Le gouvernement Couillard annule des compressions de 11 millions $ aux écoles privées. Ces coupes auraient pu aussi avoir des « effets collatéraux négatifs » sur le réseau public, selon lui. Le ministre de l’Éducation, François Blais, a décidé de ne pas abolir en totalité la subvention pour le transport scolaire destinée aux écoles privées. Cette subvention de 21 millions $ devait être supprimée sur une période de trois ans. En 2014-15 et cette année, elle a été réduite de 10 millions $ au total. Le reste, 11 millions $, devait être retiré l’an prochain, en 2016-17. Il ne le sera finalement pas.
Québec plaide que l’abolition complète de la subvention aux écoles privées risquait également d’avoir un impact sur le réseau public. Des établissements privés ont des ententes avec des commissions scolaires pour assurer le transport de leurs élèves. Toutes ces ententes auraient été remises en question ; certaines l’ont d’ailleurs déjà été. La facture des commissions scolaires, liées par contrat à des transporteurs, aurait pu augmenter, selon le gouvernement. La Fédération des commissions scolaires du Québec (FCSQ) craignait ces impacts possibles. Elle a demandé au gouvernement que ses membres n’essuient aucune perte financière et que les écoles privées assument en totalité la facture liée à l’abolition de la subvention. Québec a finalement choisi de maintenir en partie l’aide aux écoles privées. « Si on allait plus loin [avec les coupes], on avait aussi des impacts sur les commissions scolaires, parce que le transport des élèves du privé, c’est souvent organisé avec les commissions scolaires. Pour éviter les effets collatéraux négatifs, le budget est de 11 millions $ et restera à ce niveau-là », explique Julie White, attachée de presse du ministre Blais.
La FCSQ précise que la réduction de la subvention pour le transport scolaire destinée aux écoles privées a déjà eu « un impact financier sur certaines commissions scolaires ». Pour l’instant, Québec ne prévoit pas de récupérer autrement auprès des écoles privées les 11 millions $ de coupes qui viennent d’être annulées. Il fait valoir que les compressions imposées au privé sont équivalentes à celles imposées au public.
Source : La Presse
Québec plaide que l’abolition complète de la subvention aux écoles privées risquait également d’avoir un impact sur le réseau public. Des établissements privés ont des ententes avec des commissions scolaires pour assurer le transport de leurs élèves. Toutes ces ententes auraient été remises en question ; certaines l’ont d’ailleurs déjà été. La facture des commissions scolaires, liées par contrat à des transporteurs, aurait pu augmenter, selon le gouvernement. La Fédération des commissions scolaires du Québec (FCSQ) craignait ces impacts possibles. Elle a demandé au gouvernement que ses membres n’essuient aucune perte financière et que les écoles privées assument en totalité la facture liée à l’abolition de la subvention. Québec a finalement choisi de maintenir en partie l’aide aux écoles privées. « Si on allait plus loin [avec les coupes], on avait aussi des impacts sur les commissions scolaires, parce que le transport des élèves du privé, c’est souvent organisé avec les commissions scolaires. Pour éviter les effets collatéraux négatifs, le budget est de 11 millions $ et restera à ce niveau-là », explique Julie White, attachée de presse du ministre Blais.
La FCSQ précise que la réduction de la subvention pour le transport scolaire destinée aux écoles privées a déjà eu « un impact financier sur certaines commissions scolaires ». Pour l’instant, Québec ne prévoit pas de récupérer autrement auprès des écoles privées les 11 millions $ de coupes qui viennent d’être annulées. Il fait valoir que les compressions imposées au privé sont équivalentes à celles imposées au public.
Source : La Presse