mardi 3 juillet 2012

Étude suggère des risques pour les enfants élevés par des couples homosexuels

Dans un article intitulé « À quel point les enfants de parents homosexuels devenus adultes sont-ils différents ? Résultats de l’Étude sur les nouvelles structures familiales » rendu public le 11 juin 2012, Mark Regnerus, chercheur en sociologie à l’université du Texas, présente une étude considérée comme rigoureuse et complète selon l’analyse de plusieurs de ses pairs (Osborne, Cynthia. « Further comments on the papers by Marks and Regnerus ». Social Science Research 41, n° 4 (juillet 2012) : pp. 779-783), ou même de promoteurs de l’homoparentalité (Burroway, Jim. « First Look at Mark Regnerus’s Study on Children of Parents In Same-Sex Relationships », boxturtlebulletin.com, juin 10, 2012).

Cette étude remet en cause le dogme établi dans le milieu scientifique et militant, selon lequel grandir dans un foyer où les parents sont de même sexe ne changerait rien, voire serait bénéfique pour l’enfant en comparaison à d’autres configurations familiales. Quelques-unes de ces études avaient même été jusqu’à affirmer la supériorité d’un foyer composé de deux femmes sur un foyer avec père et mère mariés. Cela constituait un changement de paradigme scientifique très brusque puisqu'au milieu de la décennie 1990, moment où les fictions télévisuelles commencèrent à présenter divers arrangements familiaux impliquant des homosexuels sous une perspective favorable (pensons à la série Friends par exemple), les experts de la famille considéraient encore que l’arrangement familial le plus favorable pour le devenir des enfants était avoir un père et une mère toujours mariés. Ce brusque bouleversement de paradigme est apparu comme suspect aux yeux de Regnerus, sociologue respecté, dont les études précédentes portent notamment sur l’activité sexuelle des jeunes gens non mariés (Regnerus, Mark, et Jeremy Uecker. Premarital Sex in America : How Young Americans Meet, Mate, and Think about Marrying. Oxford University Press, USA, 2011).

Méthodologie de l’enquête

Aidé par des collègues, Mark Regnerus a repris une base de données sociologique très fouillée appelée Étude sur les nouvelles structures familiales (NFSS), et il a posé une question à plus de 15 000 Américains devenus adultes entre 1990 et 2009 et sélectionnés de façon aléatoire : « Est-ce que l’un de vos parents biologiques a eu, entre votre naissance et l’âge de vos 18 ans, une relation amoureuse avec quelqu’un de son propre sexe ? » Cent soixante-quinze ont répondu que c’était le cas pour leur mère, 73 pour leur père. Ces personnes, ainsi qu’un échantillon représentatif de cette génération de la population américaine, ont passé un entretien approfondi portant sur leur vie, leurs relations amoureuses et leur propre éducation – soient en tout 2988 personnes interrogées. L’objet de l’enquête est de tester le paradigme de l’absence de différences. À cette fin, Mark Regnerus a constitué huit groupes parmi les personnes interrogées suivant les structures familiales dans lesquelles ils avaient grandi :

— Famille biologique intacte : un père et une mère mariés depuis la naissance de l’enfant jusqu’à aujourd’hui (n=919).

— Mère lesbienne : la mère a eu une relation amoureuse avec une femme (163).

— Père homo : le père a eu une relation amoureuse avec un homme (73).

— Adopté : adoption par un ou deux parents avant l’âge de deux ans (101).

— Divorce tardif ou garde partagée : l’enfant a vécu avec ses deux parents jusqu’à 18 ans, ils ne sont plus mariés (116).

— Belle-famille : les parents biologiques n’ont jamais été mariés ou ont divorcé, le parent ayant la garde s’est marié avec quelqu’un d’autre avant les 18 ans de l’enfant (394).

— Monoparentalité : les parents biologiques n’ont jamais été mariés ou ont divorcé, le parent ayant la garde ne s’est pas marié ou remarié avant les 18 ans de l’enfant (816).

— Autres configurations, dont le décès d’un des parents (406).

Les principaux résultats

Comparés aux enfants de « famille biologique intacte », les enfants aujourd’hui adultes dont la mère a eu une relation amoureuse avec une femme présentent 25 différences significatives sur les 40 variables testées :




Variable testée
Enfants devenus adultes de famille biologique encore intacte
Enfants devenus adultes dont la mère a eu une relation amoureuse avec une femme avant leur majorité
Questions de type OUI ou NON, résultats moyens en pourcentage
En cohabitation actuellement9 %24 %
La famille a reçu des aides publiques pendant la jeunesse des enfants17 %69 %
Bénéficiaires d’aides publiques actuellement10 %38 %
Employés à temps plein actuellement49 %26 %
Actuellement au chômage8 %28 %
Ont voté à la dernière élection présidentielle57 %41 %
S’identifient comme entièrement hétérosexuels90 %61 %
Ont eu une relation extraconjugale alors que mariés ou en cohabitation13 %40 %
Ont subi des attouchements sexuels par un parent ou un adulte2 %23 %
Ont subi une relation sexuelle contre leur consentement8 %31 %
Questions portant sur une échelle continue, résultats moyens.
Niveau d’éducation atteint (échelle de 1 à 5)3,192,39
Sentiment de sûreté dans la famille d’origine (1 à 5)4,133,12
Impact négatif de la famille d’origine (1 à 5)2,33,13
Auto-estimation de la santé physique (1 à 5)3,753,38
Index de dépression (échelle de 1 à 4)1,832,2
Échelle d’évaluation du degré de dépendance à autrui (1 à 5)2,823,43
Niveau de revenu (1 à 13)8,276,08
Relation amoureuse actuelle en difficulté (1 à 4)2,042,35
Questions portant sur des fréquences, des occurrences, moyenne sur une échelle
Fréquence d’usage de la marijuana (1 à 6)1,321,84
Fréquence d’usage de la cigarette (1 à 6)1,792,76
Fréquence d’utilisation de la télévision (1 à 6)3,013,70
Fréquence d’arrestations par la police (1 à 4)1,181,68
Fréquence de ceux ayant reconnu avoir commis un délit (1 à 4)1,11,36
Nombre de partenaires sexuels féminins pour les femmes (0 à 11)0,221,04
Nombre de partenaires sexuels masculins pour les femmes (0 à 11)2,794,02

Lecture du tableau 

Exemple pour la première ligne : en moyenne, 9 % des enfants aujourd’hui adultes dont le père et la mère sont encore mariés vivent en cohabitation sans être mariés alors que c'est le cas de 24 % des enfants devenus adultes dont la mère a eu une relation amoureuse avec une femme entre le moment de leur naissance et l’âge de 18 ans.

Les résultats présentés ci-dessus sont une sélection traduite de tableaux repris directement de l’article de Regnerus. Ces 25 variables présentent des différences statistiquement significatives et testées entre « avoir grandi dans une famille dont les parents biologiques sont mariés » et « avoir fait l’expérience entre 0 et 18 ans d’une mère ayant eu une relation amoureuse avec une femme ».

Quelques conclusions à retenir :

— Toutes les recherches scientifiques précédentes sur l’homoparentalité sont d’une utilité virtuellement nulle, car leurs conclusions ne peuvent pas être extrapolées à la population entière. En effet, d’une part, les échantillons y sont trop faibles (des échantillons de 44 personnes au maximum, d’après Regnerus, p. 754, qui donne un résumé de ces recherches) et, d’autre part, ils sont constitués de façon non aléatoire, selon la méthode « boule de neige » : les membres de l’échantillon sont sélectionnés à l’intérieur d’un réseau dont les membres se cooptent. Pour ces raisons, ces échantillons ne sauraient refléter la composition socio-économique, religieuse, raciale et géographique des États-Unis. Par ailleurs, les personnes interrogées ont souvent conscience de l’impact politique de l’enquête à laquelle ils participent. Ils sont en outre souvent des militants de la cause homosexuelle.

— Cette étude est novatrice, car elle donne avec une grande rigueur méthodologique le point de vue de l’enfant sur le fait d’avoir eu un parent homosexuel, alors que la parole était jusqu’ici monopolisée par les parents homosexuels.

— Le trait le plus marquant de cette enquête sociologique, s’il fallait en retenir un, est l’instabilité de la vie de l’enfant dont la mère a eu une relation amoureuse avec une femme : davantage de temps passé dans un foyer d’accueil, davantage de temps passé chez les grands-parents, davantage de temps passé de manière autonome avant 18 ans. En fait, moins de 2 % de ces enfants ont passé leur enfance entière avec leur mère et sa partenaire. (Mark Regnerus, « Queers as Folk », Slate, juin 11, 2012.)

Une seconde étude met à mal un rapport de l'APA

Une seconde étude, également publiée dans Social Science Research, jette un regard critique sur les hypothèses d'un rapport de l'American Psychological Association souvent cité en matière d'homoparentalité.

Le rapport de l'APA dit qu'« aucune étude n'a constaté que les enfants élevés par des couples homosexuels sont désavantagés d'une quelconque manière significative par rapport aux enfants de parents hétérosexuels. »

Cependant, après avoir examiné de près les 59 études qui étayent cette affirmation, Loren Marks, professeur agrégée à l'École d'écologie humaine de l'Université d'État de Louisiane, a déclaré que « les débats sont toujours ouverts » « Le manque de données fiables laisse les questions les plus importantes [au sujet de l'homoparentalité] en suspens. »

Les faiblesses identifiées dans les études utilisées par l'APA concernent la petite taille des échantillons, une sur-représentation des mères lesbiennes bien éduquées blanches et riches, l'absence de résultats portant sur les effets habituels sur les enfants, comme leur éducation, leur taux de chômage, les risques de déclassement social ou de pauvreté, leur taux de criminalité, de grossesses précoces, de consommation de drogues et leur taux de suicide. Au lieu de cela, les études utilisées par l'APA se concentrent sur les comportements des enfants pour y déceler ou non des comportements traditionnels envers les sexes jugés « sexistes », le fonctionnement émotionnel et l'identité sexuelle.

Le Washington Times rapporte qu'il n'a pas réussi à joindre un porte-parole de l'APA pour une réaction à cette étude.

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Chine — les écoles familiales, un traditionalisme éducatif


En marge d’un travail doctoral, Guillaume Dutournier a étudié la diffusion au cours des années 2000 et le fonctionnement de nouvelles formes d’enseignement en Chine continentale et à Taiwan, au cours de multiples visites et d’entretiens avec éducateurs et parents. 

Par commodité, l’auteur nomme « écoles familiales » des expériences éducatives assez diverses, mais qui toutes se reconnaissent dans la méthode promue par l’universitaire taïwanais Wang Caigui (Wang Ts'ai-Kouei en transcription ÉFEO). Il s’agit en fait d’un mélange d'instruction à la maison à la chinoise et de pratique systématique de la « lecture des classiques ».

Se réclamant de ce professeur, une petite minorité de parents, plutôt aisés et parfois hors de toute légalité, entreprennent de soustraire leurs enfants à l’environnement scolaire, avec pour projet soit d’assumer eux-mêmes leur éducation, soit de les confier à des particuliers de leur choix accueillant d’autres enfants contre rémunération. Ils se détournent de l’enseignement officiel qu’ils jugent trop occidental (motif identitaire) et trop « axé sur les examens » (motif pédagogique). Par-delà les ruptures du XXe siècle, ils veulent renouer avec une éducation à domicile et communautaire, fondée notamment sur la lecture et la mémorisation des classiques confucéens, le dujing (Tou-Tsing). Ces « écoles » (sishu ou sseu-chou, dujingban ou tou-tsing-pan) accueillent de très jeunes enfants mais aussi des adolescents, les « classes » étant constituées sans distinction d’âge.

La pratique éducative a ici de quoi dérouter. Elle repose essentiellement sur l’oralisation de textes très anciens, que les enfants apprennent à lire sans le secours des adultes, par imprégnation collective : la « classe » consiste ici essentiellement en une familiarisation intuitive avec l’écriture de ces textes (qui reprend pour l’essentiel les caractères chinois actuels), indépendamment de toute explication sur leur sens. Les classiques confucéens, textes objectivement difficiles d’accès qui constituaient la base des examens mandarinaux sous l’empire, se voient attribuer une grande valeur par ces pédagogues et parents chinois et taïwanais. Si ces derniers les connaissent rarement dans le détail (eux-mêmes les ont rarement fréquentés dans leur enfance), ils se disent soucieux de transmettre à leurs enfants une tradition confucéenne rejetée, depuis près d’un siècle, par un enseignement officiel d’inspiration moderniste et globalement occidentalisé. Ils partent du principe que les capacités cérébrales propres aux enfants doivent leur permettre de mémoriser facilement ces textes, avant de les conduire à en découvrir le sens et la valeur morale au cours de leur jeune existence.

Si ces principes éducatifs (rôle de la lecture à haute voix, mémorisation primant sur la compréhension…) ont une longue histoire dans la culture chinoise, le professeur Wang Caigui a joué un rôle capital dans leur propagation depuis plus d’une décennie sous la forme d’une théorie pédagogique susceptible de parler aux parents d’aujourd’hui. Les nombreuses conférences que ce professeur charismatique donne à Taiwan et en Chine populaire (où il parvient à s’exprimer publiquement moyennant quelques précautions : en effet le contrôle politique y reste fort) proposent une méthode pédagogique, mais aussi une voie de revitalisation de la « culture chinoise », laquelle est en un sens commune au Continent et à Taiwan (même si, de fait, ces deux entités ne se résument pas à l’héritage confucéen). La « lecture des classiques » se voit ici attribuer un triple rôle :

  • technique, avec un apprentissage relativement rapide de la langue (la maîtrise des caractères chinois est l’affaire de six années environ dans l’enseignement officiel : ici, pour différentes raisons – qui tiennent sans doute beaucoup à la méthode employée – celle-ci s’acquiert objectivement beaucoup plus vite) ;
  • moral, avec la transmission de valeurs attribuées à la pratique des classiques, des valeurs jugées essentielles pour le temps présent (lequel est critiqué au nom du déclin supposé de la culture chinoise, mais aussi parce qu’il est tenu responsable de la non-éclosion des talents dans leur diversité, que doit permettre au contraire la « lecture des classiques ») ;
  • dans certains cas, communautaire, avec la constitution de petits groupes autour de la pratique des classiques, avec lesquels il arrive que les parents se familiarisent aussi.
Le philosophe Kinjiro Ninomiya s'instruisit
 par la lecture dès son plus jeune âge

Quelques remarques:

— La famille est présentée ici, à l’opposé de l’institution scolaire, comme le lieu le plus approprié à la transmission d’une culture. L’imprégnation du passé confucéen que la « lecture des classiques » est supposée permettre chez les enfants est considérée comme bénéfique pour les parents eux-mêmes, qui ont été très souvent éloignés de cet héritage dans leur enfance (à Formose, une propagande d’inspiration confucianiste a certes prédominé sous la période autoritaire dans l’enseignement scolaire des années 60-70 ; mais il ne s’agissait pas alors d’une pédagogie ayant pour but le développement de l’individu).

— La mémorisation enfantine des classiques vaut à la fois en tant que legs de l’antiquité chinoise et comme vecteur du développement de l’individu (« La récitation mobilise [tout] le corps. La bouche récite, la langue s’agite, et le cœur s’ouvre […], il y a toute une culture. »)

— Le professeur Wang puise sa réflexion dans le passé confucéen, mais se veut résolument orientée vers l’avenir. Dans ses conférences, il lui arrive de s’exprimer avec véhémence : «  Je vous en prie : ne gâchez pas nos enfants ! […] Nous voulons sauver ton enfant ! Nous voulons sauver notre pays ! » Il prétend parler au nom du bon sens accessible à tout un chacun, à rebours des « experts » (pédagogues modernisateurs) et des intellectuels modernistes (qui ont beaucoup joué dans la rupture avec la culture traditionnelle institutionnalisée de l’empire).

— Le mouvement de « lecture des classiques » est de vaste envergure, et les « écoles familiales » n’en constituent qu’une petite partie. Dans la diversité des situations, on observe toutes sortes d’agencements et de rythmes : certains éducateurs proposent un « système à temps plein » à l’extérieur du système scolaire, d’autres une pratique éducative complémentaire sur le mode de cours du soir. D’une manière générale, ces expériences éducatives sont marquées par une certaine précarité institutionnelle. Les éducateurs (souvent d’anciens enseignants du primaire ou du secondaire) et les parents préfèrent courir les risques afférents, car ils ont l’espoir que cela soit bénéfique à leurs enfants. Étant donné l’extériorité de ces « écoles » par rapport au système scolaire, des incertitudes demeurent quant aux passerelles avec ce dernier : si certains parents ont suffisamment d’argent (et d’assurance dans leurs relations avec le système) pour négocier un retour dans le système scolaire après quelques années d’expérience, il n’en reste pas moins que le passage par ce genre de classes non-officielles peut poser problème (tant pour des raisons administratives que pour des raisons de contenu : certaines de ces écoles, se concentrant exclusivement sur les classiques, n’abordent pas les disciplines scientifiques au nom de leur caractère moins fondamental à leurs yeux).

— Vu ce flou institutionnel, la non-visibilité assumée et le caractère somme toute marginal des « écoles familiales » à l’échelle du monde chinois, il est difficile d’en avoir une évaluation objective. On peut néanmoins dire qu’elles sont vécues par leurs acteurs comme de véritables aventures pédagogiques hors des cadres habituels. Les appréciations des parents et des éducateurs peuvent être différentes selon leur motivation : tous parlent à la fois de l’épanouissement des enfants et de la nécessité d’une meilleure transmission culturelle, mais pas toujours dans les mêmes termes et avec les mêmes priorités. À tout le moins, on peut estimer qu’indépendamment du contenu même de la pédagogie pratiquée, l’investissement parental dans un format éducatif alternatif se traduit par des retombées positives sur les enfants. L’impression générale est de fait celle d’un grand enthousiasme chez ces derniers : la lecture des classiques s’apparente dans l’ensemble pour eux à un jeu instructif, qui permet d’apprendre à lire sans douleur tout en s’imprégnant de « culture » ; certains finissent par prendre ce jeu très au sérieux, avec à terme l’expression de choix et de principes de vie motivés par leur formation.

Pour en savoir plus, et notamment pour avoir accès à l’analyse historico-philosophique et à de nombreuses références, cf. l’article de Guillaume Dutournier intitulé « Les ‘écoles familiales’ en Chine continentale et à Taiwan : triple regard sur le traditionnalisme éducatif », paru dans le n° 33 « Religion, éducation et politique en Chine moderne » de la revue Extrême-Orient, Extrême-Occident.

Source




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États-Unis — une école publique intimidée par le lobby LGBT

L’école publique d’Erie, une paisible bourgade de 1 600 habitants située à l’Ouest de l'Illinois, à la frontière avec l’Iowa (l'ancien Aiouez du régime français), est au centre d’une polémique.

En cause, un nouveau programme conçu par un organisme homosexuel partisan, le Gay, Straight, Lesbian Education Network (GSLEN), qui fait l’apologie du « mariage » homosexuel. Une priorité apparemment ces jours-ci alors qu'il s'agit d'une demande d'une petite minorité au sein d'une petite minorité (moins de 5 % de la population adulte).

Ce programme comprend des suggestions de livres mettant ce type d'union en scène jusqu’en mathématiques avec des problèmes évoquant « une variété de structures familiales et d’expressions du genre ». Exemple : « Rosa et ses papas sont en train de faire les courses et veulent acheter trois boîtes de pâtes… ». Le programme propose aussi des activités de travestissement avec des activités consistant à vêtir un héros de dessin animé avec des habits utilisés par le sexe opposé. Le tout, dès l’âge de… 4 ans !

La boîte à outils du GSLEN déclare que « L'école primaire constitue une merveilleuse et importante occasion pour inculquer et/ou favoriser des attitudes positives et de respect envers les différences individuelles, familiales et culturelles, y compris la diversité liée à l'orientation sexuelle, l'identité de genre, et l'expression du genre. »

Extrait de My Boy Princess : « Quand on va faire des courses, c'est en regardant les habits de filles qu'il est le plus heureux »

Les lignes directrices de ce programme recommandent des livres comme My Boy Princess de Cheryl Kilodavis, destinés aux enfants de 5 à 7 ans, ou Uncle Bobby’s Wedding, qui initie les jeunes élèves à l'idée du « mariage » homosexuel.

À la suite des inquiétudes des parents, le conseil d’administration de l’établissement a finalement décidé par cinq voix contre deux de ne pas mettre en œuvre le programme. Le lobby gay n’a pas apprécié et lancé une campagne nationale d'intimidation de l’école et de ses parents.

Voir aussi 

Pays-Bas – Homosexuels fuient la diversité d'Amsterdam pour s'installer dans les régions rigoristes du pays

Le « mariage gay » et la logique libertarienne new-yorkaise

Le « mariage » homosexuel traité en culture religieuse au primaire

États-Unis — professeur de Floride suspendu parce qu'il s'oppose au mariage homosexuel

Couple homosexuel invité en cours de mathématiques, euh ECR, exercice de « français » sur le prétendu mariage homosexuel




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