mardi 11 avril 2023

Progrès et ouverture d'esprit — Des élèves en laisse comme des chats ou des chiens

Ce qui semble être un petit jeu entre élèves, gagnerait en popularité dans certaines écoles de l'Outaouais, notamment à l'école polyvalente Nicolas-Gatineau.

Des garçons et des filles se feraient promener à l'intérieur de l'école avec une laisse au cou, comme s'ils étaient des chats ou des chiens, ou encore d'autres types d'animaux.

Plusieurs parents ont confirmé à l'animateur Michel Langevin que cette pratique existait et qu'elle serait même tolérée si l'on en croit ces parents, par des enseignants et des surveillants de l'école.

Le phénomène de la laisse aurait aussi été observé dans des écoles de l'est Ontarien.

Source

Mythe — la « taxe rose » sur les produits n'existerait pas (Étude aux É-U)

Selon une étude, le concept de « taxe rose », selon lequel les produits féminins coûteraient plus cher que les produits masculins, est en fait un mythe.

Pour un produit équivalent, le produit féminin sera même légèrement moins coûteux dans la majorité des cas.

Il est vrai que les entreprises facturent davantage les produits de soins personnels qu’elles commercialisent auprès des femmes que les hommes. Mais ces produits se différencient par de meilleurs ingrédients.  

Il est plus rare que les entreprises ciblent réellement les produits contenant les mêmes ingrédients de base pour les hommes et les femmes. Et dans ces cas, ils facturent à peu près le même prix. 

À l’aide d’un ensemble de données nationales sur les ventes dans les épiceries, les magasins de proximité, les pharmacies et les grandes surfaces, l’étude montre que cette différenciation permet de maintenir des écarts de prix importants entre les produits pour hommes et les produits pour femmes fabriqués par le même fabricant. Cependant, en comparant des produits pour hommes et pour femmes ayant des ingrédients similaires, l’étude ne trouve pas de preuves d’une prime systématique pour les produits pour femmes : les différences de prix sont faibles et la variante pour femmes est moins chère dans trois catégories sur cinq.


Les résultats de cette étude suggèrent que le Pink Tax Repeal Act (Loi sur l’abrogation de la taxe rose) proposé devant le Congrès et une législation similaire adoptée à New York et en Californie sont peu susceptibles d’avoir un impact réel sur les consommateurs ou les entreprises. Cette législation, comme celle que vient d’adopter l’État de Californie, exigeant des prix identiques pour des articles de sexe différent, sera au mieux inutile et, plus probablement, aggravera la situation en augmentant les coûts bureaucratiques et forcera éventuellement certains magasins à ne plus offrir certains produits.

Ces résultats contrastent avec les études précédentes sur la taxe rose qui ont analysé un ensemble plus restreint de produits et de magasins et n’ont pas réussi à évaluer la similitude des formulations de produits, ce qui les a amenés à conclure qu’une taxe rose existait dans la catégorie des soins personnels.

La preuve de l’existence : un rapport de la ville de New York

La preuve que tout le monde cite pour la taxe rose est un rapport de consommateurs de la ville de New York. Mais ce rapport n’a échantillonné qu’un petit nombre de produits dans trois pharmacies. Il est possible que la sélection ait été biaisée. De plus, de nombreuses paires de produits (un pour homme, l’autre pour femme) n’étaient pas identiques.

Il semble qu’il y ait une discrimination par les prix au sens économique du terme (faire payer plus si le sexe est un marqueur d’une plus grande volonté de payer). Simplement, cela se traduit parfois par des prix plus élevés pour les hommes et parfois pour les femmes. Il ne s’agit donc pas d’une « discrimination » au sens où on l’entend généralement.

Si vous achetez consciencieusement le produit « genré » moins cher et presque identique dans chaque catégorie, vous n’économiserez cependant que 1 %.

Si vous êtes prêt à remplacer les produits par des produits de genre différent avec des ingrédients différents, vous pourriez économiser 20 %. Chose qui n’augmentera pas nécessairement le bien-être, car la qualité peut être différente.

Il est vrai qu’il ne s’agit que d’une étude, mais l’article semble convaincant, il ne s’agit en fait que d’une compilation et d’un calcul de moyenne. La « preuve » en faveur de l’existence de la taxe rose toujours citée est moins convaincante : c’est le rapport très médiocre de la ville de New York.

Il semble qu’il existerait bien une véritable taxe rose, mais elle est imposée par des bureaucrates et des politiciens : il s’agit des droits de douane américains qui semblent frapper les femmes de manière disproportionnée (en grande partie à cause des droits de douane sur le prêt-à-porter). Les politiciens pourraient corriger le tir et remettre en cause leurs décisions passées.

Jean-François Lisée approuve message à la défense des travelos et qui associe la pédophilie aux prêtres

Jean-François Lisée : 

Les hommes en robe qui agressent les enfants ne sont pas des drag queens.
 

Tweet très original de la part de Jean-François Lisée. Le même jour, la consultante sur le « genre » (LGBTQSAI2+) du Conseil scolaire du district d’Ottawa-Carleton faisait une remarque similaire, voir ci-dessous.

 
Dans les deux cas, la même idée : le problème ce ne sont pas des travelos qui, tout à coup depuis quelques années, décident de lire à des enfants, mais qui étrangement n’animent pas de spectacles pour les vieux qui s’ennuient dans les maisons de retraite. 

Non, le problème c’est le christianisme et les prêtres (déguisés comme des travelos) qui seraient les seuls pédophiles.

Il s’agit évidemment de tweets faciles, lâches à la limite. Le christianisme est toujours une proie idéale et sans danger pour les progressistes qui se croient originaux et des esprits forts. Mais ces mêmes progressistes ne plaisanteraient jamais au sujet de Mahomet (pédophile avec Aïcha âgée de 7 ans ?) ou de tout Arabe qui porterait « une robe » — et donc « fluide » en termes de sexualité — puisque la « robe » est la norme vestimentaire pour les hommes dans certaines parties du Moyen-Orient. 
 
Oui, bien évidemment, le rapprochement des tenues de Jésus ou des prêtres héritées du passé avec celles des travelos (qui ont des tenues provocantes et du maquillage outrancier à dessein) est débile.

Notons en outre que les gens comme Jean-François Lisée n’osent pas justifier leur « bien vu ». A-t-il des statistiques sur le nombre de pédophiles chez les drag-queens qui font des spectacles pour enfants ou lisent des contes à ces mêmes enfants ? Peut-il prouver qu’il n’y ait pas de pédophiles parmi eux ? Bien sûr que non. A-t-il prouvé qu’il y en aurait moins que chez les prêtres ? Bien sûr que non.

Nous n’avons aucune idée de la fréquence de pédophiles parmi les drag-queens. Il est tout à fait plausible que des travelos ne soient pas attirés par les enfants, mais soient plutôt là pour faire de la propagande et cherchent à troubler les repères de genre des enfants. Toutefois, il semble très téméraire d’avancer qu’il n’y ait pas de pédophile parmi les travelos attirés par les spectacles pour enfants. Et pourtant M. Lisée pense que c’est le cas, puisque ce message serait bien vu.

Aidons M. Lisée.

Quelques exemples glanés après une recherche rapide :

Une drag queen nommée Robert Clothier (nom de scène Lady James) a organisé une « liaison » avec un homme et ses deux jeunes enfants, dans le but d’avoir une rencontre sexuelle avec l’homme et d’agresser/violer les enfants. Il s’agit d’un piège de la police. Il vient d’être reconnu coupable et condamné à 26 mois de prison.

Une drag queen, Brice Williams (ci-contre), qui conseillait des enfants a été inculpée de 25 chefs d’accusation pour pornographie enfantine.
 
La bibliothèque publique de Houston admet qu’un délinquant sexuel enregistré a fait la lecture aux enfants lors de l’heure du conte des drag queens. Un porte-parole de la bibliothèque a confirmé que l’une de ces drag queens, du nom de scène Tatiana Mala Nina, Alberto Garza selon l'état civil, est un pédophile de 32 ans.
 
Une deuxième lectrice de la bibliothèque « Drag Queen Story Hour » a été reconnue coupable d’agressions sexuelles sur de jeunes enfants.

Voir aussi


La CBC à l'œuvre :

40 % du revenu d’intégration payé en Belgique est versé à des non-Belges

Plus de 40%des migrants (44,2 %) venant de l’extérieur de l’UE ne travaillent pas et n’ont pas l’intention de le faire. Aucun pays de l’UE ne fait pire. C’est ce que le professeur Stijn Baert (Université de Gand) explique à Business AM.

Pourquoi est-ce important ?

Pour combler le déficit budgétaire, le gouvernement belge cherche des recettes. Plus il y a de travailleurs, plus les recettes du Trésor public augmentent. Mais c’est là que le bât blesse : le gouvernement n’incite pas les gens à travailler.

  • « Pendant très longtemps, la politique s’est concentrée à ce que les demandeurs d’emploi, c’est-à-dire des personnes qui n’ont pas d’emploi, mais qui en cherchent un, s’activent », explique Baert. « Mais un groupe beaucoup plus important, les inactifs, a été complètement laissé de côté. On peut comparer cela à un iceberg, dont la partie visible est constituée par les demandeurs d’emploi, mais dont la masse sous la ligne de flottaison est constituée par les inactifs ».
  • Pourtant, on ne peut pas dire que l’inactivité paie. Car ce groupe comprend, par exemple, des hommes et femmes au foyer qui ne perçoivent pas d’allocations de chômage. « Il ne s’agit pas seulement d’un manque d’incitation lié à notre sécurité sociale — bien que cela soit certainement une partie de l’explication », explique l’expert.
  • Il faudrait aussi regarder du côté des impôts. « En général, la principale raison pour laquelle le travail n’est pas assez rémunéré est qu’une grande partie de celui-ci disparaît dans les caisses de l’État », souligne le professeur Baert.
  • « Sur 100 euros qu’un patron paie à un célibataire, 53 vont immédiatement au Trésor public, ce qui explique en partie la situation », note-t-il.

Pas de discrimination, mais une politique migratoire

« Parmi les personnes issues de l’immigration, nous constatons une inactivité gigantesque », affirme Baert. « Il n’existe aucun pays de l’UE où l’inactivité des migrants est aussi élevée. »

« On sait en grande partie qui sont ces personnes. Il y a aussi des personnes dans l’illégalité, mais elles ne sont pas prises en compte dans les statistiques. Il y a des problèmes de discrimination, mais ils ne sont pas plus élevés que dans d’autres pays. »

« Il y a des problèmes au sein des familles, dans les familles turques et marocaines, par exemple, on attend moins des filles qu’elles aillent à l’école ou sur le marché du travail. Mais il y a aussi des problèmes dans les politiques qui n’incitent pas assez à l’activité. »

La politique migratoire est ainsi également responsable : « Au Danemark, davantage de personnes viennent pour travailler ou étudier. Les migrants qui viennent dans notre pays viennent principalement pour fuir leur pays ou dans le cadre d’un regroupement familial. La recherche scientifique nous apprend que les flux que nous attirons en Belgique sont beaucoup moins performants sur le marché du travail. Nous nous trouvons donc dans un cercle vicieux ».

Les statistiques

Si l’on examine les statistiques, on constate que la Flandre ne se débrouille pas bien, mais que la Wallonie et Bruxelles font encore pire. Il faudrait alors se demander s’il n’y a pas un problème de motivation pour s’attaquer au problème.

« Si vous lisez les réactions des politiciens, vous remarquerez que c’est comme si le problème allait se résoudre de lui-même », fait valoir le professeur Baert. « Ce qui me frappe le plus chez certains politiciens wallons, c’est que notre ministre des Pensions, Karine Lalieux, du PS, dit qu’il ne faut pas faire trop d’efforts pour les pensions et le taux d’emploi pour pouvoir payer pour tout cela. »

« C’est parce qu’elle ne réforme pas les pensions que le taux d’emploi reste si bas. C’est comme ça qu’elle met le monde à l’envers ».

« Sur Twitter, des journalistes wallons me disent : “C’est bien que vous apportiez ces chiffres, parce qu’il y a un certain tabou en Wallonie et à Bruxelles”. Les chiffres sont là pour lancer un débat, n’est-ce pas ? Ensuite, vous pouvez les contrer avec des politiques qui s’inscrivent dans votre cadre idéologique », conclut le chercheur.

Viktor Orbán renforce son opposition à l'UE en ce qui concerne l'idéologie du genre

La Hongrie s'éloigne de plus en plus de l'Occident

L'isolement idéologique de Viktor Orbán par rapport au reste de l'Occident s'accentue. Ce week-end, on a appris que des documents qui émaneraient des services de sécurité américains contenaient l'affirmation selon laquelle la Hongrie considérait l'Amérique comme "l'un de ses plus importants adversaires géopolitiques". 
 

Soulignant la gravité du fossé qui sépare la Hongrie de ses partenaires occidentaux, cette révélation est intervenue quelques heures seulement après que la France et l'Allemagne se sont finalement jointes à une action en justice intentée par l'Union européenne devant la Cour européenne de justice contre la position conservatrice de Budapest sur les questions LGBTQ2SAI+.

Paris et Berlin se sont joints à la dernière minute au procès intenté par la Commission européenne contre la "loi sur la protection de l'enfance" hongroise. Samedi, le ministère allemand des affaires étrangères
a écrit que la décision avait été prise parce que la loi hongroise "contre les homosexuels" viole "les valeurs communes de l'UE" qui sont "l'ADN de notre société libre et ouverte".

Quinze pays, soit plus de la moitié de l'Union européenne, composée essentiellement des riches États du Nord et de l'Ouest, se sont finalement joints à la procédure judiciaire engagée par Bruxelles. Outre la France et l'Allemagne, la Finlande s'est jointe tardivement à l'affaire, ce qui est humiliant pour Budapest, immédiatement après que la Hongrie a finalement approuvé sa demande d'adhésion à l'OTAN. 
 
La Hongrie avait mis un point d'honneur à jouer la carte de la fermeté concernant l'adhésion de la Finlande à l'OTAN afin de souligner le manque de respect présumé de ce pays à l'égard des politiques hongroises. Dimanche soir, le président du parlement hongrois a déclaré que les Finlandais avaient poignardé la Hongrie dans le dos en se joignant à l'action en justice.

Les progressistes et les groupes de pression LGBT jubilent déjà : ils veulent à tout prix qu'Orbán se perde la face parce que la "loi sur la protection de l'enfance" de la Hongrie s'oppose à l'hystérie occidentale actuelle en ce qui a trait aux « droits et libertés » LGBTQ2SAI+.  La loi en question interdit la représentation des thèmes LGBT dans les documents accessibles aux enfants et, à l'instar de la loi "Don't Say Gay" de Ron DeSantis en Floride, impose des contrôles stricts sur les cours d'éducation sexuelle à l'école.

La question essentielle est de savoir si la Commission européenne et les États membres de l'UE qui se sont joints à l'action en justice pensent qu'Orbán bluffe et fera marche arrière face à la pression juridique, ou s'ils souhaitent réellement une rupture idéologique potentiellement irrévocable avec la Hongrie. Ces derniers mois, M. Orbán a redoublé d'efforts, faisant de la résistance à l'"idéologie du genre" son principal engagement devant les électeurs, au même titre que le refus d'être "entraîné" dans la guerre en Ukraine.

Les Hongrois ont déjà été préparés à un énorme clivage idéologique avec le reste de l'UE. M. Orbán a affirmé lors d'une récente interview à la radio qu'"il y a un tel fossé entre nos deux positions que je ne vois pas comment il pourrait être comblé. Et comme nous n'allons pas céder, Bruxelles finira par céder". 

En réponse aux décisions de l'Allemagne et de la France de rejoindre le procès de l'UE vendredi, la ministre hongroise de la justice, Judit Varga, a fait passer ce message sans concession. Elle a réitéré l'argument de Budapest selon lequel les États membres ont le droit de décider de leurs propres politiques éducatives au niveau national et a promis de "nouvelles mesures" complétant la loi sur la protection de l'enfance, qui donneront à la Hongrie "la réglementation la plus stricte d'Europe en matière de protection de l'enfance".

Peut-être la Hongrie pliera-t-elle sous la pression de l'Union européenne et ces promesses s'avéreront-elles vides de sens. Mais les adversaires d'Orbán, dans son pays et à l'étranger, ont tendance à sous-estimer la nature idéologique - et intellectuelle - de son projet conservateur. Ils supposent souvent que les valeurs conservatrices de son parti, le Fidesz, ne sont qu'un simple écran de fumée pour gagner de l'argent et du pouvoir ; une façade politique qui s'écroulera dès qu'il sera opportun de le faire.

Mais cette interprétation présente une faille majeure. Alors que la Hongrie n'a déjà plus accès aux fonds de l'Union européenne et qu'elle s'apprête à subir d'autres sanctions européennes, l'Union européenne a de moins en moins de moyens de pression. Peut-être Orban sera-t-il poussé vers l'Est de l'Europe et la Russie. Orb­án joue peut-être la montre et attend-il de voir ce qui se passera en Ukraine avant de décider ou non de couper les ponts.

Voir aussi

Hongrie — Natalité en hausse et nuptialité stable malgré la Covid-19 en 2020 et de janvier à mars 2021 

Viktor Orban appelle les conservateurs du monde entier à s’unir pour gagner « la guerre culturelle » 

« Valeurs européennes » : la promotion de contenus LGBT auprès des mineurs ?

La Hongrie a enregistré fin 2021 son taux de fécondité le plus élevé depuis 27 ans

Hongrie et Pologne opposent leur veto aux conclusions de l'Union européenne pour protéger leurs écoliers de la propagande LGBT

 « Rechristianisation » des écoles en Hongrie

 Entretien de Victor Orban sur Fox News (transcription et sous-titrage en français)

Débat entre Matt Walsh et un ambulancier trans sur ce qu’est une femme (sous-titré)