mardi 27 septembre 2011

Malgré tous les cours d'éducation sexuelle, les campagnes publicitaires

Selon une étude menée dans 29 pays, entre 2009 et 2011, le nombre de jeunes qui ont déjà eu un rapport sexuel sans contraception avec un nouveau partenaire a augmenté de 111 % en France (passant de 19 % à 40 %), 39 % aux États-Unis (de 38 % à 53 %), de 19 % en Grande-Bretagne (de 36 % à 43 %). En moyenne, 42 % des jeunes Européens interrogés en 2011 ont eu des rapports sexuels non protégés avec un nouveau partenaire, contre 36 % en 2010.





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« Notre meilleure défense : je vous verrai au tribunal ! »

Mise à jour 27 septembre 2011

Le PREDF fournit actuellement une aide financière à des parents de Toronto et de Hamilton afin qu'ils entament des poursuites judiciaires contre deux conseils scolaires différents en raison de ce que les parents considèrent comme la suppression inconstitutionnelle de leurs libertés religieuse et de conscience. Ces poursuites visent à établir un droit garanti pour tous les parents de l'Ontario de retirer leurs enfants de cours qui violeraient leurs croyances religieuses.




Un groupe de bénévoles du Canada anglais a mis en place un fonds pour aider à défrayer les coûts juridiques des parents qui — exaspérés par les politiques militantes des gouvernements, des commissions et conseils scolaires destinées à éradiquer toute trace de morale traditionnelle à l'école — désirent poursuivre en justice ces administrations afin de défendre leurs droits parentaux et redevenir ainsi les premiers éducateurs moraux de leurs enfants.

« Conscients que les familles moyennes n'ont pas 100 000 $ qui traînent et qu'elles pourraient utiliser pour payer les poursuites, nous avons lancé ce fonds de défense pour fournir une aide financière aux familles dont les droits parentaux sont violés » de déclarer Lou Iacobelli, membre du conseil d'administration et porte-parole du Parental Rights in Education Defense Fund (PREDF)

Les fondateurs affirment sur ​​le site Web du Fonds que le Canada a atteint un « point de bascule », un seuil, et que « sans une intervention immédiate, le droit parental de décider de l'éducation morale de leurs propres enfants sera perdu à plus d'un égard. »

Pour ces activistes, « si les parents ne combattent pas ces empiètements du gouvernement » contre les droits des parents, on assistera à « une ère de persécution » — inédite dans l'histoire du Canada – contre les gens à la morale conservatrice. Selon le Fonds, « la Constitution et la Charte des droits et libertés est de notre côté ». En gras, le site fait apparaître ce titre : « votre meilleur recours — Je vous verrai au tribunal »



Parmi les exemples de dérive : le cours d'éthique et de culture religieuse. Le site décrit ainsi la situation au Québec :

Le Ministère de l'Éducation du Québec oblige tous les élèves de la province, qu'ils soient à l'école privée ou publique, à suivre un cours de « relativisme moral », appelé par euphémisme Éthique et culture religieuse. On y enseigne par exemple, que toutes les religions et tous les choix moraux sont égaux. Une décision de la Cour supérieure du Québec a accordé une exemption à ce programme à une école catholique privée pour garçons, jugeant que le gouvernement était « totalitaire » en imposant ce programme à cette école. Le gouvernement du Québec a depuis fait appel de cette décision devant la Cour Suprême à grands frais pour les parents concernés. »

Il faut apporter ici quelques précisions et corrections à ce résumé (ontarien) :
  1. S'il y a bien une forte dose de relativisme morale dans le cours ECR, tous les choix moraux ne sont pas considérés comme égaux dans le programme : il existe quelques limites (le respect des personnes et des Chartes). Mais dans la pratique, même le « respect des personnes » a un sens différent selon les personnes : ne pas approuver l'homosexualité ou ne pas être « ouvert » à celle-ci, est-ce un manque de respect envers les homosexuels, donc mal et donc l'homosexualité est-elle par définition « bien » ? Et mutatis mutandis, qu'en est-il de l'islam/du voile islamique/de la polygamie, etc. ? Critiquer un de ces aspects est-ce être islamophobe et manquer de respect ?
  2. Le collège Loyola n'est pas exempté de « donner » le programme ECR, le juge Dubé a simplement accordé à cette école le droit d'enseigner ce programme dans une perspective catholique et non plus dans une « perspective laïque ».
  3. La décision Loyola n'est pas devant la Cour suprême, elle sera en Cour d'appel du Québec au début 2012. La cause en Cour suprême dont on attend la décision est une autre cause : celle des parents de Drummondville. L'école ne débourse aucun sou, la firme BLG qui comprend de nombreux anciens de Loyola fournit ses services gratuitement. Par contre, les parents de Drummondville, soutenus par la CLÉ, ont déboursé des centaines de milliers de dollars !


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