samedi 18 novembre 2023

Accusé Napoléon, défendez-vous!

« Napoléon sur le champ de bataille d’Eylau », d’Antoine-Jean Gros, 1807. Les combats entre Français et Russo- Prussiens firent près de 60 000 victimes, dont au moins 12 000 morts.


Thierry Lentz, dans les colonnes du Figaro Magazine, défend Napoléon trop souvent caricaturé. Dictateur, misogyne, ingrat, infidèle, raciste, antidémocrate : notre époque n’a pas de mots assez durs pour juger l’Empereur. À raison ? Le directeur général de la Fondation Napoléon répond précisément aux principaux griefs qui lui sont faits.

Fossoyeur de la Révolution ?


McGill et Université de Montréal, même combat. Vraiment ?

Un texte de Christian Dufour paru sur Meta.

J’ai été frappé par l’alignement total du recteur de l’Université de Montréal (UdeM), Daniel Jutras, sur les positions des universités anglophones dans le dossier de la hausse des frais de scolarité des étudiants de l’extérieur du Québec. 

Cet alignement était tout particulièrement évident dans une entrevue que M. Jutras a donnée récemment à Patrice Roy sur les ondes de RDI, avec le principal et vice-chancelier de l’université McGill, H. Deep Saini.

Cet appui sans réserve du dirigeant de la plus grande institution universitaire francophone ajoute de la crédibilité à l’opposition des universités anglophones à un projet gouvernemental présenté comme mesquin, inutile et irréaliste, pour ne pas dire xénophobe comme on ne se gêne pas pour le répéter à l’envi dans le reste du pays.

Est-il permis de voir un lien entre cet appui inespéré de M. Jutras et le fait que, jusqu’à sa récente nomination comme recteur de l’UdeM, il avait fait toute sa carrière à McGill où il a œuvré de 1985 à  2020 – 35 ans! —,  entre autres comme vice-doyen, directeur de l’Institut de droit comparé et doyen en droit ?

Avec l’appui du recteur Jutras, les universités anglophones réussiront-elles à imposer leur argumentaire sur les trois points suivants dans ce débat important pour le monde universitaire québécois et le français à Montréal ?

1. Il faut associer le moins possible le niveau des frais de scolarité à la situation du français (dont tout ce beau monde se préoccupe infiniment, comme de bien entendu…)

2. C’est carrément la réputation internationale Montréal qui est en jeu — on s’en inquiète, paraît-il jusqu’à Hong Kong que l’on aurait cru plus préoccupé par les visées liberticides de Xi Jinping… [Note du carnet: Surtout la très célèbre Concordia, alma mater du professeur Fabrikant qui y a tué ses collègues connue pour son militantisme pro-palestinien de longue date, voir les émeutes de 2002 contre la visite de Netanyahou et Police obligée de départager les étudiants juifs et arabes à Concordia (M. à j. coups de feu sur deux écoles juives)]

Le professeur Valery Fabrikant de Concordia emmené après avoir tué 4 de ses collègues en 1992

3. Les  universités anglophones sont en péril… [Note du carnet : en quoi est-ce grave ? Pourquoi ne pas les franciser ?]

Rappelons que, s’il y a péril en la demeure, c’est au sujet de la langue d’usage dans l’ouest du centre-ville de Montréal qui est en train de redevenir l’anglais comme dans les bonnes vieilles années 1950. Et s’il y a une université en danger, c’est l’UQAM, menacée de se faire damer le pion par Concordia (cf.  sur ces sujets les textes du chercheur Frédéric Lacroix).