lundi 9 novembre 2015

Sexologue clinicienne : « les cours de sexualité en milieu scolaire font fausse route »

La sexologue clinicienne, Sœur Marie-Paul Ross, quitte le Québec pour s’installer en Acadie. Selon Radio-Canada, son arrivée pourrait transformer les cours de sexualité dans les écoles du Nouveau-Brunswick. Plusieurs pays lui ont fait part de leur intérêt, mais c’est l’Acadie qu’elle a choisie. « C’est vraiment ici, je n’ai pas de doute, confie-t-elle. Je me suis sentie tout de suite dans la place où je sentais qu’il fallait faire quelque chose pour le monde. » Elle compte ouvrir un centre de santé international à Cocagne. La sœur a elle-même dessiné le plan de l’Institut de développement intégral. Diverses thérapies seront offertes, mais la priorité sera la santé sexuelle des jeunes. « C’est un institut qui se veut unique au monde, explique-t-elle. Il est unique au monde de par sa méthode et on veut qu’il soit international. » Docteure Ross souhaite aussi former des intervenants qui se déplaceront dans les écoles.

Point de non-retour


Marie-Paul Ross dresse un bilan extrêmement dur à l’égard des jeunes Québécois. Selon elle, le point de non-retour est atteint. « Ce n’est pas normal que nos jeunes ne veuillent pas entendre parler d’une sexualité saine, dit-elle. On le sait que leur éducation sexuelle c’est la pornographie. » « C’est la pornographie qui a pris le pouvoir sur l’éducation sexuelle. Donc c’est une éducation à la déviance sexuelle. » — Marie-Paul Ross. Elle est convaincue que les cours de sexualité en milieu scolaire font fausse route. La spécialiste croit qu’il faut impliquer les sentiments. « Le condom ils s’en foutent, la protection, les grossesses non désirées. Ils ne sont pas là, ils sont dans la passion et l’excitation. »

Inefficaces pour lutter contre les maladies sexuellement transmissibles

Notons que les cours d’éducation à la sexualité souvent vendue aux parents comme essentiels pour éviter des « comportements à risques » n’ont pas fait leurs preuves à ce titre : il y a recrudescence des maladies vénériennes dans les pays occidentaux, peu importe la présence d’éducation à la sexualité moderne. Voir Le cours d’éducation sexuelle ontarien évite-t-il l’augmentation du nombre de maladies vénériennes ?, Malgré l’éducation sexuelle, recrudescence des maladies vénériennes en Suède.

Voir aussi

Humour — « Une majorité des Québécois préfèrent la connaissance à l’ignorance »

Québec — éducation sexuelle : dispense en 1992, aucune exemption en 2015.

Le syndicat CSQ suggère des livres homosexuels et transgenres aux garderies et écoles primaires

Projet-pilote à l’école : lutte aux stéréotypes, sextos, homosexualité et porno au menu

Québec — une quinzaine de projets-pilotes en éducation à la sexualité seront mis en place

Étude : Environ 70 % des ados qui se disaient LGBT se déclarent hétérosexuels par la suite

Le cours d’éducation sexuelle ontarien évite-t-il l’augmentation du nombre de maladies vénériennes ?

Malgré l’éducation sexuelle, recrudescence des maladies vénériennes en Suède

Peter Hitchens : Plus d’éducation à la sexualité cause plus de maladies sexuelles et de grossesses parmi les adolescentes (exemples en Angleterre), vidéo (en anglais) devant audience à Norwich.