globale, de population, d’investissement et d’emploi, le recul relatif du Québec est incontestable. De 1951 à 1966, la population québécoise s’était maintenue à environ 29 % de la population canadienne.

Mais voici que depuis 1966, elle est passée de 29 % donc à 23,2 %.
Le taux de natalité s’est effondré. Ce n’est pas tout à fait la désertification, mais le tableau est sombre. Seulement depuis le début des années 1980, la part du Québec dans le PIB national est tombée de 24 % à 20 % en 2008 (j’arrondis les chiffres). De 1981 à 1997, l’emploi a gagné 28 % dans le reste du Canada, seulement 19 % au Québec. Les compagnies sous contrôle étranger comptent pour moins de 17 % des sociétés privées chez nous, contre 28 % dans le reste du Canada. À peine plus de 12 % des immigrants choisissent le Québec comme destination finale. Le nombre d’employés des sièges sociaux à Montréal, à peu près égal à celui de Toronto en 1960, est tombé à la moitié du niveau torontois aujourd’hui.

Mais de revenu moyen comparable

Le paradoxe est que, malgré cette évolution déprimante, le revenu réel par habitant s’inscrit chez nous au niveau du reste du Canada. Pourquoi ce contraste entre la croissance globale de l’économie québécoise et la hausse du niveau de vie ? Pour une raison simple : Lorsque le revenu relatif par habitant baisse dans une province, les gens quittent cette région et les immigrants y affluent en moins grand nombre. Près d’un million de Québécois ont quitté la province depuis le début de la révolution tranquille. Et ce processus de migration se poursuit jusqu'à ce que le revenu réel par habitant converge dans toutes les régions.

Cette conclusion s'avère valide dans toutes les économies nationales intégrées étudiées, dont les États-Unis, l'Angleterre, la France et le Canada. Ainsi, bien que le PIB nominal par habitant au Québec soit inférieur d'environ 15 % à celui de l'Ontario, le coût de la vie s'inscrit en 2006 à Montréal à 14,6 % en dessous de celui de Toronto. Les Montréalais gagnent moins, mais ça leur coûte moins cher de se loger et dans les mêmes proportions. C’est donc malgré la révolution tranquille que le niveau de vie des Québécois s’est aligné sur celui du Canada, non pas en conséquence de ce mouvement.

Peut-on renverser la tendance du dernier demi-siècle ? L’évolution récente n’est guère encourageante. Aux yeux de l’économiste, les obstacles à la liberté de commercer découlant de la lourdeur du fisc et des régulations s’avèrent toujours fatales à la prospérité, à la croissance économique. Le Québec s’inscrit déjà au dernier rang des 10 provinces et des 50 États américains en matière de fiscalité et de régulations . En 2008, le gouvernement québécois dépensait 28 % du PIB provincial, l’Ontario, environ 20 % et l’ensemble des provinces, 18 %. À près de 40 % du PIB, le fardeau fiscal québécois se hissait au plus haut niveau, non seulement du Canada, mais de tous les pays de l’OCDE en 2006. Le Québec reste aujourd’hui handicapé par la lourdeur d’une dette parmi les plus élevées au Canada (69 % de son PIB, 14 000 $ par tête, soit 5 000 $ de plus que la moyenne des provinces); sa population vieillit et augmente à peine par suite de l’émigration vers les provinces plus prospères; dans quelques années, la baisse du nombre de travailleurs lui interdira d’assumer le poids des programmes sociaux; sa productivité est faible.

Même au-delà des libertés strictement économiques, nos libertés ont souffert depuis les années 1960…à l’exception des libertés sexuelles. Pour ne mentionner que quelques illustrations marquantes : la fiscalité nous écrase; caractéristique unique dans le monde libre, l’accès aux soins de santé à nos frais et adaptés à nos besoins est devenue illégale; le droit de produire du lait ou des billets de loterie est circonscrit et le droit de travailler sans appartenir à un monopole syndicale est refusé à près de 40 % de la population. Dans une société héritière de la tradition britannique et française, le fait d’exprimer une opinion sur des sujets controversés comme l’homosexualité, l’avortement ou les cultures ethniques qui nous entourent nous rend passibles de poursuites judiciaires. Ceux qui doutent des dangers de l’évolution récente reliront en frissonnant le programme pédagogique obligatoire imposé par le ministère de l’éducation en 2008, intitulé Éthique et culture religieuse. Dans la nouvelle religion d’État proposée, et par souci de relativisme culturel et de rectitude politique, les superstitions, la sorcellerie et les religions personnelles y sont proposées à notre admiration au même titre que les religions authentiques, la langue ou les valeurs collectives.


La Grande Noirceur et les fruits de la Révolution tranquille dans un cahier d'activité ECR

Page 56 — cahier-manuel d'éthique et de culture religieuse Entretiens II pour la 1re  secondaire des éditions La Pensée (autres pages ici)


Il se trouve qu’au Québec les francophones s’avèrent moins mobiles. Ils seraient prêts à sacrifier un part de revenu pour bénéficier d’un environnement francophone. Le paradoxe est que, grâce à la mobilité des autres résidents, ils n’ont même pas à faire ce sacrifice, puisque leur revenu réel converge vers le niveau national. Grâce à la mobilité de ses voisins, le Québécois moyen non mobile ne se rend pas compte du piètre état de notre économie, parce son revenu personnel réel n’en est pas affecté. En conséquence, sa résistance aux politiques qui ont entraîné notre recul ne s’exprime pas. C’est ainsi qu’est né chez nous le protectionnisme culturel qui incarne le vrai sens de la révolution tranquille. Le nationalisme peut devenir une idéologie rentable dans une économie intégrée.

Conséquences ultimes

La piètre croissance du Québec est la recette infaillible pour garantir l’émigration de sa population, l’étiolement progressif du français et sa marginalisation ultime. Si le français est menacé, c’est parce que le milieu où s’exprime cette langue languit depuis les années 60 et qu’il offre moins d’opportunités aux Québécois. Peut-on vraiment espérer que le français progresse dans une économie où, faute de dynamisme, la population stagne, où le marché de l’emploi est anémique et où la croissance s’inscrit en-dessous des territoires qui nous entourent ? Toute tentative de balkaniser une société de petite taille au nom de l’identité culturelle ou du multiculturalisme est une menace à la culture qu’on prétend assister. Le fétiche souverainiste est l’expression ultime de cette vision protectionniste de la culture. Le salut et le rayonnement du français chez nous ne passent ni par l’État québécois, ni par l’État canadien. C’est vous et moi qui ferons l’essor de la culture, non pas la panacée étatiste.






Soutenons les familles dans leurs combats juridiques (reçu fiscal pour tout don supérieur à 50 $)

5 % des cégépiens suivent un cours sur l’histoire du Québec

Depuis 15 ans, les cours portant que le Québec en général et son histoire ont connu un net déclin au niveau collégial, autant dans la formation générale que dans les programmes de sciences humaines.

Dans le cadre de sa tournée québécoise, la Coalition pour l’histoire était dans la région de Lanaudière pour dénoncer, de concert avec la Société nationale des Québécoises et Québécois de Lanaudière (SNQL), la quasi absence de cours sur l’histoire du Québec ou la société québécoise dans les cégeps du Québec.

Pour le président de la SNQL, Yvon Blanchet, « nous risquons de donner raison à Lord Durham en devenant un peuple sans histoire si le ministère de l’Éducation ne procède pas à une réforme majeure ».

De son côté, Gilles Laporte, membre fondateur de la Coalition et directeur de l’Association des professeurs d’histoire des collèges du Québec « indique que depuis 15 ans, les cours portant que le Québec en général et son histoire ont connu un net déclin au niveau collégial, autant dans la formation générale que dans les programmes de sciences humaines. Cette situation est inacceptable. »

La Coalition dénonce cette mise au placard de l’histoire du Québec et propose des mesures susceptibles de hausser le niveau moyen des cours d’histoire dans tous les ordres d’enseignements et invite la population à l’appuyer au www.coalitionhistoire.org.

Après Montréal, Trois-Rivières et Joliette, la Coalition a poursuivi son offensive à Rimouski le 16 février dernier.






Soutenons les familles dans leurs combats juridiques (reçu fiscal pour tout don supérieur à 50 $)

Mme Marois sur le cours ECR : « Nous reconnaissons la pertinence d'un tel cours »

Sur Facebook, Mme Marois répond à une question sur la position de son parti quant au programme ECR :

Pauline Marois - Première ministre du Québec

« Le Parti Québécois n'a pas pris position contre le cours d'éthique et culture religieuse. Nous reconnaissons la pertinence d'un tel cours. Il a demandé une commission parlementaire afin de s'assurer que les principes qu'il enseigne soit conforme aux attentes de la population et à la nécessité d'affirmer l'identité québécois [sic] dans un contexte de diversité. Des éléments nous font craindre que cet objectif n'est pas atteint. Nous voulons donc faire la lumière là-dessus. »
N'hésitez pas à répondre poliment à Mme Marois ici http://www.facebook.com/paulinemarois/posts/278506766309 ou ici http://www.facebook.com/paulinemarois






Soutenons les familles dans leurs combats juridiques (reçu fiscal pour tout don supérieur à 50 $)

Web social : trois huit groupes Facebook contre le cours ECR

Original 27 octobre 2009, mis à jour ce 22 février 2010.

Trois Huit groupes Facebook contre le programme ECR existent :
1. FLECR(Front de Libération d'Éthique et Culture Religieuse) par de jeunes étudiants (162 413 membres)
2. Contre le cours d'éthique et de culture religieuse (101 185  membres)
3. Anti-Éthique et Culture Religieuse (260 550 membres)
4. L'éthique et culture religieuse c'est plate (189 membres)
5. Pétition pour se débarrasser de l'éthique et culture religieuse de nos écoles ! (691 membres)
6. Ceux qui trouvent que les cours d'éthique c'est de la c*** de m***e !!! [c'est le nom] (116 membres)
7. Pour le libre choix parental dans l'éducation morale/religieuse des enfants (14 membres)
8. Nos...droits...sont...sacrés — Our... rights...are...sacred (145 membres)






Soutenons les familles dans leurs combats juridiques (reçu fiscal pour tout don supérieur à 50 $)

dimanche 21 février 2010

Éducation « anti-homophobe » en Ontario  : les parents n'auraient-ils plus de droits ?

La conseil scolaire du district de Hamilton-Wentworth (CSDHW) en Ontario est assez fier de sa nouvelle politique anti-discriminatoire qui comprend un volet au sujet de l'« orientation sexuelle ».

En août 2009, le nouveau directeur pédagogique du CSDHW, John Malloy, déclarait qu'« il ne s'agissait pas d'enseigner quelque chose qui irait à l'encontre de ce que les gens croient. »

Toutefois, les élèves dans le district d'Hamilton (Ontario) ne pourront s'absenter des classes où, selon certains parents, on fera la promotion de l'homosexualité comme d'un mode de vie acceptable. C'est ce que révèle le Hamilton Mountain News. Un document que s'est procuré un journaliste local indique aux professeurs comment répondre aux parents qui s'opposeraient à ce programme.

À la fin janvier, le CSDHW a tenu une séance de formation pour les enseignants où l'on a distribué une feuille qui indiquait « les réponses brèves » à fournir aux parents qui s'opposeraient au programme anti-homophobe du conseil scolaire. Le document a été produit par des organismes partisans : le Groupe d'action LBGTQ de la Fédération des enseignants de la Colombie-britannique et Gay and Lesbian educators of BC.

Le journaliste du Hamilton Mountain News, Mark Cripps, a publié cette feuille sur le site de son journal. Cripps remarque que cette feuille « indique en gros que les parents n'ont aucun droit quand il s'agit d'éduquer leurs enfants au CSDHW ».

En outre, note Cripps, « Le conseil précise qu'aucun enfant ne pourrait s'absenter de la classe quand on y discutera de sujets reliés à l'homosexualité. »

Ce conseil a mis en place cette politique « antidiscriminatoire » comme l'exige la nouvelle Stratégie ontarienne d'équité et d'éducation inclusive lancée l'année passée. Cette stratégie impose notamment à tous les conseils scolaires, qu'ils soient publics ou catholiques, de mettre sur pied un programme pour lutter contre « l'homophobie ».

Si des parents venaient à dire que ce programme « s'opposent à nos droits en tant que parents d'enseigner nos propres valeurs familiales », le conseil recommande aux enseignants de répondre :

— « En tant qu'enseignants nous n'approuvons pas le fait que des enfants soient enlevés de nos classes quand nous parlons des peuples autochtones, des gens de couleurs, des personnes invalides ou encore des gays et des lesbiennes. »

— « Vous pouvez enseigner à votre enfant vos propres valeurs à la maison. Les écoles publiques enseignent à tous le respect de la diversité et la valorisation de tous. »

— « Il ne s'agit pas ici de droits parentaux. Les enfants ont le droit à une éducation inclusive dénuée de toute discrimination. »

Comme le signale Jim Enos, président du Hamilton-Wentworth Family Action Council (HWFAC), « le conseil dit en substance aux parents que les écoles ont préséance sur les parents en matière d'éducation. » « C'est faux, insiste-t-il, nous sommes les premiers éducateurs de nos enfants. [Les écoles] ne sont qu'une extension des parents, et non l'inverse. »

Si les parents s'opposent aux programmes qui valorisent l'homosexualité en disant qu'il s'agit de « recrutement ou d'éducation sexuelle », le conseil scolaire recommande aux enseignants de répondre que les élèves au secondaire ont besoin de « renseignements précis au sujet des différents types de relation et pratiques sexuelles sans risque. »

Si les parents insistent que leurs enfants sont trop jeunes pour étudier ce sujet, l'enseignant doit répondre que le travail d'un professeur consiste à « fournir de manière rigoureuse, l'information la plus à jour à chaque enfant, y compris les vôtres ».

Selon Jim Enos, forcer des enfants à participer à des cours d'« anti-homophobie » est « de l'endoctrinement ». Le conseil scolaire a beau prétendre qu'il fournit de « information exacte :», selon Jim Enos, il s'agit « d'endoctrinement, car il ne fournit que des renseignements positifs et ne présentent pas le revers de la médaille au sujet [de l'homosexualité]. »

Le journaliste Mark Cripps précise que, bien qu'il ne pense pas que l'homosexualité soit un pêché, il se voit troublé par un conseil qui ignore les parents qui sont de cette opinion. « Le conseil croit-il que les convictions religieuses n'ont aucune importance dans ses écoles ? » se demande le journaliste. « Le conseil prétend-il vraiment que les parents n'ont pas de droits quant à l'éducation de leurs enfants ? »

« Que les dogmes de certaines religions soient corrects ou non, il ne me semble pas qu'aller à leur encontre soit très inclusif » de conclure Mark Cripps.


Mise à jour dimanche 21 février 2010

Entretemps, l'association Parents for Democracy in Education a publié un document de 12 pages qui répond point par point aux réponses rapides préparées pour les professeurs.









Soutenons les familles dans leurs combats juridiques (reçu fiscal pour tout don supérieur à 50 $)

samedi 20 février 2010

Les garderies à 50 $ (coût réel), nouvelle promesse du PQ

D’après le Parti québécois, tous les parents du Québec devraient disposer d'une place en garderie subventionnée pour leurs enfants. Une augmentation des dépenses de l’État de 1,5 milliard selon le ministère de la Famille et de l’Enfance.

Mario Dumont en discute avec Martyne Huot, directrice générale de Familles d'aujourd'hui.



Construction de CPE : 1 projet sur 6 est en dépassement de coûts. Mario Dumont et Gilles Proulx en discutent.



Syndicalisation d'un CPE



Voir aussi

Les garderies ruineuses et non universelles (elles avantagent les femmes qui retournent travailler, pas les autres) du Québec augmentent-elles la natalité, font-elles des enfants mieux préparés ?

Une étude de Cambridge conclut que les enfants de cinq ans sont trop jeunes pour commencer l’école.






Soutenons les familles dans leurs combats juridiques (reçu fiscal pour tout don supérieur à 50 $)

Calendrier scolaire : deux poids, deux mesures

Lettre ouverte du philosophe, juriste et théologien Guy Durand sur les changements au calendrier scolaire. Elle a été publiée ce samedi dans la Voix de l'Est.
(Dunham) L'accueil de l'autre ne doit pas faire table rase de l'histoire, de la sociologie et de la culture du Québec.

La ministre de l'Éducation, Michèle Courchesne, vient d'annoncer un changement au calendrier scolaire à l'effet de compter en heures et non plus en jours les exigences de l'enseignement aux élèves. Sous des airs anodins, le décret abolit la liste des congés scolaires établie par le Régime pédagogique de la Loi sur l'instruction publique (article 19). Dorénavant, les écoles pourront donc offrir des cours les samedis et les dimanches, le 1e juillet, le premier lundi de septembre, le deuxième lundi d'octobre, les 24, 25, 26 et 31 décembre, 1e et 2 janvier, le Vendredi Saint et le lundi de Pâques, le lundi qui précède le 25 mai, ainsi que le 24 juin.

Les journaux nous apprennent qu'un des motifs du jugement sinon le principal ou le seul réel est d'accommoder des écoles privées juives qui ne prennent pas le temps de respecter le programme obligatoire en français, histoire et mathématique, etc., durant les jours de la semaine parce qu'ils donnent beaucoup d'heures de religion.

Ce changement a été dénoncé par plusieurs organismes, dont la Fédération des commissions scolaires et des syndicats d'enseignants. Il est effectivement totalement inacceptable pour plusieurs raisons. Sans craindre que ce régime s'étende à plusieurs écoles publiques, perturbant ainsi l'organisation du temps des parents, des enseignants, des transporteurs scolaires (voir les objections de la Fédération des commissions scolaires), on peut prévoir que d'autres écoles privées en profiteront, comme les écoles musulmanes pour fixer le vendredi comme congé. Mais les objections principales sont d'un autre ordre.

Premièrement, la liste de congés traditionnels, comprenant quelques fêtes chrétiennes et plusieurs fêtes civiles (art. 19), relève de l'histoire et des us et coutumes du Québec. Ces congés rythment la vie au Québec, font partie de notre manière de « vivre ensemble », de nos « valeurs communes », si on peut dire, voire de notre identité. On est en droit d'attendre que tous les Québécois, immigrants ou natifs, religieux ou athées, respectent cette modulation de la vie citoyenne. L'accueil de l'autre ne doit pas faire table rase de l'histoire, de la sociologie et de la culture du Québec.

D'autant plus, et c'est la deuxième raison majeure, qu'on aurait pu accommoder les huit écoles juives autrement, par voie de dérogation. Encore que la vraie manière de favoriser l'intégration est d'exiger que ces écoles suivent le programme obligatoire durant les jours de la semaine et fassent l'enseignement de leur religion le dimanche. Le ministère de l'Éducation a refusé au collège Loyola, école privée catholique de Montréal, de construire un programme d'éthique et culture religieuse, qui respectait les mêmes objectifs que le programme officiel mais serait structuré autrement pour mieux répondre à sa spécificité. Deux poids, deux mesures ? La question se pose.

Il importe donc que ceux qui sont en désaccord avec la ministre de l'Éducation le lui fassent savoir. C'est particulièrement le devoir des comités d'école et des commissions scolaires, qui ont plus de poids. Le temps presse : le décret s'applique 45 jours après sa publication. Après ce délai, la contestation est moins efficace.






Soutenons les familles dans leurs combats juridiques (reçu fiscal pour tout don supérieur à 50 $)

vendredi 19 février 2010

Examen d'histoire de secondaire IV à la portée d'enfants du primaire ?

Le dernier examen du ministère du Québec d'histoire en secondaire IV fournirait en pratique la réponse aux questions posées dans de très courts documents à analyser qui accompagnent chacune des questions.

Selon les animateurs de l'émission ci-dessous, un écolier du primaire sachant lire devrait réussir cet examen sans aucune difficulté.

Faut-il comprendre que, pour les fonctionnaires du Monopole de l'Éducation et pour parler leur jargon, ce simple exercice de lecture et de transcription des réponses permet à leurs yeux d'évaluer la compétence « interroger les réalités sociales dans une perspective historique » du nouveau programme tout « en mobilisant les compétences langagières et en faisant appel à un ensemble de stratégies de lecture acquises en langue d’enseignement » ?



Réaction de la nouvelle critique de l'ADQ dans le dossier de l'éducation, Mme Sylvie Roy :










Soutenons les familles dans leurs combats juridiques (reçu fiscal pour tout don supérieur à 50 $)

jeudi 18 février 2010

Le ministre Michelle Courchesne dans la tourmente

Pendant que la réforme scolaire est toujours controversée, que la lutte au décrochage ne donne pas de résultats et que la crise entourant la modification du calendrier scolaire pour accommoder les juifs ne s’essouffle pas, que la ministre s'obstine dans le dossier de l'imposition du cours d'éthique et de culture religieuse, les priorités de la ministre Michelle Courchesne sont remises en question.













Soutenons les familles dans leurs combats juridiques (reçu fiscal pour tout don supérieur à 50 $)

Souper-conférence avec Joëlle Quérin

Dimanche, le 21 février à 18 h 00

SOUPER-CONFÉRENCE
avec JOËLLE QUÉRIN
de l’Institut de recherche sur le Québec

« Le cours ÉCR : transmission des connaissances ou endoctrinement ? »

au RESTAURANT IL FOCOLAIO
1223, carré Phillips,
Montréal, H3B 3E9

Billets vendus sur place, 20 $ par personne taxes comprises
SUR RÉSERVATION

Veuillez réserver votre place tôt (au plus tard le jeudi 18 février)
en téléphonant à Diane au 514-279-0670

Spécial du chef : Pizza gourmet ou salade de votre choix, avec boisson gazeuse, dessert et café

Vin, bière et spiritueux en sus.






Soutenons les familles dans leurs combats juridiques (reçu fiscal pour tout don supérieur à 50 $)

Rencontre des parents avec l'auteur Guy Durand, le 24 février

L'Association des parents catholiques du Québec organise une rencontre entre les parents d'élèves et l'auteur et philosophe Guy Durand autour du programme d'éthique et de culture religieuse. Nous reproduisions leur invitation ci-dessous.
Invitation mercredi le 24 février de 10 h à 14 h
Rencontre pour parents catholiques avec enfants et adolescents
avec conférence-midi par Guy Durand, auteur


Lieu : 7400 boul. St-Laurent, local 407, Montréal H2R 2Y1 (métro de Castelnau)

Pour qui : Si vous êtes parent catholique avec des enfants d’âge préscolaire et du niveau primaire ou avec des adolescents de niveau secondaire, cette rencontre est pour vous.

10 h 00 : Une association de parents catholiques : Pourquoi ?

Madame Jean Morse-Chevrier, présidente de l’Association des parents catholiques du Québec (APCQ) expliquera le rôle important joué par cette association de parents de la province depuis sa fondation et en particulier dans les dernières années.
L’APCQ est la seule ressource de la province explicitement formée pour répondre aux besoins des parents catholiques, en lien avec la situation scolaire. Les défis de l’école demeurent importants pour tout parent d’enfant ou d’adolescent que ce soit au privé, au public ou à la maison.

10 h 45 : Vos besoins et des réponses! L’APCQ un outil pour vous, parents!

Venez partager vos soucis et préoccupations avec l’association et vous regrouper avec d’autres parents qui vivent les mêmes situations. Vous pourrez mettre en commun vos attentes diverses concernant l’éducation et la famille. L’accent sera mis sur les moyens qui sont ouverts aux parents pour s’entraider dans la recherche et la mise en place de pistes de solutions.

Ce sera aussi l’occasion de sonder ensemble la pertinence d’une association de parents catholiques dans le contexte actuel québécois.

11 h 45 : Dîner pizza fourni sur place. Une contribution de $6 par personne est suggérée.

12 h 15 : Conférence-midi par M. Guy Durand, auteur du livre « Le cours ECR- Au-delà des apparences »

M. Guy Durand, éthicien et professeur de théologie à la retraite, est impliqué dans l’histoire de l’éducation du Québec depuis des décennies. Il a vécu l’évolution du système d’éducation confessionnelle à la laïcisation. Il a participé à tous les grands débats autour de l’éducation. Il a récemment servi de témoin expert à la cour supérieure de Drummondville, en appui aux parents qui demandent le respect de leurs convictions à l’école et le droit à l’exemption du cours d’éthique et culture religieuse pour leurs enfants. Il a analysé en détail le programme ÉCR et les cahiers et livres des élèves. Il est l’auteur d’un livre récent sur l’ensemble de la question du partage des responsabilités de l’école et des parents. Venez l’entendre vous résumer son expérience et ses insights sur la position des parents face à l’école aujourd’hui.

13 h 00 : La Parole est à vous

Vous aurez une occasion unique de poser toutes vos questions à un homme d’expérience et de connaissance en matière scolaire et à un catholique engagé.
Suite aux réflexions partagées, nous aurons l’occasion de faire un retour sur le rôle de l’Association des parents catholiques du Québec et la possibilité de s’impliquer.

Chacune et chacun pourra faire part de ses souhaits pour d’autres sujets de rencontres à l’avenir.

14 h 00 : Au revoir et au plaisir de se retrouver de nouveau.


RSVP
Confirmer votre présence svp avant le 23 février 2010 par courriel au : apcq406<arrobe>bellnet.ca avec cc. à : chevrier<arrobe>sympatico.ca
Ou en téléphonant à l’APCQ au : 514-279-0670 (Diane Joyal)

N.B. Des confirmations de dernière minute pourront exceptionnellement être acceptées le 23 février avant midi. Vous pouvez laisser un message téléphonique au besoin.








Soutenons les familles dans leurs combats juridiques (reçu fiscal pour tout don supérieur à 50 $)

Réaction des parents catholiques à la révision du calendrier scolaire

Communiqué de presse de l'Association des parents catholiques du Québec quant à la modification du calendrier scolaire.
Modification du calendrier scolaire : un accommodement à une loi injuste.

Montréal, le 17 février 2010. Madame Michelle Courchesne, ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport (MELS) entend apporter des changements au calendrier scolaire en abolissant l’interdiction d’enseigner le dimanche et pendant les congés des fêtes. Cela permettra aux écoles juives, dont l’horaire régulier est dédié à l’enseignement religieux, de donner le cours d’éthique et de culture religieuse, le dimanche ! (Le Devoir, 15 février 2010)

Madame Jean Morse-Chevrier, présidente de l’Association des parents catholiques du Québec (APCQ) qualifie cette décision d’un accommodement envers une loi injuste : celle qui oblige les écoles privées confessionnelles à donner ce cours multireligieux et relativiste, dénoncé par de nombreux parents et par le collège privé catholique Loyola.

« Au lieu de permettre une souplesse dans l’enseignement des religions et de la morale à l’intérieur de l’horaire scolaire normal, le gouvernement, buté dans son intention d’imposer à tous les enfants du Québec une idéologie pluraliste, veut défaire davantage le tissu culturel québécois en sabotant les jours de congé scolaire, » dit Madame Morse-Chevrier. Cela aura un effet dévastateur sur la vie familiale, sociale et économique, selon elle, surtout si cette pratique se répand aux autres confessions religieuses qui voudront avoir du temps scolaire pour de l’enseignement religieux.

L’APCQ insiste que la vraie liberté ne réside pas dans le chambardement de l’espace temporel des pratiques sociales de tout un peuple mais dans le respect de la liberté des parents de voir à ce que leurs enfants aient le choix de programmes qui ne contreviennent pas à leurs valeurs.

-30-

Personne contact :
Jean Morse-Chevrier, présidente,
Association des parents catholiques du Québec (APCQ)
7400 boul St-Laurent local 407







Soutenons les familles dans leurs combats juridiques (reçu fiscal pour tout don supérieur à 50 $)