dimanche 24 janvier 2016

Enfants de couples homosexuels : « toutes les études [militantes] sont invalides »




« Toutes les études sont invalides » sur l'adoption d'enfants par des couples homosexuelles a expliqué le docteur Pierre Lévy-Soussan, psychiatre, psychanalyste et auteur de Destins de l'adoption. Il était l'invité de l'émission Le Rendez-vous santé, présentée par Brigitte Milhau, sur la chaîne d'information française LCI.



Intervention de Pierre Lévy-Soussan, pédopsychiatre spécialisé dans l'adoption, au cours d'un débat dans l'émission Mots croisés sur France2

Sur les faibles effectifs (non aléatoires) de ces études brandies par des militants de la cause de l'adoption d'enfants par des couples homosexuels, lire Comment grandissent les enfants élevés par des couples de même sexe ?

Des études récentes effectuées sur de larges échantillons semblent indiquer, au demeurant, que les enfants vivant avec des homosexuels accusent un retard scolaire et sont exposés à des risques plus élevés.

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Les étudiants évaluent leurs professeurs, souvent injustement

Avec l’aide d’Enrico Bertini et de Cristian Félix de l’Université de New York, l’hebdomadaire britannique The Economist a analysé 1 289 407 évaluations de 1066 professeurs et chargés de cours dans l’État de New York.

La plupart des commentaires sont inoffensifs : les étudiants félicitent leurs professeurs pour leur brillance et leur générosité ou les réprimandent parce qu’ils sont barbants, trop exigeants ou vaches quand ils notent leurs disciples : « Ce prof vous fait suer, mais vous n’aurez quand même pas de A ».

Les étudiants ont attribué des notes à partir de trois critères : « serviabilité », « clarté » et « facilité » (la diligence et l’intelligence des enseignants comptent apparemment pour des prunes). Les professeurs ont tendance à bénéficier de bonnes notes dans les deux premières catégories, avec une moyenne de 3,7 sur 5 pour ces deux catégories, mais reçoivent des notes légèrement moins bonnes sur le plan de la « facilité ».

Ceci s’explique en partie parce que la difficulté perçue d’un cours varie grandement en fonction de la discipline : en général, les professeurs qui enseignent des sujets quantitatifs (mathématiques, informatiques, économie) ont tendance à recevoir des notes inférieures dans le domaine de la facilité. Les sociologues récoltent en moyenne une note de facilité de 3,4/5, sensiblement plus que le 2,9 récolté par les physiciens. La philosophie est barbante, mais (ou est-ce donc ?) ses enseignants sont considérés comme brillants.

Une analyse antérieure par Ben Schmidt, de la Northeastern University a montré que la perception du travail des professeurs dépendait fortement du sexe de ceux-ci. Les hommes étaient plus susceptibles que les femmes d’être décrits comme « intelligents » ou « drôles », mais moins susceptibles d’être décrits comme « gentils » ou « mesquins ».


Mais une mauvaise évaluation ne signifie pas nécessairement que le professeur soit un mauvais enseignant : une étude de 2007 a révélé que les notes globales données aux professeurs étaient fortement corrélées à la fois à la facilité de leurs cours et jusqu’à quel point ils étaient considérés comme attrayants, tandis qu’une autre étude l’an dernier a révélé que les professeurs de mathématiques au nom asiatique avaient tendance à être évalués plus sévèrement parce que les élèves avaient eu du mal avec leurs accents. Il semble bien que le génie professoral soit trop divers et immatériel pour pouvoir se résumer à une simple note. Pas que quelqu’un aurait l’idée de faire cela aux étudiants.

Rappelons, enfin, un effet pervers éventuel de cette évaluation des professeurs : l'inflation des notes accordées aux étudiants ces dernières années.

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