mercredi 18 mai 2011

Court will decide if Quebec allows a choice in religious education

Extracts from an article by Barbara Kay of the National Post.

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According to its inventors, the ERC curricula are designed to sensitize students to the tenets of Quebec’s rich array of religious beliefs – the major religions, plus native myths and even Wiccan beliefs – in order to “facilitate the spiritual development of students so as to promote self-fulfillment.” To parents who take their religion seriously, it is not the state’s job to facilitate anything of the kind; it is their job.

And so, representing the cadre of some 2,000 Quebec parents who wish to have their children exempted from the ERC program, which does not allow for exemptions (not even for the home-schooled), a Drummondville couple, who cannot be named, have taken their case to the Supreme Court.


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In their factum, the lawyers pose the question: “Can the state impose, without the possibility of an exemption, a program of study about religion and ethics on parents who view it as infringing on their religious beliefs and their freedom of conscience? Such is the stake in this case.”

The ERC curriculum was adopted without public consultation. Its mission is to instil “normative pluralism” in students. In simpler terms, normative pluralism is moral relativism, the notion that there is no single truth, and that all religions are of equal merit and equal worthiness of admiration. The program is predicated on the philosopher Hegel’s “pedagogy of conflict” model. As Fernand Ouellet, an ERC founder noted, students “must learn to shake up a too solid identity”; they must experience “divergence and dissonance.” How?

Through “le questionnement.”

Even if one conceded that the study of all religions is a good thing, the ERC program is highly disingenuous in that only positive elements of every religion are permitted for “le questionnement.” Encouraging critical thinking is not part of the ERC program. Two values dominate the courses: “vivre ensemble” (live together) and arriving at the “bien commun” (common good). Social harmony is to be achieved by constant dialogue and “recognition” of other cultures, which are to be accomplished, in the words of ECR mandarin Georges Leroux, by inculcating in children “absolute respect for every religious position.”

Thus, children are taught, for example, that witches “are women like any other in daily life.” And “Technologically [the Raelians] are 25,000 years in advance of us.” And, considering that only 700 of Quebec’s aboriginals identify themselves with aboriginal spirituality (the vast majority of ethnic aboriginals are Christian), aboriginal myths are accorded absurdly disproportionate reverence.

But all of this is precisely what religious parents do not want their children exposed to in their tender years. They do not want their children to learn that Christianity and pagan Animism and tinfoil-hat science fiction are equally true and equally conducive to a life of morality and spiritual vigour. Aside from a violation of parents’ rights to morally instruct their children, such a critically vacuous prescription is an insult to the intelligence, equally offensive to the religious and atheists alike.

Ethnic Studies Phd candidate Joelle Quérin produced a study in 2009 for the Institut de Recherche sur le Québec. After a deep analysis of the course’s stated objectives, content, teachers’ role and suggested classroom activities. Quérin stated: “I wanted to verify if the course gives knowledge to children or if it indoctrinates them. I observed that it was the second alternative that prevailed.”

Quérin cites, for example, an instance where students were invited to redesign the Quebec flag, replacing the cross with a more “inclusive” symbol, and another student activity entitled “Youpi! Ma religion à moi!” (my own religion!), in which religions invented by students are accorded the same deference as real ones. Such subversive pedagogical impulses are a mockery of Quebec’s heritage culture.

Quérin also notes that the vaunted “dialogue” of the program consists only of politically correct scripts that must be followed without divergence. An editing team spokesman told Quérin that if a student poses a question that does not conform to the “recognition” mantra that all beliefs are equal and good, the teacher must intervene to stop the discussion.

Quérin concludes: “After having followed the ERC course for ten years, the students won’t have a great knowledge of religions, but one thing is sure: no [cultural] accommodation will seem unreasonable to them.”

The ERC course is not benign. Disguised as diversity positivism, it is in fact a strategic subversion of parents’ rightful authority over their children’s moral instruction. It will also serve to undermine Quebec children’s natural pride in their own patrimony. And worst of all, it will serve to suppress students’ ability to think critically about different religions and cultures without guilt. A 2008 Léger marketing poll found that 76% of Quebecers prefer a choice in religious education. Let us hope that the Supreme Court agrees with them.






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Cours ÉCR - Une autre contestation universitaire

Lettre ouverte publiée dans la Voix de l'Est le 18 mai 2011.


Le programme d'éthique et de culture religieuse (ÉCR) a déjà été contesté par des sociologues comme Joëlle Quérin et le professeur Gary Caldwell, par un célèbre éthicien et théologien, Guy Durand, et des pédagogues comme les professeurs Norman Baillargeon, John Zucchi et Douglas Farrow. Selon une nouvelle analyse, cette fois-ci d'un point de vue philosophique, le programme ÉCR n'est pas neutre. C'est ce qu'affirme Alexandra Malenfant-Veilleux dans son mémoire de maîtrise récemment déposé à l'Université du Québec à Trois-Rivières. Le cours ÉCR ferait clairement la promotion du pluralisme. L'enseignement de l'histoire québécoise, y compris ses dimensions culturelle et religieuse, devrait prédominer sur un enseignement qui fait la promotion des valeurs pluralistes, comme c'est le cas dans le cours d'éthique et de culture religieuse. Pour cette enseignante de philosophie au collège Laflèche à Trois-Rivières, le principe du pluralisme sur lequel est fondé le programme ÉCR, et duquel découleraient l'interculturalisme et le multiculturalisme, est un ensemble cohérent ficelé de principes moraux au même titre que l'humanisme ou le catholicisme qu'il vise à remplacer.

D'ailleurs, Georges Leroux, fervent défenseur du programme ÉCR, l'avait dit en conférence: «nos enfants seront meilleurs que nous parce qu'ils seront d'abord plus ouverts à la diversité religieuse et morale et plus investis dans un pluralisme normatif. Ils croiront qu'il est préférable d'être pluriel que d'être homogène». (3 mai 2007 devant les membres de la Fédération des établissements de l'enseignement privé.) Rappelons la conclusion du juge Gérard Dugré dans l'affaire de l'école Loyola qui a remporté sa cause devant les tribunaux contre le ministère de l'Éducation: «L'obligation imposée à Loyola d'enseigner la matière ÉCR de façon laïque revêt un caractère totalitaire qui équivaut, essentiellement, à l'ordre donné à Galilée par l'Inquisition de renier la cosmologie de Copernic.»

De plus, selon une grande majorité de Québécois (76 % d'après un sondage Léger marketing), le cours devrait être optionnel. Le régime pédagogique québécois ferait-il donc du zèle totalitaire en s'obstinant ainsi à banaliser la volonté de ses citoyens? Parents, allons-nous laisser l'État nous supplanter dans notre rôle d'éducateurs pour décider que nos enfants doivent désormais être «pluriel» et cette prétention que ce «pluralisme normatif des valeurs» au sein de chaque enfant serait supérieur à l'homogénéité religieuse de chaque enfant?

En conclusion, le cours ÉCR n'est pas neutre. Pas surprenant que l'enseignante Mme Malenfant-Veilleux s'ajoute à tous ceux qui déclarent que le cours ÉCR devrait être rendu optionnel. Rappelons que la Cour suprême entendra le 18 mai la cause de la famille de Drummondville qui demande l'exemption.

Patrice Gagnon
Granby




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Le Cercle sacré Wicca pour le programme ECR

Meri Fowler, fondatrice du Cercle sacré Wiccan, a déclaré à 24 Heures que le programme ECR est une bonne façon d’enseigner le Wicca aux enfants.

« Si la Cour suprême du Canada statue que la Wicca ne peut être enseignée en tant que religion, cela perpétuera le mensonge et la manipulation qui a débuté avec les Romains », de dire Mme Fowler.



On remarquera l'épée, la cape et, sur la table drapée,
le crâne et les bougies très wiccan.

Le sujet du wiccan est en effet bien au programme d'ECR, voir l'illustration ci-dessus prise par des élèves  en 2009 dans une école privée de l'Ouest de l'île de Montréal et un extrait de cahier d'activités ci-dessous qui déclare que les sorcières sont des femmes comme les autres. 

Cahier d'éthique et de culture religieuse, Dialogue II, publié par les éditions La Pensée,




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Nous sommes à la Cour Suprême du Canada mercredi

Nous serons à Ottawa mercredi. Nous ferons un résumé de la journée devant le plus haut tribunal du pays.





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