Qu’avez-vous à perdre à tenir un pari qui ne vous coûte rien et qui risque de vous faire gagner l’infini ? Il faut parier, vous n’avez pas le choix, vous êtes embarqué. Ne pas parier que Dieu existe, c’est parier qu’il n’existe pas. Sur quoi pariez-vous donc ? Pesons le gain et la perte. En prenant le pari de croire que Dieu existe, si vous gagnez, vous gagnez tout ; si vous perdez, vous ne perdez rien. Inversement, si vous pariez qu’il n’existe pas, vous perdrez tout s’il existe, et rien s’il n’existe pas. Pariez donc qu’il existe sans hésiter.
Carnet voué à la promotion d'une véritable liberté scolaire au Québec, pour une diversité de programmes, pour une plus grande concurrence dans l'enseignement.
lundi 19 juin 2023
Religion et philosophie — Le Pari de Pascal (naissance de Blaise Pascal, il y a 400 ans)
Qu’avez-vous à perdre à tenir un pari qui ne vous coûte rien et qui risque de vous faire gagner l’infini ? Il faut parier, vous n’avez pas le choix, vous êtes embarqué. Ne pas parier que Dieu existe, c’est parier qu’il n’existe pas. Sur quoi pariez-vous donc ? Pesons le gain et la perte. En prenant le pari de croire que Dieu existe, si vous gagnez, vous gagnez tout ; si vous perdez, vous ne perdez rien. Inversement, si vous pariez qu’il n’existe pas, vous perdrez tout s’il existe, et rien s’il n’existe pas. Pariez donc qu’il existe sans hésiter.
Québec — Cours d'éducation à la sexualité ou comment endommager une génération en une seule prise...
Dans un service de garde de Montréal, un jour de mars, une dizaine d’enfants de cinq ans reçoivent une invitée spéciale venue leur parler de genre. Comment sait-on qu’on est une fille ou un garçon ? Les parents sont invités. Une mère enregistre.
« Les filles sont des filles et les garçons sont des garçons à cause de nos cellules », répond une enfant.
« C’est vrai qu’il y a une partie qu’on dit biologique ou génétique qui fait de toi un garçon ou une fille, répond l’intervenante. Après ça, comment, toi, tu le sais, personnellement, que tu es un garçon ou une fille ? »
Une enfant tente de l’éclairer. À l’accouchement, « les docteurs, ils savent si c’est un garçon ou une fille. Pour un garçon, ils le mettent dans une serviette en bleu, pour une fille, la serviette est rose ».
S’ensuit une discussion sur les préférences de couleurs. L’intervenante les recentre : « La question […], c’est personnellement, comment tu le sais […] que tu es un garçon ou une fille ? »
« Parce qu’on n’a pas de pénis ! crie une petite fille. Mais on va pas montrer notre vulve à tout le monde ! »
L’intervenante insiste : « Si je te dis, est-ce que tu es un garçon ou une fille, et est-ce que tu y crois vraiment fort, comment tu le sais ? »
« J’ai pas de pénis ! » crie à nouveau la fillette.
Ce n’est pas compliqué. Mais ça devient lassant. Les enfants s’ennuient et le disent clairement. L’intervenante n’est pas prête à abdiquer. « Qu’est-ce qui fait que tu es une fille ? C’est parce que tu te sens une fille. […] T’as pas besoin de me le prouver, je te crois. […] C’est un sentiment qui est à l’intérieur de toi. » Et à la volée : « Donc […], c’est quoi le plus important ? »
Ils n’ont que cinq ans, mais ils ne sont pas des tarés. Ils ont compris ce que veut l’intervenante. Une enfant répond : « Que tu le sentes en toi. » Bingo ! « C’est vraiment une belle réponse », dit l’intervenante.
La mission est accomplie. Ces enfants croyaient qu’on était fille ou garçon parce qu’on était nés ainsi. Ils le pensent sans doute toujours. Mais ils viennent de comprendre qu’une figure d’autorité insiste pour qu’ils distinguent la biologie et le sentiment intérieur. Ils n’ont pas fini de l’entendre.
Depuis quelques années, nos enfants, à partir de l’âge de quatre ans et pendant tout leur parcours préscolaire, primaire et secondaire, apprennent que les sexes n’existent pas. Qu’il y a une infinité de possibilités et de choix, non seulement pour l’orientation sexuelle et l’identité de genre, mais aussi pour le sexe lui-même.
À Montréal, le nombre d’élèves allophones est si élevé que les cours de français virent aux cours de français langue étrangère
Extraits d'une chronique de Laïc Tassé dans le Journal de Montréal de ce jour:
[...]
le Canada commence à souffrir de ses politiques migratoires trop généreuses.
En 2022, la population du Canada a augmenté d’un million d’habitants en raison de l’immigration. S’il fallait que la tendance se maintienne ou pire, qu’elle s’accentue, la situation deviendrait intenable.
La crise du logement au Canada s’explique en grande partie par le nombre d’immigrants que le pays reçoit. Sans eux, il y aurait 2,5 % de logements de plus sur le marché canadien et 1,7 % de plus sur le marché québécois.
Par ailleurs, même s’il n’existe aucune statistique sur le sujet, il est probable que les immigrants récents expliquent une part de l’engorgement des services de santé.
Les faibles résultats aux examens de français du ministère de l’Éducation tiennent en partie à la composition des classes dans les grandes villes. [Voir Excellents résultats
des îles de la Madeleine : peu d'immigration, confinement court, petites
classes, beaucoup d'effort en écriture et lecture au primaire] À Montréal, le nombre d’élèves allophones est si élevé que les cours de français normaux se transforment en cours de français langue seconde ou langue troisième.
Les réfugiés drainent aussi une part importante des ressources des organisations communautaires, au détriment des Canadiens.
Effets négatifs sur l’économie
Le manque de main-d’œuvre est souvent invoqué pour justifier le nombre exceptionnellement élevé d’immigrants que nous devrions recevoir. [Voir aussi Y a-t-il vraiment une pénurie énorme de travailleurs au Québec ?]
Pourtant, ces nouveaux venus ont aussi des effets négatifs sur l’économie. Ils créent des effets de rareté et donc accentuent l’inflation. Ils contribuent à garder ouvertes des entreprises qui devraient faire faillite. [Ils font aussi pression à la baisse sur les salaires dans les secteurs où la concurrence augmente.]
Politiquement, ils deviendront difficiles à gouverner vers 2030, quand l’évolution démographique résorbera les pénuries de travailleurs.
La question n’est pas d’être alarmiste ou anti-immigrants. La question est de considérer les faits froidement.
La bienveillance illimitée de certains groupes envers les réfugiés commence à ressembler à de la cruauté envers les Canadiens.
Voir aussi
Alberta — Tensions entre parents musulmans et militants LGBTQ2SAI+ (parents chrétiens manifestaient aussi)
« Laissez nos enfants tranquilles !» Des #musulmans se sont joints à d'autres #immigrants à #Calgary, au Canada, pour protester contre l'idéologie LGBTQIA2S+ à l'#école. Un groupe #trans a appelé à une contre-manifestation, qualifiant leurs opposants de fascistes. pic.twitter.com/4VCS2ZCqy0
— École Libre (@ecolelibre) June 19, 2023
À #Calgary la tension est montée. Les parents #musulmans sont furieux contre les contre-manifestants #LGBTQIA2S+ qui, selon eux, à travers l'#école veulent #endoctriner leurs enfants et les #mutiler par des traitements de transition. pic.twitter.com/QKjOOTrsfs
— École Libre (@ecolelibre) June 19, 2023
Matériel des parents en question appelant à la manifestation (en anglais, puis sa traduction automatique) :
Selon cette vidéo « Musulmans et chrétiens sont solidaires et dénoncent les contre-manifestants [LGBTQ2SAI+]qui se rassemblent de l'autre côté de la rue. »
Muslims and Christians are standing in solidarity and decrying the counter-protesters who are gathering across the street.
— Adam Soos ⳩ (@ATSoos) June 17, 2023
Full report coming soon at https://t.co/QprPAuTIIJ. pic.twitter.com/KxJkNkbzGh
Voir aussi
Parents issus des minorités immigrées contre militants LGBTQ
France — Inspections commandos dans les écoles libres selon le Figaro
Les contrôles de l’Éducation nationale se multiplient depuis quelques mois dans les établissements scolaires hors contrat. Et ils sont de plus en plus musclés. Pour ne pas dire hors normes.
Armelle, enseignante en CM1 et CM2 à l’école des Sarments de Toulouse, se souviendra longtemps de la dernière visite des inspecteurs de l’Éducation nationale venus contrôler, pour la troisième fois en cinq ans, cet établissement hors contrat et aconfessionnel comptant 75 élèves de la maternelle au CM2. « Ils ont débarqué à quatre, un matin de mars, raconte-t-elle. On avait l’impression de voir arriver des shérifs. Ils ont commencé par ouvrir tous les placards et les tiroirs de l’établissement… et ont fouillé partout : on voyait qu’ils voulaient trouver quelque chose. Mais c’est surtout leur attitude et leur façon de s’adresser à nous qui m’ont déplu, leurs mimiques devant les enfants et leurs reproches verbaux portant sur nos méthodes ou les supports pédagogiques utilisés, ajoute-t-elle. C’était terriblement choquant. » Une fois les inspecteurs partis, les élèves d’Armelle lui ont demandé : « Mais pourquoi vous ont-ils si mal parlé ? Pourtant, vous êtes gentille ! »
Le cas de l’école des Sarments n’est pas isolé. Dans un communiqué récent, relayé par la Fondation pour l’école, la Fédération des parents d’élèves des écoles indépendantes (FPEEI) explique enregistrer de nombreuses plaintes de ses adhérents à la suite d’inspections pratiquées par les services académiques de l’Éducation nationale dans l’école de leurs enfants. Plusieurs de ces inspections ont donné lieu à des pratiques scandaleuses, explique la fédération. Arrivée par une porte dérobée, fouille des cartables des élèves, intimidations…
« Nous n’avons rien contre le principe de l’inspection. On est tous là pour progresser. Mais que les inspecteurs travaillent professionnellement, estime Marie-des-Neiges Guillotel, représentante de la FPEEI. Certains demandent à parler aux élèves en dehors de la présence d’un membre de la direction ou de l’équipe enseignante. Et les questions qu’ils leur posent n’ont souvent rien à voir avec la vie scolaire. Pourquoi demander aux enfants si leurs parents s’entendent bien ? Si les mangas sont autorisés à la maison ? S’ils ont accès à internet ? À la télévision ? S’ils parlent de la sexualité en famille ? On a l’impression que ce ne sont pas les écoles qui sont contrôlées mais les familles qui y scolarisent leurs enfants ! » Récemment, une directrice qui avait tenté de s’opposer à ce que les enfants soient interrogés en dehors de la présence d’un membre de son établissement s’est vue menacée de voir celui-ci fermé !
Des Inspecteurs méfiants
Face à la recrudescence de ces inspections commandos, la Fondation pour l’école tire la sonnette d’alarme. Depuis janvier, elle a reçu une trentaine d’alertes dénonçant des contrôles abusifs, traumatisants ou par trop intrusifs. Et ce, dans l’ensemble des rectorats. Des consignes auraient-elles été données aux inspecteurs par le ministère de l’Éducation nationale ? La loi sur le séparatisme [vendue au public contre une lutte contre l'islamisme radical...] de 2021, qui facilite notamment la fermeture des écoles libres hors contrat par les préfets, les encouragerait-elle à faire du zèle ? « Depuis quelques mois, les inspecteurs se comportent comme s’ils étaient investis d’une nouvelle mission consistant à sauver les enfants de supposées dérives scolaires, voire quasi sectaires, note Michel Valadier, directeur général de la Fondation pour l’école. La plupart n’ont pas un a priori bienveillant à l’égard des écoles libres hors contrat. Mais comment en serait-il autrement ? Beaucoup d’entre eux sont des professeurs distingués de l’enseignement public que l’on envoie contrôler des écoles qui, à leurs yeux, ne devraient pas exister : comptant 100 000 élèves – un chiffre qui a doublé en dix ans –, les 2 500 établissements scolaires hors contrat sont le témoignage que quelque chose ne fonctionne pas dans l’Éducation nationale. Sinon, pourquoi des parents décideraient-ils d’y inscrire leurs enfants plutôt que dans l’enseignement public ou même dans l’enseignement privé sous contrat [gratuit !]? » Cofondateur du groupe scolaire Saint-Dominique du Pecq (Yvelines), Michel Valadier a pu vérifier récemment la force des vertus développées dans cet établissement catholique réputé : Henri, le jeune homme de 24 ans qui s’est courageusement interposé la semaine dernière à Annecy contre le demandeur d’asile armé d’un couteau, est un ancien de « Saint-Do ». « C’est un pur produit du hors contrat, fait remarquer, non sans fierté, Michel Valadier. Honneur à lui et à sa famille. »
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