mercredi 23 novembre 2022

Haine — le tueur du club LGBTQ se dit « non binaire », veut qu'on utilise « they » comme pronom, né dans une famille décomposée

L’homme qui a ouvert le feu dans une boîte LGBTQ+ de Colorado Springs, dans l’ouest des États-Unis, et qui a fait cinq morts dans la nuit de samedi à dimanche pourrait être poursuivi pour meurtres et pour crimes motivés par la haine.

Des membres de la communauté LGBTQ+ se sont réunis devant l’établissement pour rendre hommage aux victimes.
 
Ce tragique incident a été immédiatement récupéré par les militants LGBTQ+, les politiciens qui s’y associent, ainsi que les médias de grand chemin progressistes comme l’Agence France Presse (AFP) et Radio-Canada.

C’est ainsi que l’AFP (repris par Radio-Canada) écrivait :

Le président Joe Biden a appelé lundi le gouverneur du Colorado Jared Polis, premier gouverneur ouvertement homosexuel élu aux États-Unis, qui s’était déclaré « horrifié et anéanti ».

Cette attaque survient six ans après la pire tuerie qu’ait connue la communauté LGBTQ+ aux États-Unis lorsqu’un Américain d’origine afghane [fort consommateur de littérature djihadiste…] avait tué 49 personnes dans une boîte gay d’Orlando, en Floride.

Elle s’inscrit dans un contexte de tensions politiques autour des questions transgenres, notamment pendant la campagne des élections américaines de mi-mandat. [Comprendre la protection des enfants contre des mutilations de « changement de sexe », voir La Floride protège les enfants du mouvement trans]

« Lorsque les politiques et les experts continuent à faire circuler des clichés, des insultes et de la désinformation à propos de la communauté trans et LGBTQ+, voilà le résultat », a fustigé dimanche Brianna Titone, première législatrice transgenre élue à la Chambre des représentants du Colorado.

L’ennui avec cette instrumentalisation pavlovienne des forces « progressistes », c’est que le tueur serait un membre de cette même communauté LGBTQ… si l’on en croit l’avocat de la défense du tueur présumé. Voir image ci-dessous. Il est également l’enfant d’une famille dysfonctionnelle.


Le tireur du club LGBTQ+ du Colorado, Anderson Lee Aldrich, a précédemment changé de nom et s’identifie désormais comme non binaire, en utilisant les pronoms ils/eux.

Aldrich, 22 ans, est soupçonné d’avoir tué cinq personnes et d’en avoir blessé d’autres au Club Q samedi. Entre-temps, il a été révélé que leur père est une vedette du porno qui s’appelle « Dick [B*te] Delaware ».

Le nom à la naissance du suspect est Nicholas Franklin Brink. Il l’a changé en Anderson Lee Aldrich en 2016 dans une demande signée par sa mère, sa grand-mère biologique et son beau-grand-père.

Dans un dossier judiciaire, les défenseurs publics d’Aldrich ont déclaré que leur client n’était pas binaire et utilisait des pronoms ils/eux, se référant au client comme « “Mx”. Anderson Aldrich ».

Selon la demande, qui a été signée alors qu’Aldrich s’identifiait encore comme un homme, le changement de nom visait à « se protéger et à protéger son avenir de tout lien » avec son père biologique, Aaron Brink.

Dans la vidéo filmée lors de sa comparution devant une juge, Anderson Aldrich, affalé dans un fauteuil, s’exprimait avec lenteur d’une petite voix atone à l’aide de monosyllabes. Tucker Carlson de Fox News s’est demandé si l’on pouvait poser la question du rôle potentiel de substances illicites.


(Lien vers la même vidéo sur Rumble, censurée en France à cause de Macron et Cie)

Tucker Carlson dénonce l'instrumentalisation éhontée et mensongère du massacre par les médias « progressistes »

Famille décomposée, père acteur de porno au dossier de police chargé

Aaron Brink aurait quitté la mère d’Aldrich quand Anderson était bébé, avant de se lancer dans la MMA et le porno, sous le pseudonyme de « Dick [B*te] Delaware ».

Il est également apparu devant la caméra dans les émissions de téléréalité Divorce Court and Intervention en 2009, lorsque sa fiancée a tenté de lui faire cesser de consommer du crystal meth, selon le New York Post.

Brink a de longs antécédents criminels, y compris des condamnations pour voies de fait contre la mère du tireur présumé, Laura Voepel, avant et après la naissance du suspect, selon les dossiers des tribunaux d’État et fédéraux.

Une condamnation pour délit de coups et blessures en 2002 en Californie a abouti à une ordonnance de protection qui interdisait initialement au père, Aaron F. Brink, de contacter le suspect ou sa mère, sauf par l’intermédiaire d’un avocat, mais a ensuite été modifiée pour permettre des visites surveillées avec l’enfant.

Le père a également été condamné à deux ans et demi de détention pour importation de marijuana. Alors qu’il était en liberté surveillée, il a violé ses conditions en testant positif aux stéroïdes illégaux, selon les archives publiques.

Brink a participé à des sports de combat MMA, au sein de l’UFC et d’autres compétitions de combat, avec 29 victoires et 27 défaites à son tableau.

Il a été encouragé à faire du porno par un producteur de combats de lutte MMA lors d’une fête et a commencé à jouer dans des films en 2002. Il est retourné dans l’industrie pour adultes en 2019 après une longue interruption. 

Il y a quelques jours un autre bar LGBTQ attaqué à plusieurs reprises

Il y a quelques jours, à New York, un autre bar LGBTQ a été attaqué. Immédiatement, la même scie sur la preuve que ces attaques illustrent la haine qui menace « la communauté » a fait le tour des médias. Quelques citations d’un article de NBC ci-dessous.

Erik Bottcher, conseiller municipal homosexuel de New York, a qualifié les incidents de « crimes de haine » dans un tweet dimanche et a exhorté toute personne disposant d’informations permettant d’identifier l’auteur à contacter le NYPD Hate Crime Task Force. 

« L’épidémie de violence anti-LGBTQ+ est nationale », a également tweeté dimanche Mark Levine, le président de l’arrondissement de Manhattan. « Un bar gay bien connu du côté ouest de Manhattan a été attaqué à plusieurs reprises ces dernières semaines. Nous ne pouvons pas supporter cela. »

Mais il y a un pépin : le suspect, Sean Kuilan, identifié grâce à des vidéos de surveillance, affirme être un homosexuel lui-même et n’avoir agi que pour venger autrui. La police n’a pas retenu la haine comme le motif de ces attaques.

Voir aussi 

Carence de crimes haineux, il faut les inventer ?

La croisade des LGBT contre la liberté d’expression et les distinctions linguistiques immémoriales

Enfants élevés par des couples homos deux fois plus susceptibles d’être déprimés et obèses 

Étude suédoise : les « mariés » de même sexe sont trois fois plus susceptibles de commettre un suicide

Étude suggère des risques pour les enfants élevés par des couples homosexuels


Québec adopte des critères « diversitaires » pour l'octroi de bourses d'étudiants en maîtrise et doctorat

Un texte de Patrick Moreau, paru en tribune libre dans le Devoir. L’auteur est professeur de littérature à Montréal, rédacteur en chef de la revue Argument et essayiste. Il a notamment publié Ces mots qui pensent à notre place (Liber, 2017) et La prose d’Alain Grandbois. Ou lire et relire Les voyages de Marco Polo (Nota bene, 2019). Rappelons que certains prétendent que le gouvernement québécois de la CAQ est « conservateur ».

Depuis l’année passée, les Fonds de recherche du Québec (FRQ) ont modifié les critères qui leur servent à évaluer les dossiers de demandes de bourses déposés par des étudiants qui se lancent dans une maîtrise ou un doctorat. Jusque-là, les critères pris en compte par l’organisme subventionnaire étaient essentiellement des critères d’excellence : parcours universitaire, notes obtenues, prix et récompenses. À ces premiers critères s’en ajoutaient d’autres, destinés à évaluer la valeur du projet de recherche présenté : originalité et pertinence, méthodologie, etc. Tous ces critères tendaient donc à une évaluation des qualités du chercheur et du projet de recherche pour lequel celui-ci demandait le soutien des FRQ.


 

Seulement voilà, depuis le printemps 2021 s’est ajoutée à ces éléments la prise en compte d’une autre série de critères réunis sous la rubrique « mobilisation sociale ». Or, ceux-ci renvoient davantage à une évaluation politique des différents projets qu’à une évaluation de leur qualité. Il y est question notamment de « capacité d’engagement » et de « prise en considération des objectifs de développement durable des Nations unies, dont l’équité, la diversité et l’inclusion ».

Lors de leur demande de bourse, les candidats doivent donc expliquer en quoi leur projet de recherche constitue « une participation citoyenne » et contribue d’une manière ou d’une autre à cette « mobilisation sociale » qui vise l’atteinte d’objectifs de « développement durable » ou d’« inclusion ».

Ces nouveaux critères laissent craindre que les FRQ ne confondent recherche scientifique et militantisme. Le document explicatif qui accompagne l’énoncé de ces nouveaux critères semble d’ailleurs confirmer une telle crainte puisqu’à titre d’exemples de projets de recherche qui y satisferaient, il énumère : « Effets de la pollution sur la santé », « Autonomisation des femmes autochtones », ou encore « Logement abordable et santé mentale ». En dehors de ces sujets « sociaux » ou « écologistes », en eux-mêmes parfaitement louables, on comprend qu’il sera évidemment plus difficile pour des chercheurs qui se penchent sur des phénomènes astronomiques, la physique quantique ou bien l’histoire de la philosophie de justifier une telle contribution au développement durable.

Ainsi, un seul exemple de recherche en littérature est donné dans le document explicatif susmentionné ; il s’agit de « La vie littéraire au Québec », thème qui correspondrait à l’« Objectif de développement durable 11 : Villes et communautés durables ». Encore apprend-on que l’on doit cette correspondance un peu tirée par les cheveux au seul fait que les FRQ accordent de leur propre chef « une portée élargie » à cet ODD 11 « en y intégrant le patrimoine immatériel en s’appuyant sur la Convention du patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO ».

On est soulagé de savoir que, grâce à ce tour de passe-passe, il sera encore possible, au Québec, de soutenir des recherches qui portent sur l’art, la littérature ou l’histoire québécoises.

Mais qu’en sera-t-il de celles portant sur la philosophie d’Aristote, la littérature française ? On devine sans trop de peine le genre de contorsions intellectuelles auxquelles on contraindra certains chercheurs qui seront sommés d’établir un lien entre leur sujet de recherche et l’un ou l’autre des ODD de l’ONU. À moins qu’afin de satisfaire aux exigences des ODD 5 (Inégalités entre les sexes) ou 10 (Inégalités réduites), ils ne se voient tous obligés de réorienter leurs recherches vers l’homophobie chez Aristote ou le sexisme des classiques — sujets en eux-mêmes pertinents, sauf à devenir un nouveau genre d’obligation morale.

De plus, ces critères ne concernent pas seulement les projets de recherche pour lesquels est demandé un soutien financier, mais le demandeur lui-même, qui doit expliquer comment il met « sa pensée, sa parole et son action au service d’une cause collective ». On exige donc de lui qu’il prouve non seulement qu’il est apte à produire une recherche de qualité, mais aussi à quel point il est « progressiste ».

Car là encore, les exemples donnés par les FRQ confirment une conception très orientée de ce que leurs responsables considèrent comme un « engagement » louable et légitime. On y trouve ainsi : « Vous faites partie d’un groupe ou d’un comité qui vise à favoriser l’équité, la diversité et l’inclusion » ; « Vous réalisez des balados pour encourager les saines habitudes de vie » ; ou encore « Vous participez au nettoyage des berges ». Le but est clair : il s’agit pour les candidats de montrer patte blanche. De montrer qu’ils communient aux idéaux du « progressisme » contemporain afin d’éviter que se glisse parmi eux un vilain climatosceptique, un odieux réactionnaire, ou bien alors un de ces « esprits forts » réfractaires à toute idéologie politique, surtout si celle-ci est imposée.

Mais est-ce vraiment à un organisme subventionnaire qui dispose de fonds publics d’imposer ses préférences idéologiques ? Surtout, n’est-il pas intolérable qu’un tel organisme public s’arroge le droit de juger de la vie privée et des opinions des personnes qui réclament son aide ? Car le choix de participer aux activités d’un organisme de bienfaisance comme celui de s’engager en faveur d’une cause quelconque relève bel et bien de la liberté individuelle.

Les FRQ ne devraient avoir à juger que des projets de recherche qui leur sont soumis, et en aucun cas de l’« engagement » des personnes qui les soumettent. Leur fonction est de sélectionner de futurs chercheurs et non des citoyens modèles.

Histoire — le 23 novembre 1837, bataille de Saint-Denis


La bataille de Saint-Denis est un événement des rébellions de 1837-1838. Elle a lieu le 23 novembre 1837 à Saint-Denis (Saint-Denis-sur-Richelieu), un village situé sur la rive sud de la rivière Richelieu. Elle oppose un groupe composé de 200 miliciens patriotes et de 600 civils sans armes, dirigé par le docteur Wolfred Nelson, à un contingent de 300 soldats de l’armée britannique, dirigé par le lieutenant-colonel Charles Stephen Gore.

Au mois de novembre 1837, la crise amorcée par la réponse négative de la Grande-Bretagne aux revendications patriotes atteint un point culminant. Le 6 novembre 1837, une bagarre éclate dans les rues de Montréal entre les Fils de la liberté et le Doric Club. Dix jours plus tard, le gouvernement lance des mandats d’arrestation contre 26 chefs patriotes. Plusieurs d’entre eux choisissent alors de quitter Montréal pour se réfugier dans les campagnes. Louis-Joseph Papineau et Edmund Bailey O’Callaghan, après un arrêt à Varennes, se rendent à Saint-Denis.

Sir John Colborne, le commandant en chef des forces armées dans les deux Canadas, décide d’envoyer deux détachements de l’armée pour arrêter les chefs patriotes visés par les mandats d’arrestation. Croyant que la plupart des chefs se trouvent à Saint-Charles (Saint-Charles-sur-Richelieu), un premier détachement, mené par le commandant George A. Wetherall, prend la route du sud par Chambly. Un second, dirigé par Charles Stephen Gore, prend la route du nord en direction de Sorel (Sorel-Tracy).

Papineau et O’Callaghan, qui ont rejoint Nelson à Saint-Denis, organisent alors la résistance aux arrestations prévues dans ce village et celui de Saint-Charles. Ils mettent en place des camps et ils réquisitionnent des armes. Au matin du 23 novembre, alors que le détachement de Gore se trouve à proximité de Saint-Denis, Papineau et O’Callaghan quittent le village en direction de Saint-Hyacinthe.

Lorsque l’armée de Gore arrive à proximité de Saint-Denis, les soldats sont épuisés par une marche qui a duré toute la nuit, le froid et la pluie. De leur côté, les patriotes ont vu venir les troupes et plusieurs sont barricadés dans des bâtiments de pierre à l’entrée du village. La bataille tourne à l’avantage des patriotes, qui bénéficient de l’effet de surprise et d’un meilleur positionnement stratégique. Après environ six heures de combat, Gore sonne la retraite. Les pertes des patriotes s’élèvent à douze morts et sept blessés, tandis que les Britanniques comptent six morts, dix blessés et six disparus.

La bataille de Saint-Denis est la seule victoire des patriotes durant les rébellions de 1837-1838. Elle est suivie par leurs défaites lors des batailles de Saint-Charles (25 novembre) et de Saint-Eustache (14 décembre). Par la suite, plusieurs patriotes se réfugient aux États-Unis où ils s’organisent autour du docteur Robert Nelson.

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