dimanche 14 novembre 2021

Un nouveau sondage suggère que le soutien pour l'idéologie transgenre est en déclin

Une enquête récente révèle que 62 % des Américains pensent que le sexe d’une personne ne peut pas être changé, marquant un changement par rapport à l’idéologie transgenre moderne.

Le sondage du Center for American Political Studies (CAPS) de l’Université Harvard et de Harris Insights and Analytics a été mené du 26 au 28 octobre et a interrogé 1 576 électeurs inscrits. On a demandé aux participants : « Pensez-vous que les gens devraient pouvoir choisir leur genre et leurs pronoms ou le genre et les pronoms sont-ils déterminés à la naissance ? »

Au total, moins de 40 pour cent étaient d’accord avec l’affirmation selon laquelle une personne peut changer de sexe. 62 % de tous les électeurs ont déclaré que « les gens sont nés avec leur sexe ».

Ce résultat s’oppose à ceux de précédents sondages du même institut de sondage Harvard/Harris sur le transgenrisme ces dernières années. En 2019, par exemple, Harvard/Harris avait demandé à 1 295 électeurs inscrits : « Pensez-vous que les personnes transgenres devraient être obligées d’utiliser les toilettes de leur sexe à la naissance ou autorisées à utiliser les toilettes qui correspondent le mieux à leur identité de genre et au sexe qu’elles déclarent avoir ? »

Dans cette enquête, les réponses étaient parfaitement partagées à 50/50. Cela suggère que le soutien pour la rhétorique transgenre s’étiole.

Cependant, lorsque la question est posée exclusivement aux démocrates, la plupart des membres du parti de gauche du pays soutiennent toujours les notions d’identité de genre choisie par rapport au sexe biologique. Selon le nouveau sondage Harvard/Harris, 59 % des démocrates sont d’accord avec l’affirmation selon laquelle « les gens devraient pouvoir choisir leur sexe ».

Une deuxième question du même sondage était encore moins favorable à l’idéologie transgenre : seuls 28 % des personnes interrogées ont déclaré qu’il y existe « plus de deux genres ».

Les militants transgenres, après tout, insistent sur le fait que les humains ne se limitent pas aux « hommes » et « femmes », mais peuvent également appartenir à une variété d’étiquettes, y compris « agent », « androgyne », « bigenre », « demigarçon » et « demigenre ».

Les sondages du Public Religion Research Institute (PRRI) pro-transgenre suggèrent également que le soutien au transgenre a diminué au cours des deux dernières années.

Par exemple, un sondage PRRI de 2018 a affirmé que 50 % des Américains ont déclaré qu’ils étaient d’accord pour que des hommes transgenres (qui se disent femmes donc) puissent participer aux compétitions sportives féminines. Mais le récent sondage d’août de l’organisation a révélé que désormais, seuls 36 % des Américains croient cela.

Le sondage PRRI a également montré une baisse d’un tiers en deux ans du nombre de personnes qui pensent qu’il existe des sexes autres que l’homme et la femme. En 2021, seulement 17 % des Américains croient fermement qu’il existe plusieurs « genres », contre 24 % lors d’une précédente enquête PRRI de 2019.

Une déclaration de l’American Principles Project, qui organise l’opposition au niveau des États à l’agenda transgenre, se lit comme suit :

La victoire de Glenn Youngkin [dans l’élection de gouverneur de Virginie] a montré que les électeurs, et en particulier les parents, prennent conscience des conséquences horribles de l’idéologie de genre de la gauche réveillée, en particulier de la façon dont elle menace la vie privée et la sécurité des filles à l’école.…

[Voir aussi Virginie — Victoire surprise d’un républicain en faveur du droit de regard des parents dans l’éducation de leurs enfants]

Il n’est donc pas surprenant d’également voir l’opinion publique sur ces questions changer dans les sondages.

Le vent a semblé tourner contre le transgenre ces derniers mois. Un certain nombre d’États, comme la Floride, ont adopté une législation pour empêcher les hommes de concourir dans les sports féminins.

Et en Virginie, qui semblait sur le point de devenir un État entièrement bleu, la Cour suprême de l’État s’est récemment rangée du côté d’un enseignant qui avait été suspendu parce qu’il refusait d’utiliser des pronoms et des noms préférés pour s’adresser aux « étudiants transgenres ».

Le contrecoup à l’idéologie transgenre survient alors que ses défenseurs sont devenus plus radicaux dans leurs tentatives de l’imposer à tous les Américains et en particulier aux enfants.

Comme The New American l’a signalé plus tôt cette année, des émissions, des vidéos et des livres ciblent les enfants avec des messages pro-transgenres.

Le livre It Feels Good To Be Yourself: A Book About Gender Identity a trouvé sa place dans les écoles publiques, y compris dans le Los Angeles Unified School District, où il a été promu pendant le Mois de l’histoire des Noirs. Noah Grigni, l’illustrateur, est décrit comme « un illustrateur, écrivain et organisateur transgenre non binaire ».

Selwyn Duke de la The New American s’oppose à ce que les enfants croient en l’idéologie transgenre/multigenre :

« En ce qui concerne les jeunes mal dans leur «  sexe”, notez que plus de 80 pour cent des filles et 90 pour cent des garçons surmonteront la confusion s’ils sont laissés à eux-mêmes. »