jeudi 17 juin 2010

Superpédago contre le par cœur

Toute ressemblance avec des pédagogues français ou québécois influents serait purement fortuite.




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Royaume-Uni — l'éducation sexuelle ne ferait pas baisser les grossesses adolescentes

Les statistiques de l'avortement en Grande-Bretagne publiées à la fin mai ont révélé que le nombre d'avortements multiples est en progression et frappe notamment les femmes les plus jeunes. Pour la première fois depuis la légalisation de l'avortement, 34 % femmes ayant subi un avortement déclaré l'an dernier n'en étaient pas à leur première « interruption »1 volontaire de grossesse.

Pour le docteur Peter Saunders de la Christian Medical Fellowship (Fraternité médicale chrétienne), « il devient de plus en plus évident que l'avortement est utilisé comme un simple moyen de contraception par une proportion croissante de femmes et de jeunes filles, et que les programmes éculés d'éducation sexuelle amoraux, la politique du préservatif et celle des pilules du lendemain ne fonctionnent pas. »

De fait, le Royaume-Uni est le champion dans la diffusion obligatoire d'une « éducation sexuelle » qu'on voudrait y voir de plus en plus précoce sous le prétexte constant que le manque d'informations causerait les grossesses adolescentes. Pourtant, les chiffres semblent contredire l'idéologie.

George Pitcher, pasteur progressiste anglican et éditorialiste au Daily Telegraph pour les questions religieuses, a commenté que la stratégie actuelle pour lutter contre les grossesses adolescentes ne prend pas assez le problème au sérieux. « Il faut faire appel à un plus grand impératif moral » que ne le propose le discours public actuel qui adopte encore l'optique d'une Marie Stopes [une militante féministe eugéniste].

Pitcher d'ajouter que « nombreux sont ceux qui chercheront cet impératif moral auprès de l'Église catholique (et je ne me limite pas au catholicisme romain). Tancer du doigt en frappant sur la Bible n'aura sans doute guère d'effets sur les jeunes, il n'en demeure pas moins qu'il faudrait enseigner ce qu'on appelait jadis le péché, et que les jeunes d'aujourd'hui pourraient être plus disposés à comprendre que leurs actes et agissements ont des conséquences. »


[1] Rappelons qu'en français une interruption peut être une « suspension temporaire », une « pause », ce n'est évidemment pas le cas de l'avortement.





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