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Carnet voué à la promotion d'une véritable liberté scolaire au Québec, pour une diversité de programmes, pour une plus grande concurrence dans l'enseignement.
samedi 27 juin 2020
Briser le code Film de propagande ? Il est donc « présenté » dans les écoles et les universités
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Manuel d'histoire (1) — chrétiens intolérants, Saint Louis précurseur des nazis, pas de critique de l'islam tolérant pour sa part
A protest at the Apotheosis of St. Louis (statue of King Louis IX) outside the art museum on Art Hill has begun. pic.twitter.com/ifwJUkj1uB
— Joel Currier (@joelcurrier) June 27, 2020
Another brief scuffle over the statue’s symbolism. pic.twitter.com/k58gwe0dMP
— Joel Currier (@joelcurrier) June 27, 2020
En cette année du 750e anniversaire de la mort du typhus de Saint-Louis à Carthage en 1270.
En passant, Saint-Louis, toujours ouvert sur le monde, aurait importé la rouelle (signe distinctif des juifs) des pays musulmans. Preuve en est qu’« avant le XIIIe siècle, il n’existe aucune altérité dans la représentation des individus de confession juive. » [Gilbert Dahan, « Quelques réflexions sur l’antijudaïsme chrétien au Moyen Âge », Histoire, économie et société, no 3, 1983, p. 355-366]
Cette marque fut sans doute réalisée à l’imitation des califes musulmans, pour lesquels les dhimmis devaient porter un signe distinctif souhaitable, mais non obligatoire, bleu pour les chrétiens et jaune pour les juifs. [Suzanne Citron, Le Mythe national. L’histoire de France revisitée, éditions de l’Atelier, L’Atelier de poche, rééd. 2017, p. 249.] En 888, le cadi Ahmed ben Tâlib oblige les dhimmis de Kairouan à porter sur l’épaule un morceau d’étoffe de couleur blanche portant l’image d’un singe pour les juifs et celle d’un porc pour les chrétiens ; ils sont tenus d’accrocher les mêmes images sur leurs portes. [Louis Massignon, Revue des études islamiques, Volume 9. P. Geuthner, 1935, p. 142.]
Ce manuel approuvé par le Ministre ne rappelle pas ce que Saint-Louis doit aux musulmans dans ce domaine, mais insiste sur la similitude de cette mesure discriminatoire avec celle adoptée par les nazis, alors que l’islam est présenté comme tolérant.
Photo du site des Éditions Chenelière |
Il en va un peu de même avec un manuel d’histoire récent qui se penche sur l’histoire de la chrétienté et du monde arabo-musulman. L’éditeur est réputé (Chenelière) et le manuel est de bonne facture technique. Mais là c’est pire : critiques (pas toujours imméritées) d’un côté, le côté de la chrétienté et, de l’autre côté, bienveillance constante pour le monde arabo-musulman. Il ne faudrait pas que les Québécois de souche conçoivent leur civilisation avec trop de vanité et que les immigrants soient perçus comme issus d’une culture inférieure ?
On peut donc se demander si ce n’est pas, en quelque sorte, pour rabaisser un peu le caquet culturel des Québécois de souche et promouvoir l’estime des récents et nombreux immigrants du monde musulman que le manuel d’histoire D’hier à demain des éditions de la Chenelière ne critique jamais l’islam médiéval, il l’encense plutôt, et qu’il laisse l’intolérance et l’ignorance au christianisme et à la chrétienté médiévale. Au détriment de l’objectivité, de l’équilibre et de la justesse, malheureusement.
Saint-Louis, précurseur de Hitler ?
Dans ce manuel approuvé par le BAMD du Monopole de l’Éducation, on trouve ainsi la question très subtile suivante :
D’Hier à demain, manuel A, 1er cycle du secondaire (12-13 ans), édition Chenelière, p. 204 |
Aucune question similaire sur les autres civilisations (musulmanes et chinoises notamment) où les ethnies portaient pourtant aussi des costumes ou des signes qui les différenciaient. L’imposition d’un signe distinctif pour les juifs (et les chrétiens) était généralisée dans le monde musulman. Mais aucune mention, ni bien sûr de critique dans le manuel sur ce sujet. Il n’en dit rien, seul Louis IX et son ordonnance sont comparés à un funeste « moment au cours du XXe siècle »....
Pour se convaincre que les juifs devaient se vêtir différemment sous l’islam, voici une fatwa (parmi de nombreuses autres) qui impose des signes distinctifs aux dhimmis (les tributaires) :
« Un juif s’habille comme les musulmans et abandonne la mise qui le distingue d’eux.
Réponse [du savant musulman]. Il sera mis en prison, battu et promené ignominieusement dans les lieux habités par les juifs et les chrétiens pour l’exemple. Ibn Abî Tâlib a prescrit à l’un des cadis parmi ses subordonnés d’obliger juifs et chrétiens à porter leurs ceintures largement déployées sur leur robe pour qu’on les distingue bien, et si l’un d’eux monte à cheval, de l’en empêcher, de lui infliger vingt coups de fouet à nu, puis de le jeter en prison, et en cas de récidive de le battre durement et de l’incarcérer longuement. »
(p. 111 de Histoire et société en Occident musulman au Moyen Âge de Vincent Lagardère)
Ce que rappelle, dans la deuxième moitié du XVe siècle, le voyageur flamand Anselme Adorne, cité par Paul Sebag :
« témoigne que les juifs de Tunis sont astreints à un “lourd tribut” dans lequel il faut voir sans doute jezya [capitation] du droit musulman, et qu’ils font toujours l’objet de discriminations vestimentaires. Ils doivent alors arborer une pièce d’étoffe jaune, à la tête ou au cou, faute de quoi, ils ne manqueraient pas de se faire lapider. »
(p. 122, Tunis : Histoire d’une ville de Paul Sebag)
Australie — La bulle des étudiants étrangers a éclaté
Universities Australia, qui représente l’industrie universitaire, ne sait pas exactement combien d’étudiants étrangers elle a perdus. L’Université de Sydney a raté son objectif d’inscriptions pour 2020 de 17 %, selon M. Spence, et fait maintenant face à un déficit de 470 millions de dollars australiens. Dans l’ensemble de l’industrie, les revenus pourraient chuter de 3 à 4,6 milliards de dollars australiens, selon Universities Australia, mettant en péril 21 000 emplois, dont beaucoup dans la recherche.
Les étudiants qui ne s’inscrivent pas cette année ne n’inscriront probablement pas en 2021 ni les années suivantes, tout rebond rapide semble impossible. Peter Hurley du Mitchell Institute de l’Université Victoria, un autre groupe de réflexion, estime que l’industrie universitaire pourrait perdre 19 milliards de dollars australiens au cours des trois prochaines années. Les projets de construction et l’embauche de personnel occasionnel ont déjà été supprimés.
Le gouvernement n’est pour l’instant pas disposé à aider. Il dit qu’il financera toujours les places des étudiants locaux. Mais il a exclu les universités de son programme de subvention salariale de 60 milliards de dollars australiens, Job-Keeper. Dan Tehan, le ministre de l’Éducation, a appelé à « se concentrer davantage sur les étudiants nationaux ».
Peu pensent que les universités feront faillite. Les petites institutions régionales sont les plus menacées, mais comme elles sont une source importante d’emplois, les gouvernements des États fédérés et du fédéral pourraient être persuadés de les soutenir. Elles devront cependant passer par une cure d’amaigrissement pour survivre. Les universités seront « plus petites en termes de personnel et de revenus », déclare John Dewar, vice-chancelier de La Trobe.
Il pourrait y avoir « un changement massif dans les types de cours qu’elles proposent », prédit M. Hurley. Cela semble être exactement ce que le gouvernement conservateur désire.
Les universités en crise n’ont pas suscité la sympathie de la population, quand, en l’absence de tout débat public, de nombreuses universités à travers l’Australie ont tranquillement décidé que les étudiants resteraient enfermés dans leurs chambres pour le reste de l’année.
Alors que le reste de la population australienne s’est rapidement adaptée à la vie où une plus grande distanciation sociale s’impose — travailler, manger, faire de l’exercice et voyager selon les directives COVID-19 — la plupart des universités ont décidé qu’il était trop difficile de reprendre l’enseignement « présentiel » (en personne, face à face) pour la majorité de leurs étudiants.
Elles ont choisi la solution la plus facile et la moins chère en disant à leurs étudiants et à leurs enseignants que la plupart des cours se donneront uniquement en ligne toute l’année (c'est-à-dire jusqu’à décembre 2020), argüant que leur priorité est de protéger leur santé.
L’Université de Technologie de Sydney est à cet égard assez typique. Même si les écoles, les centres commerciaux, les gymnases, les pubs, les clubs, les théâtres et même les rencontres sportives réunissant 10 000 spectateurs sont à nouveau permis, il est impossible à la « jeune université la mieux classée d’Australie » d’organiser des tutoriels avec distanciation sociale pour une trentaine d’étudiants alors que le second semestre de l’année comme sous peu.
L’université est déterminée à garder la plupart des salles de classe fermées pour le reste de l’année, même si la salle de sport privée du campus UTS a rouvert cette semaine, accueillant 100 étudiants en sueur à la fois.
Mis à part une poignée de cours présentiels dans des matières où l’enseignement en ligne est trop difficile, l’UTS a déclaré à ses 43 000 étudiants que « l’apprentissage en ligne demeurera pour toutes les autres activités d’apprentissage... jusqu’à ce que la distanciation sociale le permette ».
Vu que la Première ministre de la Nouvelle-Galles-du-Sud, Gladys Berejiklian, a déclaré que les règles de distanciation sociale resterait en place jusqu’à ce qu’un vaccin contre la Covid-19 soit disponible, l’avenir des étudiants de l’UTS et ceux de la plupart des autres universités à travers l’Australie risque d'être très solitaire.
Incapables de se rencontrer et de travailler face à face avec leurs pairs, ils se voient refuser les avantages sociaux, éducatifs et intellectuels d’une éducation universitaire complète à laquelle l’expérience du campus est essentielle. Comment encore justifier les frais d’inscription et les salaires mirobolants de certains universitaires dans ces conditions ?
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L’animatrice du rendez-vous hebdomadaire The Weekly, Wendy Mesley (ci-contre), fait l’objet de mesures disciplinaires après qu’une enquête interne a révélé qu’elle avait utilisé « un langage offensant à deux reprises durant des réunions de travail », confirme le directeur des relations publiques de CBC, Chuck Thompson.