mardi 25 octobre 2011

La hiérarchie de Scouts Canada n'aurait pas transmis des cas de pédophilie à la police

Une enquête du réseau anglais de Radio-Canada révèle que Scouts Canada a déjà tenu un registre d'hommes renvoyés de l'organisation pour cause de soupçons d'agressions sexuelles sur des enfants.

Une telle liste existait aussi aux États-Unis, où un avocat a pu la consulter.

Il a été choqué par le nombre de noms sur le registre et l'inaction des scouts lorsqu'ils prenaient connaissance des soupçons envers leurs membres. En effet, tous ces cas de pédophilie n'auraient pas été transmis à la police par la hiérarchie scoute.

Plus d'info : National Post (en anglais)


Voir aussi

Pédophilie dans l'enseignement non confessionnel

Canada — La pédophilie  : une orientation sexuelle comme l'hétérosexualité pour des experts

États-Unis — pédophilie et sévices sexuels dans les écoles américaines

École laïque et républicaine — Enseignants pédophiles, on n'en parle que depuis récemment




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Deux écoles libres dans le centre de la France

« L’école autrement ». Un reportage de France 3 Clermont-Ferrand présente deux écoles indépendantes du Puy-de-Dôme : l’école Saint-Bénilde, située dans le centre de Clermont-Ferrand, est une école de confession catholique, à la pédagogie classique (lecture syllabique, apprentissage progressif de la grammaire, histoire chronologique…) L’école associative des Roseaux, à Veyre-Monton, est une école laïque qui utilise la pédagogie Montessori et dont le projet central est tourné vers l’écocitoyenneté.






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Éthique — « Dieu se rit des hommes qui se plaignent des conséquences alors qu'ils en chérissent les causes. »

Vidéo intéressante qui oppose le journaliste Éric Zemmour et Christophe Robert de la Fondation Abbé Pierre, en présence de l'ancien Premier ministre Dominique de Villepin et le critique littéraire Éric Naulleau.



Les statistiques, des êtres fragiles 

Christophe Robert prétend que la pauvreté ne cesse d'augmenter en France, que les choses empirent. À cet effet, il cite des statistiques récentes. Éric Zemmour rappelle ce que disait Sauvy au sujet des statistiques : « les chiffres sont des êtres fragiles qui, à force d'être torturés, finissent par avouer tout ce qu'on veut leur faire dire ». Dans ce cas-ci, les statistiques sur la pauvreté ne mesurent pas la misère mais la distribution des revenus dans la population, puisque sont considérés pauvres tous ceux qui gagnent moins que 60 % du revenu médian, que le revenu médian permette de bien vivre ou non.

Éric Zemmour relève qu'une des solutions proposées par Christophe Robert pour résoudre la crise du logement est de bétonner de plus en plus la France, tout en lui indiquant que cela n'empêchera pas le représentant de la Fondation Abbé Pierre de voter écologiste l'année prochaine...

Causes de la crise du logement


Pourtant, les causes de « la crise du logement » sont parfaitement identifiées. D’abord, le divorce de masse. Là oùl y avait un appartement familial, il en faut deux. Ensuite, l’immigration. Aujourd'hui 200.000 personnes par an s'établissent en France. Et on ne parle que des entrées régulières. Où vont vivre tous ces gens ?

En banlieue. Que vont devenir leurs anciens habitants ? Ils vont se pousser pour faire de la place, ou se précipiter en centre-ville pour trouver les bonnes écoles pour leurs enfants. Où les prix sont inabordables. Alors, on part loin, de plus en plus loin, quitte à allonger démesurément ses temps de transport. Et la hausse des prix de faire tache d’huile sur tout le territoire. Enfin, sur le plan mondial, une masse de capitaux énormes, américains, européens, indiens, russes, arabes, chinois, et même africains, qui se balade librement. Cet argent nomade fait monter tous les micromarchés de luxe : tableaux, antiquités, bijoux, hôtels particuliers. En France, ces biens sont devenus « intouchables » pour 99, 99 % des Français. Ce qui aggrave un sentiment de dépossession de soi et de prolétarisation des classes moyennes.

Libertés contre libertés

Mais voilà, pas question de mettre la moindre entrave au divorce, au contraire, on le facilite le plus possible au nom de la liberté individuelle, alors même qu’on n’a aucun scrupule à restreindre d'autres libertés, apparemment moins sacrées, moins politiquement correctes surtout, celles du fumeur ou de l’automobiliste par exemple. Les innombrables lois sur l’immigration n’ont pas réduit le nombre toujours plus grand de nouveaux immigrants. Depuis la libération totale des marchés des capitaux par les socialistes, personne n’ose la remettre en cause.

Dans ce cas-ci, Christophe Robert veut limiter la liberté des propriétaires de logement (en proposant notamment des limites d'augmentation du prix des loyers lors d'un changement de locataire, comme au Québec). Cela ne lui pose aucun problème.

Régler les causes, plutôt que de les chérir

Mais voilà, Christophe Robert refuse, pour des raisons idéologiques, de s'attaquer aux causes : taux de divorce massif, immigration très importante, achat spéculatif de propriété par des étrangers. Ils déplorent les effets de ce qu'il chérit : les familles « libres » qui se décomposent, l'immigration de masse, le libéralisme des capitaux. Zemmour termine en rappelant Bossuet : « Dieu se rit des hommes qui se plaignent des conséquences alors qu'ils en chérissent les causes. »1




[1] Nous n'avons pas retrouvé cette citation dans les œuvres de Bossuet, mais celle-ci : « Mais Dieu se rit des prières qu'on lui fait pour détourner les malheurs publics, quand on ne s'oppose pas à ce qui se fait pour les attirer. » (Œuvres complètes de Bossuet, évêque de Meaux, p. 436)

Rome et Grèce antiques — Rôle de l'État et des parents dans l'éducation

L’école est avant tout pour les contemporains un lieu et une institution.

Pour les hommes de l’Antiquité, elle est un état, l’état de loisir (σχολή [skholê en grec, ludus en latin]) qui permet, en faisant une pause dans les tâches nécessaires et contraignantes de l’activité sociale, de « cultiver son esprit » (Cicéron), c’est-à-dire de rendre fécond, productif, ce terrain donné par la nature et qui, s’il est laissé en friche par l’absence d’éducation, reste en grande partie stérile.

L’Antiquité peut servir de miroir inversé pour notre monde contemporain. Aujourd’hui, dans le même temps qu’on déplore un renforcement féroce de l’individualisme, une dynamique profonde tend à l’uniformisation de grandes masses humaines, tant au niveau des pensées que des comportements. Et dans notre pays, l’école entre dans cette dynamique, par l’unicité des programmes au niveau national, et l’uniformité des rythmes, des cursus et des méthodes dans une large mesure. En Grèce comme dans la Rome républicaine, l’État n’exerçait aucun contrôle sur l’éducation, qui était avant tout une affaire individuelle, ou familiale (sauf à Sparte, où tout intérêt privé était inféodé à l’intérêt public). Pourtant, prévalaient dans ces sociétés un très fort patriotisme et un fort esprit communautaire.

En Grèce, les Sophistes ouvrirent le débat, épineux, de la rémunération des maîtres et donc du prix du savoir, savoir dont tout le monde avait conscience qu’il est la condition de la liberté. En Grèce toujours, quelques créateurs d’écoles proposèrent que l’éducation fût remise entre les mains de l’État, mais il s’agissait toujours de l’État vertueux de leurs cités idéales. Dans la réalité, les parents, seuls, choisissaient les maîtres auxquels ils allaient confier leurs enfants, et la renommée était gage de compétence. À Rome en revanche, une organisation scolaire stéréotypée s’était développée, et les grammairiens commencèrent à réfléchir sur les pratiques pédagogiques, ouvrant une porte qui ne s’est jamais refermée depuis. Mais l’amour de la liberté était tel que jamais on ne songea à déléguer à l’État ce qui apparaissait comme l’un des facteurs essentiels de la construction de chaque citoyen.





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